Pour certains restaurateurs, la carte bleue apparaît comme une difficulté insurmontable au point d’en être privé des mois après l’ouverture. D’autres, plus conséquents et surtout plus sérieux, fin prêts dans tous les domaines pour satisfaire le client, possèdent dès l’ouverture, ce moyen de paiement unique, sécurisant pour les deux parties et pratique. Et rationnel pour sa propre comptabilité. Sans omettre l’absence d’espèces dans les poches ! Moi, par exemple je ne fonctionne au quotidien qu’avec ma CB. Je ne me vois pas chercher mes billets, ma monnaie pour régler un achat ou sortir mon chéquier. Tout ça fait partie d’un passé révolu ! remplir un chèque, c’est long, il faut signer, encore de la paperasse, la sécurité de paiement est inexistante et les espèces, c’est sale ! La carte bleue, c’est un code, uniquement un code, pas plus gros qu’une carte de visite et ça ouvre toutes les portes. D’ailleurs, à part quelques réfractaires qui veulent faire croire à une récente ouverture, légèrement précipitée pour faire avaler la couleuvre, la grande majorité possède l’engin magique. Certains ont même oublié de faire un tampon ! Aujourd’hui, un tampon se réalise en 48 h. D’autres encore n’ont pas de sucrettes des mois après l’ouverture. La préoccupation du confort du client n’est pas une priorité. Et dire que toutes ces absences, à part le tampon de l’addition, je les ai trouvées à la farandole de Saint-Raphaël, grand communicant devant l’éternel et pour le bénéfice du supplément télé de Var-matin.
Paul Bianco