Les Kalli’s restaurant Draguignan – Au 1er coup d’œil, lui dénote sur la Place du Marché, joue positivement l’original au milieu de ce qu’il faut nommer « la banalité alimentaire » de son proche environnement. Confirmation immédiate à lire l’inédite proposition de plats, ce qui ne veut pas dire du n’importe quoi. Et visiblement non piochée dans les catalogues de sous-traitance de bouffe en sachets à réchauffer pour restaurateur fainéant qui ouvre sa boutique à pigeons à 11h45. Ici: blanquette de rougets grondins au riz de Camargue, tartare de Blonde d’Aquitaine patates au romarin, risotto camarguais artichaut/pécorino… la terrasse exonérée de bagnoles séduit mais l’intérieur permet de mieux voir et observer, d’entendre et écouter, de prendre le pouls et le rythme d’une maison.
Peu de temps que la serveuse officie visiblement ici, la patronne cuisinière la soutient en salle tout en cuisinant à l’étage, fait les allers-retours par l’escalier, ne ménage pas sa peine et toujours avec le sourire. La carte de la semaine propose aussi des entrées. Tentation de saison avec les beignets de fleurs de courgette & sauce au yaourt à la grecque. Une généreuse ardoise d’une dizaine d’exemplaires. Aïe: beignets gorgés d’huile, lourds, ils ont fait buvards, ont probablement absorbé toute l’huile de la poêle. La sauce au yaourt éclaircit le panorama, pas fini toutefois. 13/20 et 12€. Séance rattrapage avec asperges grillées et crème de pois chiche. Une dizaine d’exemplaires de vertes encore croquantes, vapeur et non « grillées » comme annoncées, nature. La crème de pois chiche est une terrine sableuse bien peu agréable, trop rustique, totalement incompatible avec l’asperge. Inspiration: j’ai lubrifié avec la crème au yaourt restante de mon plat précédent. M’enfin pour 5€ une dizaine d’asperges même non calibrées, à ce tarif d’ami, je les mange crues. 13/20. Alors oui, « bonne table » car la cuisine est saine, volontaire voire militante. On veut des tables comme ça, qui prennent des risques, vous attire dans un univers propre.
Faudra juste rectifier, que les cuisines goutent les plats avant de les servir aux clients. Et donner du pain à table. Ce sont des choses qui se font au restaurant. Et puis à l’intérieur, les chaises et tables de camping ne sont pas pratiques du tout. Trois fois mes couverts sont tombés au sol en passant entre les claires-voies de ma table de camping. Ah oui! Infusions faites maison, fruitées et rafraichissantes l’été!
Les Kalli’s restaurant Draguignan – Au 1er coup d’œil, lui dénote sur la Place du Marché, joue positivement l’original au milieu de ce qu’il faut nommer « la banalité alimentaire » de son proche environnement. Confirmation immédiate à lire l’inédite proposition de plats, ce qui ne veut pas dire du n’importe quoi. Et visiblement non piochée dans les catalogues de sous-traitance de bouffe en sachets à réchauffer pour restaurateur fainéant qui ouvre sa boutique à pigeons à 11h45. Ici: blanquette de rougets grondins au riz de Camargue, tartare de Blonde d’Aquitaine patates au romarin, risotto camarguais artichaut/pécorino… la terrasse exonérée de bagnoles séduit mais l’intérieur permet de mieux voir et observer, d’entendre et écouter, de prendre le pouls et le rythme d’une maison.
Peu de temps que la serveuse officie visiblement ici, la patronne cuisinière la soutient en salle tout en cuisinant à l’étage, fait les allers-retours par l’escalier, ne ménage pas sa peine et toujours avec le sourire. La carte de la semaine propose aussi des entrées. Tentation de saison avec les beignets de fleurs de courgette & sauce au yaourt à la grecque. Une généreuse ardoise d’une dizaine d’exemplaires. Aïe: beignets gorgés d’huile, lourds, ils ont fait buvards, ont probablement absorbé toute l’huile de la poêle. La sauce au yaourt éclaircit le panorama, pas fini toutefois. 13/20 et 12€. Séance rattrapage avec asperges grillées et crème de pois chiche. Une dizaine d’exemplaires de vertes encore croquantes, vapeur et non « grillées » comme annoncées, nature. La crème de pois chiche est une terrine sableuse bien peu agréable, trop rustique, totalement incompatible avec l’asperge. Inspiration: j’ai lubrifié avec la crème au yaourt restante de mon plat précédent. M’enfin pour 5€ une dizaine d’asperges même non calibrées, à ce tarif d’ami, je les mange crues. 13/20. Alors oui, « bonne table » car la cuisine est saine, volontaire voire militante. On veut des tables comme ça, qui prennent des risques, vous attire dans un univers propre.
Faudra juste rectifier, que les cuisines goutent les plats avant de les servir aux clients. Et donner du pain à table. Ce sont des choses qui se font au restaurant. Et puis à l’intérieur, les chaises et tables de camping ne sont pas pratiques du tout. Trois fois mes couverts sont tombés au sol en passant entre les claires-voies de ma table de camping. Ah oui! Infusions faites maison, fruitées et rafraichissantes l’été!