L’Authentique LM restaurant Vitrolles – On passe facilement devant sans prendre conscience de son existence, planqué au bout d’un bâtiment commercial pas récent adossé à l’étang et posé sur la RD 13 entre Rognac et Vitrolles. Depuis quand? Allez savoir, le lieu change souvent de taulier tant il est sévère à exploiter. Sauf que l’impétrante des lieux actuelle cuisine elle-même, économiquement rentable car évite d’embaucher un cuisinier. Elle a bien raison car c’est plutôt bon.
La preuve: la clientèle s’y précipite le midi et comme c’est pas grand malgré la terrasse, on se serre les coudes et la serveuse fait ce qu’elle peut, visiblement blasée tout en faisant l’effort d’une cordialité minimum: « vous avez réservé » avant même un bonjour réglementaire, même furtif. Cuisine ouverte, la patronne veille à la bonne marche du service du coin de l’œil. Ardoise sans véritables entrées proposées, plats « en direct ». Une huitaine, de bavette d’aloyau 180g à 16€ à entrecôte aloyau 250g pour 20€. Tartare de bœuf à 18,5€; un burger à 18€; omelette 14€ et des idées comme bol retour du marché aux crevettes, orzo à la menthe fraiche, tomates, olives noires, fêta, tagliatelles de courgettes grillées. Pas de pot avec ce bol, il mettra 50 minutes à arriver, bon sang que c’est long d’attendre dans le boucan de la petite salle et sa grande table à deux mètres qui cause fort, 90 décibels en permanence selon mon outil. Mais ça valait le coup de patienter: lit de salade verte fraiche en fond de jeu (ça fait du volume), langues d’oiseaux (orzo) barbouillées de (bon) balsamique et de menthe, fêta à la fête, tomates mûres, courgettes pas grillées, dodues crevettes de qualité et pas ces insupportables micro-crevettes en boite, même l’olive noire est agréable, pas du pneu comme souvent. Ensemble grassouillet et fruité, qui ne gratte pas sur la qualité des produits… et le pain est bon! 17€ et 14,5/20. Desserts à 7€ et sans ce boucan assommant qui vous déglingue l’envie, nectarines rôties au miel passaient à la casserole.
Bref! Maison victime de son succès, où on attend beaucoup pour un repas du midi mais pas de solution en vue pour y remédier. Impossible d’embaucher une personne supplémentaire en cuisine car il est impossible de faire 50% de chiffre d’affaires en plus pour la rémunérer. Les limites d’un genre dans le système économique. Et même si l’espace WC sert de stockage pour les dosettes de café, bravo pour la propreté des toilettes avec ses agréables serviettes éponge individuelles. Une façon de positivement marquer un territoire en affichant de saines ambitions.
L’Authentique LM restaurant Vitrolles – On passe facilement devant sans prendre conscience de son existence, planqué au bout d’un bâtiment commercial pas récent adossé à l’étang et posé sur la RD 13 entre Rognac et Vitrolles. Depuis quand? Allez savoir, le lieu change souvent de taulier tant il est sévère à exploiter. Sauf que l’impétrante des lieux actuelle cuisine elle-même, économiquement rentable car évite d’embaucher un cuisinier. Elle a bien raison car c’est plutôt bon.
La preuve: la clientèle s’y précipite le midi et comme c’est pas grand malgré la terrasse, on se serre les coudes et la serveuse fait ce qu’elle peut, visiblement blasée tout en faisant l’effort d’une cordialité minimum: « vous avez réservé » avant même un bonjour réglementaire, même furtif. Cuisine ouverte, la patronne veille à la bonne marche du service du coin de l’œil. Ardoise sans véritables entrées proposées, plats « en direct ». Une huitaine, de bavette d’aloyau 180g à 16€ à entrecôte aloyau 250g pour 20€. Tartare de bœuf à 18,5€; un burger à 18€; omelette 14€ et des idées comme bol retour du marché aux crevettes, orzo à la menthe fraiche, tomates, olives noires, fêta, tagliatelles de courgettes grillées. Pas de pot avec ce bol, il mettra 50 minutes à arriver, bon sang que c’est long d’attendre dans le boucan de la petite salle et sa grande table à deux mètres qui cause fort, 90 décibels en permanence selon mon outil. Mais ça valait le coup de patienter: lit de salade verte fraiche en fond de jeu (ça fait du volume), langues d’oiseaux (orzo) barbouillées de (bon) balsamique et de menthe, fêta à la fête, tomates mûres, courgettes pas grillées, dodues crevettes de qualité et pas ces insupportables micro-crevettes en boite, même l’olive noire est agréable, pas du pneu comme souvent. Ensemble grassouillet et fruité, qui ne gratte pas sur la qualité des produits… et le pain est bon! 17€ et 14,5/20. Desserts à 7€ et sans ce boucan assommant qui vous déglingue l’envie, nectarines rôties au miel passaient à la casserole.
Bref! Maison victime de son succès, où on attend beaucoup pour un repas du midi mais pas de solution en vue pour y remédier. Impossible d’embaucher une personne supplémentaire en cuisine car il est impossible de faire 50% de chiffre d’affaires en plus pour la rémunérer. Les limites d’un genre dans le système économique. Et même si l’espace WC sert de stockage pour les dosettes de café, bravo pour la propreté des toilettes avec ses agréables serviettes éponge individuelles. Une façon de positivement marquer un territoire en affichant de saines ambitions.