La lettre recommandée commence par « troisième rappel » comme une lettre des impôts. Monsieur Aussenac semble ignorer que depuis la prise de la Bastille, bien des choses se sont passées en matière de presse et de droit à exprimer son opinion. Il confond diffamation avec avis négatif. Pourtant, il s’estime diffamé ! et il va se défendre écrit-il ! « en effet, une personne, laquelle ? vous ne me l’avez pas dévoilé dans votre courrier, se permet de dire des choses sur mon restaurant et que vous relatés (excusez nous lecteurs pour les fautes d’orthographe mais nous reproduisons le texte in extenso) sur votre revue le BAO. » On n’a pas à dévoiler, juste à prouver par une note de chez vous qui confirme bien notre passage en vos lieux. La STASI, c’est fini ! » Pensez-vous honnêtement q’une (écrit sans u) seule personne a tellement plus de connaissances (pourquoi il faut être plusieurs pour en avoir ?) dans le domaine gustatif que son appréciation puisse prévaloir sur tout le monde ». Une question simplement, vos clients ont-ils des connaissances particulières pour apprécier votre fricot ? Vous exigez à l’entrée de vous montrer un diplôme de connaissances ? Et ce « tout le monde », c’est qui ? Nous aussi, on demande des preuves ! Que monsieur « monde » se dévoile. Qu’il retire sa burka pour qu’on voit enfin qui est ce monsieur monde ! « Cette personne est souveraine dans sa décision. J’en sui éberlué ». Eberlué ? Tudieu comme vous y allez ! Au lieu de vous remettre en question, vous vous éberluez qu’on ait pu commettre cet acte ignoble, celui d’une mauvaise appréciation sur votre établissement ! Il est tellement beau à vos yeux et intouchable ! « Si vous êtes raisonnable (justement on ne l’est pas), il serait plus sage de revenir sur votre position en admettant qu’une seule personne a mal ajusté son jugement ». Au moment d’ajuster tout a bougé. Plusieurs personnes auraient donc découvert toute la science du chef ? les pépites qu’un seul n’aurait pas su découvrir, il est vrai qu’à plusieurs, c’est toujours meilleur ! moi aussi, je suis éberlué par d’aussi comiques propos ! « Je pense avoir été assez patient depuis la découverte de votre article injustifié, (enfin un connaisseur !) je vous propose de reconnaître que tout le monde peut se tromper (surtout nous) et faire en sorte de réparer les dommages que vous m’avez causés. » Le plus simple c’est d’avoir un peu de franchise et de me dire combien vous voulez ! mais attention ! on n’est pas bien riche. « Je vous laisse seul arbitre (mais voilà on n’a pas de sifflet !) de cette situation et je vous demande de bien vouloir nous faire connaître votre décision ». Quelle décision ? Il n’y en a qu’une mais vous n’y tenez pas tellement ! celle de vous retester. C’est la plus logique. Paul Bianco
Paul Bianco