Ce dimanche 17 février après-midi, le cobaye du BàO était au repos, vautré devant la télé à brûler ses calories en virtuel. Tennis, « Open de Marseille », finale. Comme beaucoup de compétitions sportives bardées de publicité, on a droit au trio des « b ». Entendez « banque-bouffe-bagnole ». Deux des sponsors alignés en périphérie du court de tennis reflétaient la stratégie alimentaire du XXIème siècle, déjà bien entamée fin du XXème. Haribo, le fabricant de bonbons et Sodexho, filiale d’un grand groupe distributeur de nourriture pour collectivités et sous-traitant reposant de nombreuses mairies qui préfèrent déléguer la mission de nourrir ses chères têtes blondes « à la cantine », un drame, mais passons. Voilà. D’un côté, faudrait éduquer nos gosses à manger sainement et de l’autre, les annonceurs « sportifs » du jour sont deux symboles agroalimentaires du manger rapide et mal. Si quelqu’un peut m’expliquer à quoi ça sert que Ducros se décarcasse, parce que j’ai du mal, des fois.
Olivier Gros