L’Univers Mezze restaurant La Garde – Cuisine libanaise annoncée. Au final rien de mémorable sinon le cocasse emplacement en cœur de zone et ses centaines d’entreprises avec plein de personnel affamé équipé de tickets-resto qui veut s’évader entre midi et deux. On pige vite un concept marketé par la patronne qui aime l’ordre et l’organisation, féminisation de la décoration et mets préparés en vitrine alignés. Grand écart alimentaire avec d’un côté des formules de mezzés froids et chauds servis sur de jolies petites tables coquettement dressées, et de l’autre des sandwichs libanais à emporter ou sur place avec ou sans frites.
Problème du jour: on se bouscule dans l’échoppe, on nous passe devant, et quand on passe devant Mauricette, elle n’aime pas, ça la contrarie, ça lui fait des digestions bruyantes pour son entourage, or je suis son entourage. Bref! Dans la pagaille d’organisation, Mauricette qui commençait à avoir mal à la tête et voulait en finir au plus tôt m’impose avec autorité le menu à partager à 18,90€ par personne: ça sera plus simple pour tout le monde » qu’elle dit. Ça finit par arriver, à commencer par nos deux assiettes garnies d’un excellent et tiède boulghour à la vermicelle à 14,5/20. Un jeune homme amène ensuite le plateau avec les victuailles que vous imaginez bien, je vous connais bande de gourmands: 9 tarraillettes de froids: 4 houmous différents, citron, betterave, nature, avocat. Caviar d’aubergine. Tzaziki. Tous ceux-là sont assez agréables mais infiniment trop broyés, comme si le mixeur s’était emballé, des purées. Et puis 4 houmous sur 9 mezzés froids, ça en dit beaucoup sur l’ambition comptable de la maison au cours du pois chiche sur le marché international. Taboulé libanais très persillé. Raheb, aubergine, tomate, cebette: le mieux à mon gout. 13/20 pour le froid. Côté chaud, excellente kefta brochette, tonique en persil. Le tawouk, trop sec poulet extra-plat mariné au citron en brochette. Le carré de pâte feuilletée avec viande hachée, oignons, huile de tournesol, épices et sauce s’appelle lahmé bajin, il est bien. Kebbe et falafel deux étouffe-chrétiens arides, encore de la semoule, encore du pois chiche. Quand on prétend au « fait maison 100% », on ne doit pas servir des trucs pareils au client. Bref! Le « chaud » me laisse un peu froid: 12/20 l’ensemble.
D’autant que pour 12€ l’assortiment de baklawa, dessert oriental péché mignon de la dame au chapeau vert, est loin de lui faire un minois ravi comme un santon. Une dizaine de micro-mignardises de sous-traitance pas faites ici (comme souvent) vendues au prix du caviar. 12/20 et passé de 12€ sur la carte à 14€ à la caisse! Adresse fébrile qui à être partout est nulle part, et qui vous embourbe dans un miel sémantique pour vous faire rêver d’ailleurs. Mais on reste tristement scotché au tarmac.
L’Univers Mezze restaurant La Garde – Cuisine libanaise annoncée. Au final rien de mémorable sinon le cocasse emplacement en cœur de zone et ses centaines d’entreprises avec plein de personnel affamé équipé de tickets-resto qui veut s’évader entre midi et deux. On pige vite un concept marketé par la patronne qui aime l’ordre et l’organisation, féminisation de la décoration et mets préparés en vitrine alignés. Grand écart alimentaire avec d’un côté des formules de mezzés froids et chauds servis sur de jolies petites tables coquettement dressées, et de l’autre des sandwichs libanais à emporter ou sur place avec ou sans frites.
Problème du jour: on se bouscule dans l’échoppe, on nous passe devant, et quand on passe devant Mauricette, elle n’aime pas, ça la contrarie, ça lui fait des digestions bruyantes pour son entourage, or je suis son entourage. Bref! Dans la pagaille d’organisation, Mauricette qui commençait à avoir mal à la tête et voulait en finir au plus tôt m’impose avec autorité le menu à partager à 18,90€ par personne: ça sera plus simple pour tout le monde » qu’elle dit. Ça finit par arriver, à commencer par nos deux assiettes garnies d’un excellent et tiède boulghour à la vermicelle à 14,5/20. Un jeune homme amène ensuite le plateau avec les victuailles que vous imaginez bien, je vous connais bande de gourmands: 9 tarraillettes de froids: 4 houmous différents, citron, betterave, nature, avocat. Caviar d’aubergine. Tzaziki. Tous ceux-là sont assez agréables mais infiniment trop broyés, comme si le mixeur s’était emballé, des purées. Et puis 4 houmous sur 9 mezzés froids, ça en dit beaucoup sur l’ambition comptable de la maison au cours du pois chiche sur le marché international. Taboulé libanais très persillé. Raheb, aubergine, tomate, cebette: le mieux à mon gout. 13/20 pour le froid. Côté chaud, excellente kefta brochette, tonique en persil. Le tawouk, trop sec poulet extra-plat mariné au citron en brochette. Le carré de pâte feuilletée avec viande hachée, oignons, huile de tournesol, épices et sauce s’appelle lahmé bajin, il est bien. Kebbe et falafel deux étouffe-chrétiens arides, encore de la semoule, encore du pois chiche. Quand on prétend au « fait maison 100% », on ne doit pas servir des trucs pareils au client. Bref! Le « chaud » me laisse un peu froid: 12/20 l’ensemble.
D’autant que pour 12€ l’assortiment de baklawa, dessert oriental péché mignon de la dame au chapeau vert, est loin de lui faire un minois ravi comme un santon. Une dizaine de micro-mignardises de sous-traitance pas faites ici (comme souvent) vendues au prix du caviar. 12/20 et passé de 12€ sur la carte à 14€ à la caisse! Adresse fébrile qui à être partout est nulle part, et qui vous embourbe dans un miel sémantique pour vous faire rêver d’ailleurs. Mais on reste tristement scotché au tarmac.