La Praline restaurant L’Isle-sur-La-Sorgue – Pour un encas vite-fait simple et sans prétentions dans les rues piétonnes, c’est le bon plan de la ville hyper-fréquentée en été. Pas tellement de courbettes à attendre d’un service bousculé, allez vous prendre pour des américains ailleurs. Et puis la jeune serveuse brune probablement saisonnière est adorable, un miracle en fin de saison dans une profession plombée par la démoralisation d’un personnel devenu rare à la motivation.
Bref! Mauricette rêvait d’une simple crêpe pour cause de canicule prolongée « mais quand même, faut manger », alors on vise ici. On s’est dit que puisqu’en entrant dans une « véritable crêperie » on en ressort souvent repus de balivernes au son des cornemuses et du pipeau, entrons dans une boutique qui ne paye pas de mine, ça peut pas être pire. Figurez-vous que c’était même mieux que chez un prétendant assermenté de la chose bretonne! Avec son pichet de cidre brut « bien fré », la dame au chapeau vert s’enfile goulûment la galette jambon/emmenthal, autrement dit une complète sans œuf. « Des œufs, j’en ai mangé 4 au petit-déj’ avec 6 croissants » qu’elle se justifie. Bref! Galette propre et sobre au contenu visible, une tranche de jambon proprette sur formage fondu, deux feuilles de salade verte sur le côté et le tour est joué: 6,5€ pour 14/20. Ma galette bretonne est une merveille. Non seulement par sa composition gourmande avec andouille de Guéméné en flagrant délit de générosité doublée d’une sauce moutarde à l’ancienne en grains émulsionnée. Rondelles d’andouille pas du genre débitées à la mandoline radine comme souvent chez les tauliers aux gestes comptables mal placés. Bravo! Que c’est bon et bien cuisiné! On reviendrait bien demain la fréquenter si on ne nous attendait pas ailleurs! 14,5/20 et 12€ mais ça les vaut! Juste que je préfère la galette plus croustillante, une autre école bretonne.
Et voilà le travail! Nous sommes restés un moment après vautrés sur nos chaises en terrasse pour voir défiler les pâles anglais bouche bée sous le soleil et les retraités désœuvrés trainer la sandale en regardant les gens, comme nous-mêmes le faisions en nous moquant.
La Praline restaurant L’Isle-sur-La-Sorgue – Pour un encas vite-fait simple et sans prétentions dans les rues piétonnes, c’est le bon plan de la ville hyper-fréquentée en été. Pas tellement de courbettes à attendre d’un service bousculé, allez vous prendre pour des américains ailleurs. Et puis la jeune serveuse brune probablement saisonnière est adorable, un miracle en fin de saison dans une profession plombée par la démoralisation d’un personnel devenu rare à la motivation.
Bref! Mauricette rêvait d’une simple crêpe pour cause de canicule prolongée « mais quand même, faut manger », alors on vise ici. On s’est dit que puisqu’en entrant dans une « véritable crêperie » on en ressort souvent repus de balivernes au son des cornemuses et du pipeau, entrons dans une boutique qui ne paye pas de mine, ça peut pas être pire. Figurez-vous que c’était même mieux que chez un prétendant assermenté de la chose bretonne! Avec son pichet de cidre brut « bien fré », la dame au chapeau vert s’enfile goulûment la galette jambon/emmenthal, autrement dit une complète sans œuf. « Des œufs, j’en ai mangé 4 au petit-déj’ avec 6 croissants » qu’elle se justifie. Bref! Galette propre et sobre au contenu visible, une tranche de jambon proprette sur formage fondu, deux feuilles de salade verte sur le côté et le tour est joué: 6,5€ pour 14/20. Ma galette bretonne est une merveille. Non seulement par sa composition gourmande avec andouille de Guéméné en flagrant délit de générosité doublée d’une sauce moutarde à l’ancienne en grains émulsionnée. Rondelles d’andouille pas du genre débitées à la mandoline radine comme souvent chez les tauliers aux gestes comptables mal placés. Bravo! Que c’est bon et bien cuisiné! On reviendrait bien demain la fréquenter si on ne nous attendait pas ailleurs! 14,5/20 et 12€ mais ça les vaut! Juste que je préfère la galette plus croustillante, une autre école bretonne.
Et voilà le travail! Nous sommes restés un moment après vautrés sur nos chaises en terrasse pour voir défiler les pâles anglais bouche bée sous le soleil et les retraités désœuvrés trainer la sandale en regardant les gens, comme nous-mêmes le faisions en nous moquant.