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Éditos

Éditos2020-04-23T13:48:02+02:00
2108/2018

Éloge de la lenteur

2018-08-25T17:01:25+02:00BAO: 107|

"J'aime bien lire le Bouche à Oreille mais les textes sont trop longs". Depuis 28 ans, la rengaine nous amuse! Quand on est conditionné au stress publicitaire et au flash info de BFM télé, je comprends qu'on puisse préférer la pratique pressée des classifications "pour faire court"dont usent et abusent les guides fainéants: le logo! Comme la sauce sur le poisson: sert à cacher la misère et l'ineptie! A titre d'exemple, qui sait à quoi correspondent dans le Michelin les 1, 2 ou 3 fourchettes? Nous on monte en voiture, on mange, on paye notre repas et on explique. Alors on est long. Et même si notre stylo n'évite parfois pas les répétitions et même quelques poncifs, on met nos tripes et notre cœur dans not' boulot. C'est comme ça. On se mouille, on donne notre avis. On tient à vous faire éviter les médiocrités spatio-temporelles de tables à la mode qui vous prennent pour des dindons, preuves à l'appui.

206/2018

EN ACIER TREMPÉ

2018-06-02T18:04:21+02:00BAO: 106|

Notre travail a-t-il changé les comportements? Non: ça se saurait. Il n'a rien changé du tout. 28 années de turbin sérieusement rigolard dans le microcosme de la sauce à révéler au grand public les arrangements entre amis, la mise en lumières des chefs dans les médias, les scandaleuses subventions ponctionnées sur l'impôt aux associations de cuisiniers, les lobbys des industriels responsables du contenu de nos assiettes, les facilités éditoriales des journalistes ou assimilés, l'arrivée des blogueurs ambitieux, les luttes de pouvoir des chefs intrigants, la débâcle organisée de l'apprentissage public, les tarifs honteusement sélectifs des écoles privées, les fausses promos des restaurants, les vraies escroqueries tarifaires, les trucs et astuces pour être dans le Michelin (ou pas), les réseaux d'influence et la franc-maçonnerie chez les chefs, la violence en cuisine… et aussi un peu quand même dans notre guide de papier trimestriel et le site oueb: des critiques de restaurants, testés et repas payés. Ce sont "les bonnes tables, les mauvaises et celles à éviter".

1702/2018

INVITATION DE PRESSE DÉJEUNERS DE LAISSE

2019-11-15T08:18:31+01:00BAO: 105|

On peut reprocher beaucoup de choses à notre travail de défricheurs de tables, affubler notre guide populaire de tous les défauts de la terre. Nous serions en accord sur quelques points. "Le Bouche à Oreille" a toujours préféré emprunter les chemins de traverse que rouler sur des rails avec des œillères, comme nombre de chiens de garde du prêt-à-penser de la chronique de la soupe. Ceux qui sont invités aux "déjeuners de presse" pour dire du bien de ceux qui leurs donnent à manger. Entre-nous, on appelle ça les "déjeuners de laisse" pour des raisons facilement compréhensibles. De notre côté, nous testons assidument toutes les tables référencées et payons scrupuleusement nos additions! On trouve dans nos pages l'étoilé ou le bibendumisé Michelin, le pizzaiolo ou l'anarchiste-cuisinier, le doué émancipé des médailles militaires ou le financier autodidacte qui réapprend un métier. De plus, dans nos pages aucune critique n'est acquise ad vitam aeternam. Ça aussi, on nous le reproche.

1111/2017

« NE CHANGEZ RIEN, SURTOUT! »

2018-01-16T11:10:50+01:00BAO: 104|

Les citoyens bucco-rhodaniens (13) et varois (83) constituent a priori la majeure partie du lectorat concernée par notre travail de défricheurs de tables. N'empêche que de plus en plus de touristes et voyageurs apprécient notre prose rigolarde d'empêcheur de manger en rond… grâce aux Site Internet et application du guide, outils épatants pour trouver assiette à son pied. Elle continuera d'exister tant que je serais le tyrannique directeur asocial de la boutique, mais il faut dire que la "version papier" des débuts devient presque argument minoritaire de notre force de frappe. Ben oui! GOOGLE adore notre boulot, on va pas cracher dessus: tous les restaurants référencés par nos services (bons, moyens et mauvais) s'y retrouvent en 1ère page! Et parfois même devant TripAdvisor! Ça nous fait bien rire les poils du dos de faire la nique à la multinationale gavée aux logarithmes et aux dollars! Chatouiller TripAdvisor… dois-je vous faire un dessin pour expliquer pourquoi les bons cuisiniers apprécient?

508/2017

J’EN AI MARRE DES BURGERS

2018-01-16T11:15:23+01:00BAO: 103|

Marre des burgers, partout. Marre des milanaises au veau de contrebande décongelées à la friteuse. Marre des fritasses grasses comme du phoque. Marre des fondants au chocolat en sachet micro-ondé. Marre des tomates en hiver et des melons en mai. Marre des marques de viandes à la mode et des suiveurs de modes qui vont avec. Marre des magrets précuits le matin "pour aller plus vite" pendant le service. Marre du mauvais saumon et du poison panga en vente libre. Marre des cartons gras de fast-food semés à tous vents. Marre des centres-villes et des parcmètres parfois plus coûteux qu'un repas. Marre des moralistes du bio à l'index culpabilisateur qui n'ont jamais eu faim. Marre des ayatollahs "vegan" et des cavistes intégristes "vins natures"...

2005/2017

LA GRANDE BOUFFE

2018-01-16T11:16:48+01:00BAO: 102|

Le cocasse, c'est que nos multiples détracteurs nous considèrent depuis 27 ans comme un guide d'arrière-garde vieillissant alors même que sous des airs décalés et rigolards, "le Bouche à Oreille" fait un travail sérieux au présent de l'indicatif. En tous cas si l'on observe les sérieuses retombées pour le bon restaurateur. Et puis il faut le dire: ce qui dérange, c'est qu'on paye notre repas, qu'on utilise notre voiture aller-retour et au final, qu'on parle de ce qu'on mange. Contrairement aux blogueurs (euses) errants dans la jungle du mondo-gastro à la recherche du modèle économique parfait qui n'existe pas. Et contrairement aux annuaires complaisants et autres professionnels du catalogue déguisés en "guides". Aucun miracle quant à notre succès: juste des lecteurs, beaucoup de lecteurs. Entre la version papier et le site Internet, notre quantité d'utilisateurs fidèles (ou pas) appréciant notre côté franc-tireur va croissant, comme dit mon boulanger.

1802/2017

RESTAURANT TRADITIONNEL

2018-01-16T11:17:30+01:00BAO: 101|

Dédé est un cuisinier traditionnel qui se lève tôt le matin car après chez les fournisseurs, c'est la pagaille, trop de monde et moins le choix dans les produits. Il y serre parfois la pogne virile de quelques confrères réglés à l'identique qui comme lui, tiennent en couple une (toute) petite affaire comme on dit dans le milieu de la tambouille modeste et laborieuse. Il est plutôt doué pour le métier, Dédé. Il a quitté assez tôt les rails de la gastronomie et des palaces où il a appris tant de choses, mais ne regrette pas. L'esprit ne lui plaisait pas: concurrence entre le petit personnel, heures sup' à rallonge non payées, brimades diverses, esprit de compétition à chaque instant même pendant la courte coupure... La pression quoi.

1911/2016

JOYEUX ANNIVERSAIRE (MERCI)

2018-01-16T11:19:11+01:00BAO: 100|

Pouloulou… Que le temps passe vite… remarquez: ça dépend! Un mauvais repas est souvent long comme un jour sans pain, la perle aussi courte qu'un haïku! Si "tout est relatif", pour nous "tout est digestif"! Bref! "Les bonnes tables, les mauvaises et celles à éviter": notre imperturbable et dérangeante ligne éditoriale depuis 100 numéros, 100 trimestriels depuis 26 ans. Sinon l'anniversaire, ce numéro singulier n'a pourtant rien d'exceptionnel! Sinon des dessins drôles et parfois rigolos fomentés pour l'occasion par nos talentueux dessinateurs: Olivero, Wingz, Kristo, Na!, Giemsi et Decressac!

1308/2016

LE GRAND EXAMINATEUR

2018-01-16T11:20:30+01:00BAO: 99|

C'est presque mieux ainsi. 26 ans d'existence et "Le Bouche à Oreille" n'est toujours pas entré dans les mœurs. Avec le temps, l'institutionnalisation d'un guide déglingue souvent ses velléités à mettre les pieds dans le plat. Quand même, on est dans les mœurs du lecteur-consommateur fouineur d'informations, et même beaucoup. Paradoxe amusant: plus les Tripadvisor, la Fourchette et autres "sites de contributions de restaurants" grimpent en audience, plus "le Bouche à Oreille" est nécessaire au lecteur comme poil à gratter et empêcheur de manger n'importe quoi en rond, histoire de vérifier les sornettes qu'on veut lui faire avaler. Nous voilà donc dans la queue de la comète des mastodontes informatiques, bien malgré nous. C'est comme une aspiration naturelle.

2105/2016

ON NE PEUT PAS PLAIRE À TOUT LE MONDE

2018-01-16T11:21:32+01:00BAO: 98|

Chacun trimballe son guide "Bouche à Oreille" dans le ciboulot. Si on exclut ceux qui nous passeraient direct au peloton d'exécution, corporatistes de la soupe comme le syndicat des restaurateurs "UMIH", nombrils en toque "maitres-restaurateurs" ou bien les confréries financées par le lobby de l'agro-alimentaire et l'impôt comme "Gourméditerranée", tous sont plutôt d'accord pour que vive not' impertinent guide de restaurants… mais à leur manière: celle qui les arrange le mieux! Untel voudrait que tous les restaurants de la région y figurent, ça ferait plus sérieux. Un autre voudrait être testé tous les 3 mois, alors même qu'il figure dans le Guide Rouge qui ne l'a jamais testé. Un trouve que le numéro 92 est d'une meilleure cuvée syntaxique que le 93. Lui pense que "Le Bouche à Oreille" est "trop dur" tandis qu'à contrario, un autre affirme qu'il mollit.

2702/2016

DES GENS BIEN

2018-01-16T11:22:22+01:00BAO: 97|

La critique des restaurateurs est à la mode! Négriers décomplexés avec ses employés, exploiteurs d'apprentis, mauvais payeurs (personnel ou fournisseurs), utilisation de produits de médiocre qualité, non répercussion de la baisse de la TVA sur les additions, travail dissimulé, black institutionnalisé, maltraitance, hygiène douteuse, ne payent pas ses "charges" car trop c'est trop mais est content de ne pas payer l'école publique pour ses gosses ni l'infirmière quand il se brûle les pattes en cuisine. Tout ça existe. Et comme beaucoup de patrons, le restaurateur est révolté par l'existence du RSI, la sécurité sociale des gérants de société et des travailleurs indépendants. Vrai que les méthodes de calcul du RSI, on n'y comprend rien et d'ailleurs, eux non plus. A titre personnel et au moment où je vous cause, le machin me doit encore de l'argent de 2012, des avances non restituées, voyez un peu.

2911/2015

DÉCOUVREZ NOTRE NOUVEAU SITE INTERNET!

2018-01-16T11:23:12+01:00BAO: 96|

Cure de jouvence pour notre site Internet www.le-bouche-a-oreille.com intégralement repensé! Plus pratique! Plus beau aussi! Mais pas tout nouveau! Né le 25 septembre 2000! Une date de mise en service qui en fait probablement le plus ancien des sites de guides de restaurants sur Internet! On n'en tire aucune gloriole mais il est bien de le savoir. Amusant: quelques-uns de nos détracteurs considèrent not' guide âgé de 25 ans comme un peu vieillot, voire dépassé. Poufpouf. Pas mal pour un guide un peu vieillot d'être précurseur non? Le fondateur du "Bouche à Oreille" Paul Bianco avait beau être un impénitent amoureux du stylo et du papier, il n'était pas exonéré d'un sens de l'anticipation hors du commun. "Faire un site" voilà 15 ans n'était pas la même limonade qu'aujourd'hui!

809/2015

C’EST BON OU J’VOUS EN METS UN PEU PLUS?

2015-10-25T22:15:00+01:00BAO: 95|

Alors voilà. Histoire de remettre les pendules à l'heure chez les récurrents réfractaires à notre travail de testeurs de restaurants! Ceux-là même qui savent bien que notre brûlot amène nombre de clients dans les (bons) établissements! Mais qui considèrent avec légèreté le "Bouche à Oreille" comme un guide de seconde zone référençant des chefs de troisième dans des restaurants de quatrième. C'est pas gentil pour eux. L'occasion de m'amuser à faire un petit inventaire des CV des cuisiniers ayant choisi de s'affranchir du monde sans pitié de la "haute gastronomie" et des clubs de chefs inutiles. Ils sont infiniment plus nombreux que les chefs médiatisés… mais on en parle aussi infiniment moins! Que les oubliés de cette liste un peu rébarbative ne m'en veulent pas, j'ai fait vite. Et chapeau bas pour les restaurateurs autodidactes, ceux qui un jour pas comme les autres ont choisi d'apprendre le métier de cuisinier… avant de le pratiquer! Eux aussi sont nombreux dans le BàO!

2406/2015

« SOUS LE MANTEAU »

2016-01-24T11:45:51+01:00BAO: 94|

Le Bouche à Oreille existe depuis plus de 25 ans! Un recul qui permet la mesure de l'évolution des comportements. On constate avec amusement que si les supports évoluent, les comportements du lecteur finalement assez peu! Avec un zest de nostalgie, on se souvient que le papier avait le monopole de nos mirettes dans les années 90 et déjà, l'effronté Bouche à Oreille se lisait "sous le manteau"! Notamment par des restaurateurs ne voulant pas paraitre déloyaux devant les confrères épinglés qui lisaient aussi ce "torchon"… comme le qualifient nos élégants détracteurs! Rendez vous compte! De quel droit critiquez-vous mon dos de cabillaud décongelé trop cuit, servi avec des haricots verts en conserve à la pulpe d'ail de Chine? Bref! Le monde crispé de la sauce et du fumet était attaqué frontalement sur le terrain par un guide rigolard qui parlait de ce qu'il mange… et paye son repas! 380 par an mes cocos! Forcément, tant d'assiduité à la tâche dérange. C'est que les chefs qui se pensent intouchables parce qu'ils sont chefs n'avaient pas l'habitude qu'un vrai guide de restaurants mange au restaurant. Ou alors ce guide devait être "autorisé"! Achète moi ma plaque et je te note bien (le Petit Futé), sois "mon ami, mon frère" (Champérard) ou je te passe de 14/20 à 16/20 si tu me prends de la pub dans mon journal (Gault et Millau). Mais c'est une autre histoire…

2403/2015

RESTONS CALME, CA VA PASSER…

2015-10-25T22:06:45+01:00BAO: 93|

Juste pour expliquer au retardataire et au suspicieux de service la raison pour laquelle certaines critiques apparaissent sur plusieurs numéros d'affilée sur la version "papier". C'est pourtant simple: un test est effectué pour une année. C'est pas compliqué à comprendre, faut pas sortir de Saint-Cyr qui n'est pas une école de cuisine. Et puis aussi, ceux qui se croient le centre du monde: "à Saint-Zacharie ya pas de restaurants, votre guide n'est pas complet si ya pas de restaurants à Saint-Zacharie". Comme si le BàO était les pages jaunes. Je dis ça sous l'emprise d'un courroux léger, mais d'un courroux quand même!

2512/2014

MÉDIOCRATIE DIRECTE

2015-10-25T22:04:35+01:00BAO: 92|

VOTE SUR TRIPADVISOR ET CUISINE INDUSTRIELLE "SOUS-VIDE" MÉDIOCRATIE DIRECTE Un trimestre supplémentaire de tests où la présence d'assiettes "tout prêt" au "restaurant" m'a semblé encore plus flagrante! Froidement infligées au cochon de client sans aucun état d'âme, ni même une gouttelette de honte sur le front. Comme si c'était normal dans un "restaurant". Faut bien gagner sa vie, hein… Oui d'accord môssieur mais dites-moi: votre métier, c'est bien restaurateur-cuisinier non? Suffit de trainer dans les salons de la profession (SIRHA etc), seconde grande vitrine après le petit écran pour entendre l'argumentaire des VRP des dealers-fabricants Brake, Métro, Davigel, Transgourmet, Nestlé… totalement décomplexés dans leurs raisonnements commerciaux: "faut pas vous embêter… plus personne ne fait comme ça… les grands chefs l'utilisent…pourquoi pas vous?". Les prescripteurs-collaborateurs des industriels, par ailleurs moralisateurs dans les medias pour les besoins de leur bizness de façade, s'appellent Ducasse (SODEXO, Danone) Veyrat (SODEXO, Pomona, Madrange)… Robuchon (Fleury-Michon), [...]

2509/2014

ASSIETTES CHAUDES ET SAISON FROIDE

2015-10-25T21:53:04+01:00BAO: 91|

ASSIETTES CHAUDES ET SAISON FROIDE Météo ou contexte économique, beaucoup de restaurateurs se plaignent de "la saison estivale 2014". Tous? Non. Les référencés positifs du BàO s'en tirent plutôt pas mal, même si rien n'est facile. Parfois strictement saisonniers, les autres spéculent sur la manne touristique. Et bénéficient négativement de la "baisse du pouvoir d'achat du touriste" qui dépensent moins, ce qui tout bien réfléchi est presque une aubaine… je veux dire que le "touriste" pourrait avoir été viré de son boulot comme ses copains et au mois d'Aout, regarder la plage à la télé et bouffer au Mac Do de Massy-Palaiseau. Et puis à force de fourguer des moules-frites, des pizzas et des fondants au chocolat industriels à des coeff' indécents depuis 30 ans sur le littoral, rien d'étonnant que le "touriste" boude. Juste retour des choses que les bons restaurants s'en tirent plutôt bien. C'est une moyenne, et [...]

2506/2014

LA CENSURE POUR L’ÉCHAFAUD

2015-10-25T21:51:51+01:00BAO: 90|

TRIPADVISOR, LINTERNAUTE, CITYVOX… LA CENSURE POUR L'ÉCHAFAUD (LA LIBERTÉ SE FAIT LA MALLE) Ça ne sent pas bon, en ce moment. Quelques chefs parfois prompts à porter l'étendard de la liberté d'expression (surtout pour les autres) et qui suintent devant des journalistes que "toute critique est constructive" sortent les griffes et dégainent les avocats quand ils se font épingler sur un site de contributions comme Tripadvisor, pour ne citer que le leader du moment. La plupart des chefs référencés sur le Michelin ne supportent pas la critique! Surtout de la part de mécréants incultes de clients qui ont pris la peine de payer leur repas! Comme pour se protéger, ils brandissent alors généralement le fameux Guide Rouge comme un parafoudre contre les critiques des ignares de la chose cuisinée! A coups de menaces et parfois de procès, les toques obsédés du contrôle de la communication de leur petite entreprise soit [...]

2503/2014

LES COPAINS D’ABOOORD

2015-10-25T21:47:55+01:00BAO: 89|

LE RADEAU MICHELIN LES COPAINS D'ABOOORD Alors même que nous clôturons ce numéro du Bouche à Oreille au bout de 3 mois de belles surprises et de superbes déceptions ponctuées de magnifiques déconvenues sort le palmarès du Michelin 2014, fourni par sa douzaine de testeurs patentés pour un total de 4384 restaurants… soit pile-poil 365 restaurants par an et par cobaye! Un par jour, ouic-end et jours fériés compris! On ne va pas critiquer: il s'agit de notre propre rythme de croisière au BàO! Mais alors, pour quelle raison la plupart des établissements ne sont visités que tous les 3 ans? Un des mystères du fameux guide rouge dans lequel ne se retrouvent plus la majorité des amoureux du restaurant. C'est qu'un guide doit découvrir les nouvelles tables, renifler la tendance, s'inspirer de l'inédit et non le repousser. Tandis que le miche se cantonne à confirmer les chefs, adoubant leur [...]

2512/2013

PROTÉGER LA MÉDIOCRITÉ

2015-10-25T21:46:01+01:00BAO: 88|

PROTÉGER LA MÉDIOCRITÉ En général, ça se passe comme ça. Le service interne de livraison distribue chaque trimestre le "Bouche à Oreille". Notamment dans les Offices de Tourisme des départements couverts: Bouches-du Rhône, Var et un poil autour si affinités. La première fois, l'accueil est généralement des plus cordiaux: "ouiii! Super le BàO! J'adore! On le distribue avec plaisir!". Le trimestre suivant itou. Même qu'on laisse un peu plus pour satisfaire la demande grandissante. Et puis un jour, on s'entend dire "on va plus pouvoir distribuer le Bouche à Oreille". Et ça, ça ne trompe pas. Ce refus soudain de transmettre notre bonne parole sur papier afin d'informer (notamment) les touristes des pièges de restaurants en tout genre et des traquenards d'assiettes qui peuplent notre belle région nous apparait forcément suspect. Dernièrement, l'Office de Tourisme d'Apt (84) qui acceptait avec joie le BàO depuis une dizaine d'années me signale que [...]

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