Chirimol restaurant La Ciotat – J’attendais tant du nouveau propriétaire. Peut-être trop. Après l’ancien taulier prétentiard testé fin 2019, l’actuel sait des choses de la cuisine. Alors quoi? Que pasa? La cuisine évoque l’Amérique du Sud. Monsieur est en haut qui fait du gâteau, madame est en bas qui m’fait du tracas. Accueil ou service, elle est avare en pédagogie, faut lui tirer les vers du nez pour avoir des infos sur les noms de plats alambiqués, on n’y comprend rien. Elle n’en a rien à battre comme dit l’autre.
Alors on questionne, on questionne encore pour en savoir un peu plus, si c’est pimenté, épicé, histoire de ne pas taper à côté vu que les plats sont vendus entre 22€ et 27€ quand même. M’enfin quoi! Quand on entre dans ce type de boutique exotique, on veut être pris par la main, emmené en voyage, dorloté du fantasme! Penses-tu amigo: elle porte sa croix! Je sais: la restauration n’est pas un métier facile. Au début, j’ai mis l’attitude négative sur le compte d’une chaleur considérable: 35 degrés dans la jolie petite salle. La climatisation est éteinte. Mais la serveuse bénéficie de l’air d’un ventilateur efficient uniquement dans sa direction, c’est-à-dire en direction du tiroir-caisse. Or le client ne mange pas derrière le tiroir-caisse. Voyez? Ça y est je m’énerve. Allez hop. On mange. Quoi? Une dizaine de mini entrées de 5€ à 9€ de consonance hispanique. En l’absence d’explications convenables, je me lance sur antikuchos dé pollo crema maïs. Sous-titré pour la compréhension: poulet marinée croquant au saté rojo pico dé gallo. Hein? Faudrait un sous-titre de sous-titre. Des morceaux coupés de blanc de poulet sec, un peu comme du poulet croustillant chinois. Une sauce très sucrée comme une sauce soja, cacahuètes poêlées (bien) et énormes grains de maïs. Copieux et roboratif, cebette et sauce jaune pointilliste complète le tableau. 13/20. Et 7€. Mon plat s’appelle chuletas d’agneau. Sous-titré côtelettes d’agneau marinade brutal au saté salsa diablita, frite de patate douce. A ma demande du pays d’origine de ce plat, la serveuse répond de derrière son comptoir ventilé « chais pas, je crois l’Equateur ». Ben dis donc. Vivement cet hiver qu’on parte en vacances au Bahamas pour ne plus voir ses abrutis de clients qui posent des questions idiotes! Sous mon pif, deux côtelettes secondes et deux côtelettes TBone dures. Pas l’os, la chair. Agneau de qualité faiblarde. De toute façon, les morceaux sont laqués d’une sauce équivalente à celle de mon entrée, trop sucrée, cacahuètes et maïs… Merci pour l’information préalable madame la serveuse! Une mini-cocotte avec une brunoise de tomate avec oignons rouges, coriandre et huile d’olive apporte un peu de légèreté à l’idée à 24€, frites de patate douce comprises et croustillantes. 11/20 et 24€, boum dans la calebasse.
Je sors après payement et là, une ardoise un peu planquée pour pas qu’on l’entende informe sur la possibilité d’une formule midi à 19€ dont la serveuse n’aura pas pris la peine d’évoquer l’existence au pigeon définitivement déçu qui ne reviendra pas. Comme d’autres clients.
Chirimol restaurant La Ciotat – J’attendais tant du nouveau propriétaire. Peut-être trop. Après l’ancien taulier prétentiard testé fin 2019, l’actuel sait des choses de la cuisine. Alors quoi? Que pasa? La cuisine évoque l’Amérique du Sud. Monsieur est en haut qui fait du gâteau, madame est en bas qui m’fait du tracas. Accueil ou service, elle est avare en pédagogie, faut lui tirer les vers du nez pour avoir des infos sur les noms de plats alambiqués, on n’y comprend rien. Elle n’en a rien à battre comme dit l’autre.
Alors on questionne, on questionne encore pour en savoir un peu plus, si c’est pimenté, épicé, histoire de ne pas taper à côté vu que les plats sont vendus entre 22€ et 27€ quand même. M’enfin quoi! Quand on entre dans ce type de boutique exotique, on veut être pris par la main, emmené en voyage, dorloté du fantasme! Penses-tu amigo: elle porte sa croix! Je sais: la restauration n’est pas un métier facile. Au début, j’ai mis l’attitude négative sur le compte d’une chaleur considérable: 35 degrés dans la jolie petite salle. La climatisation est éteinte. Mais la serveuse bénéficie de l’air d’un ventilateur efficient uniquement dans sa direction, c’est-à-dire en direction du tiroir-caisse. Or le client ne mange pas derrière le tiroir-caisse. Voyez? Ça y est je m’énerve. Allez hop. On mange. Quoi? Une dizaine de mini entrées de 5€ à 9€ de consonance hispanique. En l’absence d’explications convenables, je me lance sur antikuchos dé pollo crema maïs. Sous-titré pour la compréhension: poulet marinée croquant au saté rojo pico dé gallo. Hein? Faudrait un sous-titre de sous-titre. Des morceaux coupés de blanc de poulet sec, un peu comme du poulet croustillant chinois. Une sauce très sucrée comme une sauce soja, cacahuètes poêlées (bien) et énormes grains de maïs. Copieux et roboratif, cebette et sauce jaune pointilliste complète le tableau. 13/20. Et 7€. Mon plat s’appelle chuletas d’agneau. Sous-titré côtelettes d’agneau marinade brutal au saté salsa diablita, frite de patate douce. A ma demande du pays d’origine de ce plat, la serveuse répond de derrière son comptoir ventilé « chais pas, je crois l’Equateur ». Ben dis donc. Vivement cet hiver qu’on parte en vacances au Bahamas pour ne plus voir ses abrutis de clients qui posent des questions idiotes! Sous mon pif, deux côtelettes secondes et deux côtelettes TBone dures. Pas l’os, la chair. Agneau de qualité faiblarde. De toute façon, les morceaux sont laqués d’une sauce équivalente à celle de mon entrée, trop sucrée, cacahuètes et maïs… Merci pour l’information préalable madame la serveuse! Une mini-cocotte avec une brunoise de tomate avec oignons rouges, coriandre et huile d’olive apporte un peu de légèreté à l’idée à 24€, frites de patate douce comprises et croustillantes. 11/20 et 24€, boum dans la calebasse.
Je sors après payement et là, une ardoise un peu planquée pour pas qu’on l’entende informe sur la possibilité d’une formule midi à 19€ dont la serveuse n’aura pas pris la peine d’évoquer l’existence au pigeon définitivement déçu qui ne reviendra pas. Comme d’autres clients.