Le Bistrot de la Pastière restaurant à Châteauneuf-de-Gadagne – Sage village de remparts et ruelles, à mi-chemin d’Avignon et l’Isle-sur-la-Sorgue, chut, ne le dites à personne. Y réussir dans le registre « brasserie de qualité » était provocateur, ce que n’est pourtant pas Philippe Gouven. Lui observe et agit. Ce quinqua natif d’ici et déjà cofondateur de la voisine Maison de Celou s’est dit: « quand c’est bon les locaux adoptent et l’affamé vient de loin ». Qu’il a raison! De travaux d’embellissement en aménagements fins, la fière adresse domine désormais le panorama du canton! Au sens propre comme au figuré! Pour « être vu », les deux villes voisines citées au-dessus feront l’affaire, VIP et antiquaires. Si c’est « pour voir », la terrasse panoramique ombragée d’ici fera le job. Pour boire aussi: coquetails ou un des flacons de la collection de la maison largement déclinée au verre. Question gamelle, pas de couscous le mardi, de paella le mercredi, de poulet basquaise le jeudi et d’aïoli le vendredi!
Du génie: épris de gastronomie espagnole et des (bons) tapas, Philippe Gouven propose des entrées inspirées en deux formats de liberté. Toujours les « calamars frits sauce tartare » émincés/farinés puis frits. Naaan: pas ces horribles et grasses rondelles congelées comme partout! Et sauce faite ici les amis! Impec pour mettre la bouche en jambes! 15/20 et 7€. Itou pour Mauricette avec « poivrons marinés à l’huile d’olive, anchois, câpres ». Dressage appliqué circulaire, poivrons rouges traités ici et sans peau, pickles d’oignons, points de pesto, fenouil à la mandoline… on dirait le Suuud! 15/20 et 5,5€. Ensuite Mauricette a ferré (huhu) « le morceau dans l’échine de cochon Duroc cuit en 2 façons (Espagne) », poêlé puis fignolé au four. Il n’en fait pas trop à la mirette, sage. Une simple grillade oui, mais la recouvrir de salade verte un tel morceau de qualité est un peu dommage. Le bol de garnitures légumières travaillées rattrape: 14,5/20 pour 22,50€. « L’arrivage du mareyeur » du jour: c’est pas moi qui l’a fait, mais c’est moi qui l’a mangé! Un beau « filet de bar sauce vierge, petits pois et pickles, oignons farcis et mousseline de petits pois ». La parfaite sauce estivale ne noie pas le poisson (un comble!), délicieux légumes, cuissons justes et nettes, vraiment beau. 18€ le bijou grand frais et 15,5/20 pour la note. Comme l’écrit la maison « pour une faim en douceur » dessert du jour: « tartelette aux fruits rouges », excellente sinon l’abondance de crème fouettée en plein été. 15/20 et 7€ pour ce dessert « façon boutique » de belle qualité.
Une sérieuse « cuisine des Suds » aux produits (très) doués, service volontaire, salle cosy en hiver, salon avec fauteuils côté comptoir pour s’échouer, grande terrasse couverte à l’année et l’autre, uniquement l’été. Oui je sais: l’été ici, c’est souvent toute l’année.
Le Bistrot de la Pastière restaurant à Châteauneuf-de-Gadagne – Sage village de remparts et ruelles, à mi-chemin d’Avignon et l’Isle-sur-la-Sorgue, chut, ne le dites à personne. Y réussir dans le registre « brasserie de qualité » était provocateur, ce que n’est pourtant pas Philippe Gouven. Lui observe et agit. Ce quinqua natif d’ici et déjà cofondateur de la voisine Maison de Celou s’est dit: « quand c’est bon les locaux adoptent et l’affamé vient de loin ». Qu’il a raison! De travaux d’embellissement en aménagements fins, la fière adresse domine désormais le panorama du canton! Au sens propre comme au figuré! Pour « être vu », les deux villes voisines citées au-dessus feront l’affaire, VIP et antiquaires. Si c’est « pour voir », la terrasse panoramique ombragée d’ici fera le job. Pour boire aussi: coquetails ou un des flacons de la collection de la maison largement déclinée au verre. Question gamelle, pas de couscous le mardi, de paella le mercredi, de poulet basquaise le jeudi et d’aïoli le vendredi!
Du génie: épris de gastronomie espagnole et des (bons) tapas, Philippe Gouven propose des entrées inspirées en deux formats de liberté. Toujours les « calamars frits sauce tartare » émincés/farinés puis frits. Naaan: pas ces horribles et grasses rondelles congelées comme partout! Et sauce faite ici les amis! Impec pour mettre la bouche en jambes! 15/20 et 7€. Itou pour Mauricette avec « poivrons marinés à l’huile d’olive, anchois, câpres ». Dressage appliqué circulaire, poivrons rouges traités ici et sans peau, pickles d’oignons, points de pesto, fenouil à la mandoline… on dirait le Suuud! 15/20 et 5,5€. Ensuite Mauricette a ferré (huhu) « le morceau dans l’échine de cochon Duroc cuit en 2 façons (Espagne) », poêlé puis fignolé au four. Il n’en fait pas trop à la mirette, sage. Une simple grillade oui, mais la recouvrir de salade verte un tel morceau de qualité est un peu dommage. Le bol de garnitures légumières travaillées rattrape: 14,5/20 pour 22,50€. « L’arrivage du mareyeur » du jour: c’est pas moi qui l’a fait, mais c’est moi qui l’a mangé! Un beau « filet de bar sauce vierge, petits pois et pickles, oignons farcis et mousseline de petits pois ». La parfaite sauce estivale ne noie pas le poisson (un comble!), délicieux légumes, cuissons justes et nettes, vraiment beau. 18€ le bijou grand frais et 15,5/20 pour la note. Comme l’écrit la maison « pour une faim en douceur » dessert du jour: « tartelette aux fruits rouges », excellente sinon l’abondance de crème fouettée en plein été. 15/20 et 7€ pour ce dessert « façon boutique » de belle qualité.
Une sérieuse « cuisine des Suds » aux produits (très) doués, service volontaire, salle cosy en hiver, salon avec fauteuils côté comptoir pour s’échouer, grande terrasse couverte à l’année et l’autre, uniquement l’été. Oui je sais: l’été ici, c’est souvent toute l’année.