Café Paradis restaurant Saint-Raphaël – Le feu sacré! Quel entrain! L’évidence pour ceux qui fréquentent la maison en cœur de ville de Marie Moulet et Benoit Gasnier. La cuisine gironde a trouvé un rythme idéal, arrosée d’une cave à vins féconde qui régale son monde Cunégonde. Les autres écarquillent les mirettes, ils ne savent pas, pas encore, qu’attendent-ils? Dès prise en main janvier 2022, le couple repense l’endroit. Peu encline avec son équipe à faire les choses à moitié (le moyen l’horripile) Marie Moulet déroule des gourmandises faites pour se fendre le cabochon sans retenue. On appelait ça « le restaurant » à une époque, souvenez-vous…
Pas l’ombre d’un hamburger (tout le monde les fait désormais) juste celle de la végétation zen du jardin, des serviettes en coton blanc, un personnel sans lourdeur attentionné. Dans les assiettes, du fait maison avec des produits frais tel le Saint-Pierre proposé à la carte en ce moment (grillé à l’ail des ours/risotto aux asperges), ce qui est la moindre des choses aux portes du Paradis. L’oeuf cocotte bio au foie gras tient sa promesse malgré l’amertume de la terrine au Cognac chauffée, je lui préfère la rondeur du foie gras frais. 15/20 pour 10€. Ravioles de homard & sa bisque. Un coup de billard à trois bandes: copieux, raffiné et on s’en souvient longtemps une fois passée la seconde. De la générosité, chaque dodue raviole farcie d’un beau morceau du crustacé préalablement dépiauté avec légumes cuisinés en fine julienne: ça vous changera des ravioli farcis d’un hachis farineux! Bisque faite à l’ancienne sans traficotage: 16/20, ce qui n’est pas rien! Et n’allez pas croire que le menu des midis de semaine est un exercice obligé! Le contraire d’une sous-prestation avec chou salé, crème infusée basilic, speck: comme un chou en couronne façon Saint-Honoré, crème en générosité sentant déjà l’été, jambon de qualité. Vraiment bien, exercice d’ambition pâtissière: 15,5/20. Mauricette poursuit avec son filet mignon rôti au miel & pommes de terre tournées en sauce sucré-salé. Pif sur l’assiette avec son air de diva comblée pris à chaque fois qu’elle a du plaisir, elle commente sur le plat de cochon: « c’est un joli groin de paradis ». Mais passons. Très bon « jour » et sous des airs anodins de plat seul vendu 14€, ya sacrément du boulot dans le gâteau: 15/20. La crème brûlée vanille ne déroge pas à la philosophie du fait ici et nulle part ailleurs, bien caramélisée sur le dessus histoire de coller au dentier de la dame au chapeau vert. 15/20.
Maison de charme en ville (visez la mairie) dotée d’un excellent chef, et d’une lumineuse et enjouée maitresse des lieux: une philosophie de vie et du métier. Alors on se dit que l’avenir a de beaux jours devant lui.
Café Paradis restaurant Saint-Raphaël – Le feu sacré! Quel entrain! L’évidence pour ceux qui fréquentent la maison en cœur de ville de Marie Moulet et Benoit Gasnier. La cuisine gironde a trouvé un rythme idéal, arrosée d’une cave à vins féconde qui régale son monde Cunégonde. Les autres écarquillent les mirettes, ils ne savent pas, pas encore, qu’attendent-ils? Dès prise en main janvier 2022, le couple repense l’endroit. Peu encline avec son équipe à faire les choses à moitié (le moyen l’horripile) Marie Moulet déroule des gourmandises faites pour se fendre le cabochon sans retenue. On appelait ça « le restaurant » à une époque, souvenez-vous…
Pas l’ombre d’un hamburger (tout le monde les fait désormais) juste celle de la végétation zen du jardin, des serviettes en coton blanc, un personnel sans lourdeur attentionné. Dans les assiettes, du fait maison avec des produits frais tel le Saint-Pierre proposé à la carte en ce moment (grillé à l’ail des ours/risotto aux asperges), ce qui est la moindre des choses aux portes du Paradis. L’oeuf cocotte bio au foie gras tient sa promesse malgré l’amertume de la terrine au Cognac chauffée, je lui préfère la rondeur du foie gras frais. 15/20 pour 10€. Ravioles de homard & sa bisque. Un coup de billard à trois bandes: copieux, raffiné et on s’en souvient longtemps une fois passée la seconde. De la générosité, chaque dodue raviole farcie d’un beau morceau du crustacé préalablement dépiauté avec légumes cuisinés en fine julienne: ça vous changera des ravioli farcis d’un hachis farineux! Bisque faite à l’ancienne sans traficotage: 16/20, ce qui n’est pas rien! Et n’allez pas croire que le menu des midis de semaine est un exercice obligé! Le contraire d’une sous-prestation avec chou salé, crème infusée basilic, speck: comme un chou en couronne façon Saint-Honoré, crème en générosité sentant déjà l’été, jambon de qualité. Vraiment bien, exercice d’ambition pâtissière: 15,5/20. Mauricette poursuit avec son filet mignon rôti au miel & pommes de terre tournées en sauce sucré-salé. Pif sur l’assiette avec son air de diva comblée pris à chaque fois qu’elle a du plaisir, elle commente sur le plat de cochon: « c’est un joli groin de paradis ». Mais passons. Très bon « jour » et sous des airs anodins de plat seul vendu 14€, ya sacrément du boulot dans le gâteau: 15/20. La crème brûlée vanille ne déroge pas à la philosophie du fait ici et nulle part ailleurs, bien caramélisée sur le dessus histoire de coller au dentier de la dame au chapeau vert. 15/20.
Maison de charme en ville (visez la mairie) dotée d’un excellent chef, et d’une lumineuse et enjouée maitresse des lieux: une philosophie de vie et du métier. Alors on se dit que l’avenir a de beaux jours devant lui.