LES « MAITRES RESTAURATEURS VAROIS »
DÉBOUTÉS DU TITRE
DE… « MAITRE-RESTAURATEUR »!
La nouvelle est tombée voilà peu sur leurs toques en forme de nombril: les célèbres MRV, club d’auto-satisfaits qui sévit depuis le début des années 90 dans le Var et majoritairement sponsorisés par les subventions et l’impôt viennent d’être déboutés de leur demande d’obtenir « de fait » le statut national (et officiel celui-ci) de Maitres-Restaurateurs. La nouvelle ne manque vraiment pas de piquant quand on connait la facilité des impétrants MRV à vouloir bénéficier de tous les droits « de fait » dans le monde de la sauce. Pour le coup et on rigole: ils se font doubler par la droite par un gouvernement de droite qui confirme leur illégitimité! C’est pas rien! Notez bien que si « La création du titre de « Maître-Restaurateur » est l’une des applications du contrat de croissance signé en mai 2007 entre le Gouvernement et les principales organisations professionnelles de restaurateurs« , ce statut national de Maitres-Restaurateurs est de notre point de vue bancale et trop subjectif. Seuls 3000 sont élus sur 120000 restaurateurs français! Mais passons! Les MRV frustrés qui souhaitent postuler « à titre individuel » pour le statut officiel national naturellement le peuvent et c’est bien normal! Sauf que certains se prendront un râteau dans le pif quand ils verront les critères d’admissions! Va y avoir du rififi pendant les réunions des ouailles de Max Callegari, le président des MRV! Car enfin: au prix où est la cotisation, à quoi ça sert d’être MRV? Pas grand-chose! Plus qu’hier et moins que demain! On espère quand même que le lobbying des MRV pour être adoubés « de fait » Maitres-Restaurateurs ne fera pas lâcher prise à l’état. La crédibilité de la profession toute entière est en jeu. En tout cas, plus besoin de preuves supplémentaires et formelles quant à la fanfaronnade des MRV que nous dénonçons dans ces pages depuis bientôt 20 ans. Un décret suffit: « Décret n°2007-1359 du 14 septembre 2007 relatif au titre de maître-restaurateur ».
Olivier Gros