Restaurant Mu restaurant Cavaillon – Allez savoir ce qui trottait dans le ciboulot de Karine et Alexandre Tzanis! Remarquez qu’après brin de causerie avec le couple phénomène uni par le désir taraudant de bien faire, on comprend mieux. Le commun les ennuie, le banal les endort, le facile leur déplait. Déjà fondateur plus tôt du disparu Ozio 15 mètres plus haut et d’un bar à vins voisin, le duo Tzanis dans la vie et au boulot fomente depuis 2020 le brillant Restaurant Mu.
La clientèle connaisseuse des Alpilles et du Luberon s’y précipite, fuyant prudemment les lieux communs à la mode des villes très touristiques. Faut dire que c’est vraiment bon, cuisine fusion franco-japonaise. De derrière mon stylo j’en vois quelques-uns tortiller du groin. Je comprends. Moi aussi, avant. Sauf que la trilogie gyosa 6 pièces volaille, bœuf, crevette vous déboulonne sacrément le shiitake, remet l’église au centre du village, ou plutôt le temple bouddhiste! Ravioli croustillants et souples à cœur. Farce lisible au gout de l’intitulé annoncé. Six savoureux bonbons, un fricot super michto aurait dit Marco Polo: 15,5/20 et 15€. Fallait une sacrée repartie aux tempuras crevettes sauce creamy spicy pour contrer l’offensive douée des gyosas. Ramequin garni d’une dizaine de belles crevettes bodybuildées, intégralement décortiquées et laquées en tempura légère. Tes doigts tu lécheras, on frotte le crustacé de la sauce relevée, cébette, sésame noir… 15/20 et 13€. De son côté Mauricette hésite, minaude entre idées viandardes entrecôte de cochon fermier et plat du jour tendron de veau au yuzu. Au final, lubie de veggie avec pad thai Udon veggie. Plat commun à la carte des asiatiques, ici en pleine forme grâce notamment au tofu fumé bio de Goult (un voisin!), edaname pêchu (févettes), soja frais bio artisanal. La sauce relie légumes et herbes, ravit la dame au chapeau vert d’humeur voyageuse. 14,5/20 et 17€. Erreur fatale: nous éviterons le dessert. On ne savait pas encore que Alexandre Tzanis, hyperactif quadra curieux de tout et exonéré de « melon » (il sait d’où il vient), était pâtissier de formation. Ni que ce natif d’ici était passé par La Bastide de Gordes, par le Domaine des Andéols période Ducasse, et qu’il possède un attachement à Thierry Chateau de l’ex-Vieux Bistrot à Cabrières. On ne savait pas non plus que légumes, herbes et plantes potagères aromatiques qu’il utilise en abondance poussent dans son « jardin » de 5000 m². S’il s’écoutait, il introduirait thon et saumon dans la Durance pour aller le pêcher lui-même. Bref!
En 2007 formation avec Nobuyuki Matsuhisa maitre-sushi, il intègre les subtilités de la cuisine fusion. Et comme derrière chaque homme… La radieuse Karine Tzanis est à l’accueil et en salle, vous la reconnaitrez vite. Terrasse ombragée, salle cocooning propice à évasion. Une adresse enthousiasmante, vous le vérifierez.
Restaurant Mu restaurant Cavaillon – Allez savoir ce qui trottait dans le ciboulot de Karine et Alexandre Tzanis! Remarquez qu’après brin de causerie avec le couple phénomène uni par le désir taraudant de bien faire, on comprend mieux. Le commun les ennuie, le banal les endort, le facile leur déplait. Déjà fondateur plus tôt du disparu Ozio 15 mètres plus haut et d’un bar à vins voisin, le duo Tzanis dans la vie et au boulot fomente depuis 2020 le brillant Restaurant Mu.
La clientèle connaisseuse des Alpilles et du Luberon s’y précipite, fuyant prudemment les lieux communs à la mode des villes très touristiques. Faut dire que c’est vraiment bon, cuisine fusion franco-japonaise. De derrière mon stylo j’en vois quelques-uns tortiller du groin. Je comprends. Moi aussi, avant. Sauf que la trilogie gyosa 6 pièces volaille, bœuf, crevette vous déboulonne sacrément le shiitake, remet l’église au centre du village, ou plutôt le temple bouddhiste! Ravioli croustillants et souples à cœur. Farce lisible au gout de l’intitulé annoncé. Six savoureux bonbons, un fricot super michto aurait dit Marco Polo: 15,5/20 et 15€. Fallait une sacrée repartie aux tempuras crevettes sauce creamy spicy pour contrer l’offensive douée des gyosas. Ramequin garni d’une dizaine de belles crevettes bodybuildées, intégralement décortiquées et laquées en tempura légère. Tes doigts tu lécheras, on frotte le crustacé de la sauce relevée, cébette, sésame noir… 15/20 et 13€. De son côté Mauricette hésite, minaude entre idées viandardes entrecôte de cochon fermier et plat du jour tendron de veau au yuzu. Au final, lubie de veggie avec pad thai Udon veggie. Plat commun à la carte des asiatiques, ici en pleine forme grâce notamment au tofu fumé bio de Goult (un voisin!), edaname pêchu (févettes), soja frais bio artisanal. La sauce relie légumes et herbes, ravit la dame au chapeau vert d’humeur voyageuse. 14,5/20 et 17€. Erreur fatale: nous éviterons le dessert. On ne savait pas encore que Alexandre Tzanis, hyperactif quadra curieux de tout et exonéré de « melon » (il sait d’où il vient), était pâtissier de formation. Ni que ce natif d’ici était passé par La Bastide de Gordes, par le Domaine des Andéols période Ducasse, et qu’il possède un attachement à Thierry Chateau de l’ex-Vieux Bistrot à Cabrières. On ne savait pas non plus que légumes, herbes et plantes potagères aromatiques qu’il utilise en abondance poussent dans son « jardin » de 5000 m². S’il s’écoutait, il introduirait thon et saumon dans la Durance pour aller le pêcher lui-même. Bref!
En 2007 formation avec Nobuyuki Matsuhisa maitre-sushi, il intègre les subtilités de la cuisine fusion. Et comme derrière chaque homme… La radieuse Karine Tzanis est à l’accueil et en salle, vous la reconnaitrez vite. Terrasse ombragée, salle cocooning propice à évasion. Une adresse enthousiasmante, vous le vérifierez.