Gaudefroy le Bistrot restaurant Sanary – Le personnel vous accueille avec le sourire à 13h40, autant vous dire qu’on est loin du registre à pigeons de la brochette d’escrocs de la tambouille balnéaire alignés sur le strict littoral. Chapeau bas à la direction de recruter un personnel sérieux et de savoir le garder, parfois. Rappel: restaurant mitoyen des machines (à sous) depuis la fin d’été 2018, attenant au récent Casino de jeu de Sanary et donc vous l’aurez compris, éloigné des hordes plagistes.
Toujours la formule du midi (sauf dimanche et jours fériés) passée de 15€ (en 2018) à 16€: bravo pour l’effort tarifaire. Le menu à 32€ est lui passé à 36€ avec plus de choix. La carte avec 6 entrées dès 14€ et 9 plats de 22€ à 33€. Viandes de provenance France sauf l’Angus (Irlande) mais le maillon très faible est le magret UE: roumain? Bulgare? Je ne prendrais donc pas de demi-magret à 29€ à la carte, à ce tarif la direction pourrait proposer un magret français non? Mauricette saisit la possibilité du plat du jour pièce de bœuf, légumes de saison en l’occurrence une bavette avec purée et légumes. Casino de jeu ou pas, la dame au chapeau vert a joué un bon numéro: viande rouge sans impaire et passe un bon moment. Cuite saignante comme demandée, joliment bronzée au grill, légumes grillés natures et dans son bol, la purée moulinée est délicieusement beurrée. Juste un peu croutée dessus, pour cause de mise en place le matin, ça va plus vite à sortir quand afflue la foule. M’enfin à ce tarif là (16€) le plat de la formule est sérieux: 14,5/20. Moi? Un plat à la carte pour voir. Pas de magret UE mais risotto de fregola crémeux aux langoustines, écume agrume romarin et copeaux de Parmesan. La fregola est une pâte d’origine sarde comme de la graine de couscous, en plus grosse. Assiette copieuse et crémeuse, agrume et romarin ont du caractère. Pas de copeaux de Parmesan visibles: oubliés? Et puis les langoustines. Je mesure la délicatesse d’un cuisinier à son travail sur la langoustine. Les 6/8 font une ronde, comme des bonbons cuits à la perfection, colorées de l’omoplate et souples à cœur, une merveille. Quand c’est ainsi, je zappe les détails qui font de l’ombre au tableau, même pour 26€: 15,5/20. On retombe dans la réalité économique de la formule à 16€ de Mauricette avec le café gourmet doté de deux mignardises maison. Une verrine chocolatée avec chantilly congelée et une micro tartelette mollasse de je ne sais quoi, les deux sorties trop froides et molles. Un côté « fond de tiroir » de banquets d’anciens combattants ou dans le genre. Regrettable. 11/20.
Un restaurant « old school » doublé d’un plan anti-stress adaptée à la séduction de votre belle-mère en lui tapant dans l’œil. De rien, je ne fais que mon travail.
Gaudefroy le Bistrot restaurant Sanary – Le personnel vous accueille avec le sourire à 13h40, autant vous dire qu’on est loin du registre à pigeons de la brochette d’escrocs de la tambouille balnéaire alignés sur le strict littoral. Chapeau bas à la direction de recruter un personnel sérieux et de savoir le garder, parfois. Rappel: restaurant mitoyen des machines (à sous) depuis la fin d’été 2018, attenant au récent Casino de jeu de Sanary et donc vous l’aurez compris, éloigné des hordes plagistes.
Toujours la formule du midi (sauf dimanche et jours fériés) passée de 15€ (en 2018) à 16€: bravo pour l’effort tarifaire. Le menu à 32€ est lui passé à 36€ avec plus de choix. La carte avec 6 entrées dès 14€ et 9 plats de 22€ à 33€. Viandes de provenance France sauf l’Angus (Irlande) mais le maillon très faible est le magret UE: roumain? Bulgare? Je ne prendrais donc pas de demi-magret à 29€ à la carte, à ce tarif la direction pourrait proposer un magret français non? Mauricette saisit la possibilité du plat du jour pièce de bœuf, légumes de saison en l’occurrence une bavette avec purée et légumes. Casino de jeu ou pas, la dame au chapeau vert a joué un bon numéro: viande rouge sans impaire et passe un bon moment. Cuite saignante comme demandée, joliment bronzée au grill, légumes grillés natures et dans son bol, la purée moulinée est délicieusement beurrée. Juste un peu croutée dessus, pour cause de mise en place le matin, ça va plus vite à sortir quand afflue la foule. M’enfin à ce tarif là (16€) le plat de la formule est sérieux: 14,5/20. Moi? Un plat à la carte pour voir. Pas de magret UE mais risotto de fregola crémeux aux langoustines, écume agrume romarin et copeaux de Parmesan. La fregola est une pâte d’origine sarde comme de la graine de couscous, en plus grosse. Assiette copieuse et crémeuse, agrume et romarin ont du caractère. Pas de copeaux de Parmesan visibles: oubliés? Et puis les langoustines. Je mesure la délicatesse d’un cuisinier à son travail sur la langoustine. Les 6/8 font une ronde, comme des bonbons cuits à la perfection, colorées de l’omoplate et souples à cœur, une merveille. Quand c’est ainsi, je zappe les détails qui font de l’ombre au tableau, même pour 26€: 15,5/20. On retombe dans la réalité économique de la formule à 16€ de Mauricette avec le café gourmet doté de deux mignardises maison. Une verrine chocolatée avec chantilly congelée et une micro tartelette mollasse de je ne sais quoi, les deux sorties trop froides et molles. Un côté « fond de tiroir » de banquets d’anciens combattants ou dans le genre. Regrettable. 11/20.
Un restaurant « old school » doublé d’un plan anti-stress adaptée à la séduction de votre belle-mère en lui tapant dans l’œil. De rien, je ne fais que mon travail.