Le Comptoir de l’Eouvé restaurant Coudoux – A chaque service dans le temple gourmand de Karen Favre et Stéphane Almela, une procession de fervents pratiquants se pose et reçoit son pain béni. Amène Karen. Et vous, qu’attendez-vous? Vous ne vous sentez pas seuls? Depuis les années démarrées à Ventabren sur le plateau (l’Eouvé), Karen Favre entretient mieux que jamais la braise d’une cuisine gouteuse et créative, inspirée. Plus facile à dire qu’à faire. Une fois l’an se pointe le cobaye que je suis au gaillard appétit pour donner un avis. Tandis que toute l’année, la cheffe mouline du ciboulot sans rien céder à la facilité.
A l’ardoise, jamais de consensuel niais, parfois de l’intemporel réapproprié à sa sauce du moment, du grand frais en particulier les fruits et légumes, le poisson, la viande et même les herbes et les fleurs, oui, on ne dit jamais assez que les fleurs sont importantes dans notre vie. Oh mais, je poétise? Bref! Exit le menu-carte obligé: 5 entrées à 14€, 6 plats à 24€, 5 desserts à 10€ au moment où je vous cause. Du festif gourmand sous la dent, du gigot top niveau qui vous ensorcelle la moelle avec les asperges blanches des Landes, crème brûlée Cabécou, réductions d’oignons grillés » dans une somme de savoureux détails qui amènent au 16,5/20. En voyant arriver de loin son assiette tarte tatin base moutarde, boudin noir Galabart, oignons confit et Roquefort, Mauricette se lève en chantant « tiens-tiens-voilà du boudin » avec la rugueuse délicatesse d’un légionnaire enroué. Les moineaux des platanes de la terrasse ont bien ri, les autres attablés ont poliment souri. Son entrée? 16/20. Mon cordon bleu de veau de l’Aveyron, au jambon blanc, sauge, gratiné raclette et pleurotes de Coudoux est extra de préparation et pèche par générosité de la viande, épaisse. 15/20. Floral dumpling maison (ravioli) au poulet fermier, herbes et fromage frais, aubergine, bouillon à l’asiatique, une gourmandise exquise qui enchante la canonnière du Yang-Tsé de la dame au chapeau vert. Le rêve est que tous les restaurants asiatiques en France utilisent de tels produits. 16/20. Finition réussie avec crème brûlée hysope et génépi, terre sucrée au basilic/cannelle. Faut le voir pour le croire, et l’avoir sous le nez pour le manger: 16/20 pour les gouts et les textures joueuses, un des secrets de la joyeuse maison.
Raffiné, sain, copieux, convivial avec un Stéphane Almela heureux de vous rendre heureux: ça fait une moyenne dans le canton d’Aix-en-Provence avec les prétentieux toqués partisans du gigot de moucheron d’où on sort la faim au bedon et la tirelire pompée jusqu’au dernier denier. Notez que la clientèle avisée de la douée boutique n’a toujours pas compris l’absence assourdissante de cette table dans les guides gastronomiques sérieux. Enfin bon. Il était une fois dans le village de Provence appelé Coudoux ce formidable restaurant, comme une maison du bonheur gourmand. Une rareté.
Le Comptoir de l’Eouvé restaurant Coudoux – A chaque service dans le temple gourmand de Karen Favre et Stéphane Almela, une procession de fervents pratiquants se pose et reçoit son pain béni. Amène Karen. Et vous, qu’attendez-vous? Vous ne vous sentez pas seuls? Depuis les années démarrées à Ventabren sur le plateau (l’Eouvé), Karen Favre entretient mieux que jamais la braise d’une cuisine gouteuse et créative, inspirée. Plus facile à dire qu’à faire. Une fois l’an se pointe le cobaye que je suis au gaillard appétit pour donner un avis. Tandis que toute l’année, la cheffe mouline du ciboulot sans rien céder à la facilité.
A l’ardoise, jamais de consensuel niais, parfois de l’intemporel réapproprié à sa sauce du moment, du grand frais en particulier les fruits et légumes, le poisson, la viande et même les herbes et les fleurs, oui, on ne dit jamais assez que les fleurs sont importantes dans notre vie. Oh mais, je poétise? Bref! Exit le menu-carte obligé: 5 entrées à 14€, 6 plats à 24€, 5 desserts à 10€ au moment où je vous cause. Du festif gourmand sous la dent, du gigot top niveau qui vous ensorcelle la moelle avec les asperges blanches des Landes, crème brûlée Cabécou, réductions d’oignons grillés » dans une somme de savoureux détails qui amènent au 16,5/20. En voyant arriver de loin son assiette tarte tatin base moutarde, boudin noir Galabart, oignons confit et Roquefort, Mauricette se lève en chantant « tiens-tiens-voilà du boudin » avec la rugueuse délicatesse d’un légionnaire enroué. Les moineaux des platanes de la terrasse ont bien ri, les autres attablés ont poliment souri. Son entrée? 16/20. Mon cordon bleu de veau de l’Aveyron, au jambon blanc, sauge, gratiné raclette et pleurotes de Coudoux est extra de préparation et pèche par générosité de la viande, épaisse. 15/20. Floral dumpling maison (ravioli) au poulet fermier, herbes et fromage frais, aubergine, bouillon à l’asiatique, une gourmandise exquise qui enchante la canonnière du Yang-Tsé de la dame au chapeau vert. Le rêve est que tous les restaurants asiatiques en France utilisent de tels produits. 16/20. Finition réussie avec crème brûlée hysope et génépi, terre sucrée au basilic/cannelle. Faut le voir pour le croire, et l’avoir sous le nez pour le manger: 16/20 pour les gouts et les textures joueuses, un des secrets de la joyeuse maison.
Raffiné, sain, copieux, convivial avec un Stéphane Almela heureux de vous rendre heureux: ça fait une moyenne dans le canton d’Aix-en-Provence avec les prétentieux toqués partisans du gigot de moucheron d’où on sort la faim au bedon et la tirelire pompée jusqu’au dernier denier. Notez que la clientèle avisée de la douée boutique n’a toujours pas compris l’absence assourdissante de cette table dans les guides gastronomiques sérieux. Enfin bon. Il était une fois dans le village de Provence appelé Coudoux ce formidable restaurant, comme une maison du bonheur gourmand. Une rareté.