« BÉRARD STORY »
FABLE VAROISE SPONSORISÉE PAR VAR-MATIN
(et payée par ses gentils lecteurs)
Vérifiez par vous-même! Rien que sur « les pages jaunes » non exhaustives, on compte 2829 restaurants! Cette année encore pendant l’été, les Bérard de la Cadière d’Azur (83) ont bénéficié des honneurs de Var Matin! Avec « Le Bistrot de Jef » annexe de l’Hostellerie de papa et maman Bérard. Samedi 28 juillet 2012! Précisons qu’en juillet et août, le journal a causé d’une table chaque jour! 60 tables sur les plus de 3000 que compte le département… soit 2% de chance pour un restaurateur d’être sélectionné par le photographe et le « testeur » de Var-Matin! Sauf que la statistique est fausse! S’il faut beaucoup de chance pour être tiré dans le chapeau, mieux vaut cultiver un sens aiguisé du copinage de réseau. Réseau dont les Bérard usent depuis bien longtemps. Le magma des médias locaux ou nationaux en général et Var-Matin en particulier ont une véritable affection pour l’Hôtel de la Cadière. Les esprits chagrins que nous sommes auront bien notés que les articles à sa gloire se comptent sur les doigts d’un millepattes!
Mais doit-on en vouloir à un commerçant de faire prospérer sa boutique? C’est du côté de la presse en général et de Var-Matin en particulier qu’il faut chercher la faute professionnelle… La fainéantise des journalistes! Habitués à recevoir les dossiers de presse des toques communicantes, les plumitifs en oublient d’être curieux! Car en rerererere-parlant des Bérard force louanges -et en plus en alignant de fausses affirmations comme « excellent rapport qualité prix »– le journaliste payé pour cirer les pompes de la toque se moque du lecteur. Pour mémoire, le café avec une écœurante pâte de fruit nous fut facturé 3€ lors d’un test au « Bistrot de Jef »! 20 francs! Jef qui rime avec coeff’! Ou encore « le poisson acheté directement aux pêcheurs du port de Sanary » qui fait partie du folklo non vérifié par les gratte-papier de Var-Matin! Quand on se courbe, forcément le regard porte moins loin. Une fois encore, les journalistes nous démontrent les limites du recopiage des dossiers de presse. L’exemple de « l’ami » Périco Legasse de l’hebdo « Marianne » épinglé durant l’été 2008* enfonce le clou du doute quant aux pratiques d’une profession qui baigne dans le levain de la fainéantise. Tandis que le restaurateur commun non rompu à l’exercice de com’ n’a d’autre moyen que de payer sa pub dans Var-Matin. Lui.
Damien et Olivier Gros