PAS « FÛTFÛT », LE PETIT FÛTÉ!
Un article de Var Matin du 21 novembre 2011 fait état d’un « contrôle d’initiative » effectué par des policiers dans un restaurant du centre-village de Sanary, le Galli. La journaliste Sonia Bonnin appuie sur la pédale du descriptif hygiénique*, indéniable caractéristique des « papiers » qui veulent choquer, faire « un exemple ». On n’est pas habitué. Même qu’on aimerait bien que ce genre de « reportages objectifs » écrasant sans états d’âme les sans-grades et les soutiers de la tambouille soient effectués avec le même zèle à l’endroit de tables bien en vues à Sanary, comme le magnifique hôtel 4 étoiles « Hostellerie La Farandole »: il a bénéficié de rédactionnels laudatifs, également sans état d’âme. Mais c’est demander beaucoup aux comptables de Var Matin prêts à tout pour boucler les fins de mois et continuer à subsister de la manne publicitaire des annonceurs… dont font partie également les communes!
Mais le plus distrayant est la poltronnerie caractérisée du Petit Futé: « Près de la porte d’entrée du restaurant, étaient vissées « deux plaques à l’effigie du Petit Futé. Pour les années 2010 et 2011″. Mais la direction du Petit Futé affirme que le restaurant n’est pas labellisé. Actuellement, Le Galli n’apparaît pas parmi les 14 adresses répertoriées à Sanary, visibles sur le site Internet du Petit futé. » Mais alors: d’où viennent les fameuses plaques? Héhé! Simplement Le Petit Futé les vend aux restaurateurs! La preuve ci-dessous! Et en couleur siouplait!
Depuis le temps que le BàO vous serine que le Petit Futé ne teste pas les restaurants qu’il référence! Ce n’est certes pas le seul guide mais c’est de lui qu’on cause! Mieux encore: La cuisinière du Galli installée à l’année depuis belle lurette est fortement appréciée des autochtones, et fut d’ailleurs testée avec succès par nos services en 2007 (N°62). Des habitués affirment qu’en plus de 20 repas pris au « Galli », ils ont toujours été satisfaits. Son flingage pas catholique (à qui profite le crime?) est d’autant plus dur à digérer.
Olivier Gros