L’Entr’potes restaurant Hyères – Le cœur de ville de la balnéaire cité n’est déjà pas simple pour un restaurant avec des velléités de qualité, alors vous pensez bien que tenir table planquée dans une ZAC hors hordes touristiques et ses meutes de moules-friteurs relève de la provocation pure. Sauf que la douce aventure dure depuis 2016 pour Odile Gautier. Femme au caractère bien trempé, autant le savoir. Son charme tient (aussi) à son exigence d’habile restauratrice qui sait lire les attentes des gourmands: du balèze bistrotier avec un chef qui taquine la marmite.
La maison que les modernistes rebaptiseraient « concept-store » avec sa déco vitaminée de brocante et d’objets recyclés fait souvent le plein. Pourquoi? Entrées dès 7,5€. Et des salades, quelques pâtes, poissons ou viandes cuisinées de boucher entre 12,90€ et 29,90€ pour la sole meunière de 400 grammes: tartare, entrecôte, carpaccio d’Angus frais, pièces du boucher, burger lardé, andouillette 5A, rognons de veau, calamars à l’armoricaine, gambas flambées, raie aux câpres, harengs pomme à l’huile, blanquette de veau, aïoli… Vous le verriez à l’ouvrage derrière son passe le ténor de la gamelle Christian Choplin, 70 balais et il n’arrête pas une seconde de mouliner, l’œil vif heureux comme un apprenti qui aime son métier. Les jeunes: prenez des notes. Bref! Pour fêter le moment, Mauricette s’était faite des frisettes et laisser pousser une barbichette. Avec son chapeau vert, ça lui donnait un air Napoléon III, un contemporain à elle. Elle replonge dans les calamars en persillade après hésitation avec les cuisses de grenouilles. « J’en ai déjà deux » qu’elle a dit. Le chef cuisine le céphalopode décapode à la poêle et au gras persillé, ça lui donne ce gout de mitonné gourmand qu’on sauce avec le pain. Riz basmati. 14,5/20 et 18,90€. Depuis le temps que j’entendais parler de lui, fallait bien un jour me le coffrer dans le tiroir à poulets: le couscous royal du jeudi! Quand il m’arrive sous le nez, je tente de le décoder. Marocain? Tunisien? Algérien? Qu’importe! L’odeur vous rattrape, on oublie tout, on s’en fout. Semoule moyenne déliée bonus raisins de Corinthe, boulettes maison mentholée, merguez balèze, poulet de belle tenue (ça change) et collier d’agneau lui aussi fignolé à la poêle. Tonique bouillon du jour tomaté, un tas de légumes frais référencés. Un « royal » royal, habile et digeste par expérience. Ça change des couscous de contrebande multi-réchauffés qu’on digère pendant 3 jours. La (bonne) danse du ventre, c’est ici pour 15/20 et 18,90€. Classique tiramisu au café et salade de fruits frais du jour complètent le tableau: 7,5€ et 14,5/20.
Voici la belle idylle que propose Odile Gautier, bien secondée en salle par un service à réaction tout sourire. Gamelle gourmande, terrasse repensée, salle privée, groupes acceptés, tant que ça dure faut en profiter. Oui c’est ça: comme pour le reste les copains!
L’Entr’potes restaurant Hyères – Le cœur de ville de la balnéaire cité n’est déjà pas simple pour un restaurant avec des velléités de qualité, alors vous pensez bien que tenir table planquée dans une ZAC hors hordes touristiques et ses meutes de moules-friteurs relève de la provocation pure. Sauf que la douce aventure dure depuis 2016 pour Odile Gautier. Femme au caractère bien trempé, autant le savoir. Son charme tient (aussi) à son exigence d’habile restauratrice qui sait lire les attentes des gourmands: du balèze bistrotier avec un chef qui taquine la marmite.
La maison que les modernistes rebaptiseraient « concept-store » avec sa déco vitaminée de brocante et d’objets recyclés fait souvent le plein. Pourquoi? Entrées dès 7,5€. Et des salades, quelques pâtes, poissons ou viandes cuisinées de boucher entre 12,90€ et 29,90€ pour la sole meunière de 400 grammes: tartare, entrecôte, carpaccio d’Angus frais, pièces du boucher, burger lardé, andouillette 5A, rognons de veau, calamars à l’armoricaine, gambas flambées, raie aux câpres, harengs pomme à l’huile, blanquette de veau, aïoli… Vous le verriez à l’ouvrage derrière son passe le ténor de la gamelle Christian Choplin, 70 balais et il n’arrête pas une seconde de mouliner, l’œil vif heureux comme un apprenti qui aime son métier. Les jeunes: prenez des notes. Bref! Pour fêter le moment, Mauricette s’était faite des frisettes et laisser pousser une barbichette. Avec son chapeau vert, ça lui donnait un air Napoléon III, un contemporain à elle. Elle replonge dans les calamars en persillade après hésitation avec les cuisses de grenouilles. « J’en ai déjà deux » qu’elle a dit. Le chef cuisine le céphalopode décapode à la poêle et au gras persillé, ça lui donne ce gout de mitonné gourmand qu’on sauce avec le pain. Riz basmati. 14,5/20 et 18,90€. Depuis le temps que j’entendais parler de lui, fallait bien un jour me le coffrer dans le tiroir à poulets: le couscous royal du jeudi! Quand il m’arrive sous le nez, je tente de le décoder. Marocain? Tunisien? Algérien? Qu’importe! L’odeur vous rattrape, on oublie tout, on s’en fout. Semoule moyenne déliée bonus raisins de Corinthe, boulettes maison mentholée, merguez balèze, poulet de belle tenue (ça change) et collier d’agneau lui aussi fignolé à la poêle. Tonique bouillon du jour tomaté, un tas de légumes frais référencés. Un « royal » royal, habile et digeste par expérience. Ça change des couscous de contrebande multi-réchauffés qu’on digère pendant 3 jours. La (bonne) danse du ventre, c’est ici pour 15/20 et 18,90€. Classique tiramisu au café et salade de fruits frais du jour complètent le tableau: 7,5€ et 14,5/20.
Voici la belle idylle que propose Odile Gautier, bien secondée en salle par un service à réaction tout sourire. Gamelle gourmande, terrasse repensée, salle privée, groupes acceptés, tant que ça dure faut en profiter. Oui c’est ça: comme pour le reste les copains!