MAX CALLEGARI DES MRV TOUCHÉ PAR UN VIRUS
FLAGRANT DÉLIT D’INCOMPÉTENCE
Ce vendredi 8 mai 2009, Var Matin offrait un joli cadeau aux « Maîtres-Restaurateurs Varois », la confrérie d’auto-satisfaits de la tambouille qui se regardent le nombril lors de rondes folles avec miroir au plafond. Titre de l’article à la gloire de la coterie: « La qualité, le combat éternel des maîtres varois ». A Saint-Maximin (83) lors de l’assemblée générale des MRV, le président Max Callegari croit la jouer fine en osant déclamer « je sais que le contexte est difficile et que nous devons déplorer de plus en plus de dépôts de bilan. Mais je souhaite que la baisse de la TVA soit appliquée aux consommateurs ». Bien assis sur son petit nuage des MRV, le président qu’on savait déjà cuisinier très moyen, n’est de toutes évidences pas très au courant de la mécanique de gestion d’un restaurant: ça fait belle lurette que le bon restaurateur paye une part non négligeable de la TVA à la place du client final. Comment ça? Ben oui! Ça tombe sous le sens! Pour rester compétitif dans le « prix de marché » et malgré les incessantes augmentations des produits, beaucoup de restaurants n’ont pas augmenté leurs tarifs depuis deux ou trois ans voire plus encore. Mais surtout et à l’entendre, Max Callegari ignore qu’un certain nombre d’aides seront supprimées à partir du 1er juillet 2009, date d’entrée en vigueur du nouveau taux de TVA de 5,5%. Voilà un président bien mal informé qui au lieu de courir après les journalistes et de fanfaronner du minois sur toutes les photos, devrait retourner à ces chères études! Et s’il se désole de la situation financière de ses ouailles-restaurateurs et de leur bilan de santé, il peut toujours faire un effort pour alléger leur trésorerie en supprimant la lourde cotisation qu’il demande aux encartés pour avoir l’étiquette MRV affichée sur leurs devantures.
Max Callegari, décidément en pleine forme, renchérit plus loin: « Nous avons été des pionniers avec la création des Maîtres restaurateurs varois et l’audit nécessaire pour entrer au sein de notre association. Depuis les restaurateurs de France ont fait de même ». Poilant, le coup de l’audit. C’est qui « l’audit »? Qui paye l’audit? Sur quels critères de sélection se base « l’audit »? A t’on déjà vu un « audit » dégommer celui qui le commande? C’est bien joli d’être des « pionniers », mais faudrait quand même mesurer l’utilité réelle de cette association de cuisiniers privés subventionnée par le contribuable. N’ont-ils pas de compte à rendre? Un « audit » a t’il été effectué pour cerner l’utilité des MRV et de Max Callegari si ce n’est de pomper abusivement les deniers du département, de la région et de l’état? Et puis y a t-il pléthore de clients venant dans les restaurants grâce au catalogue des MRV? Les restos sélectionnés (pardon: « audités ») sont-ils tous de qualité? Selon un « audit » du Bouche à Oreille: non.
Olivier Gros et Damien