Ristorante Chez Alba restaurant Marseille – Comme dit l’autre, ya tout pour plaire. Un coin de rue malin du 5ème arrondissement qui zieute un petit rond-point de quartier, quelques tables sous les platanes. L’intérieur aux tons vifs renifle l’ancien bar recyclé en restaurant avec comptoir pagailleux, un recoin avec cuisine grande comme la mienne. Et puis deux dames d’une génération d’écart. La plus jeune à l’accueil est particulièrement avenante, active de la risette: elle cuisine aussi, c’est de bon augure.
L’autre dame, tu n’entrais pas que ça lui faisait visiblement plus plaisir vu qu’elle affiche la tronche de Mauricette quand elle fait la queue pour faire le plein, aussi gaie qu’une borne kilométrique. Elle nous redemande avec insistance « vous buvez quelque chose? » alors même que la cordiale personne partie en cuisine nous l’avait déjà proposé et qu’elle avait parfaitement entendu le 1er échange. Histoire de bien faire sentir que faudrait voir à consommer mes cocos. On ne travaille pas pour la gloire. Les gens sont d’un radin. Enfin bon. Point de vue cuistance, c’est pas aujourd’hui qu’on se fera une méga-crampette du bide. 4 entrées à 6€/8,5€, 5 pâtes à 12€, 3 risottos à 14€, 8 viandes de 12€ à 18€ (filet de bœuf), 3 poissons à 14€ (cabillaud, dorade, saumon) et desserts 5€. Si les prix sont gentils, ça n’est pas le cas de la cuisine. Risottos indisponibles ce jour. Comme mise en bouche, une soupe de légumes! Avec de vieux croutons! 10/20! Moi aussi j’ai le mien avec Mauricette qui opte pour la salade caprese tomate mozzarella. La dame des cuisines chute dans mon estime en annonçant « mozza fraiche » qu’elle conseille avec des yeux gourmands. Tu parles Charles: mozza en carton dure comme du pneu évidemment polluée par du balsamique. Ni huile d’olive, ni basilic. Caprese, c’est fini: 6€ et 6/20. La dame au chapeau vert s’attendait au pire avec ses linguine carbonara. Le pire ne viendra pas: elle prend plaisir à les boulotter! Faites dans les règles de lard: sans crème, et cuites convenablement. Très bien: 14/20 pour 12€. De mon côté, poulet trapanese gratiné au four. Proposé avec pomme au four et légumes. Un ramequin sorti d’un four poussif, le bout de poulet surnage comme il peut dans un coulis de tomate en conserve sans amandes ni pecorino, ni basilic: sauce « trapanese » imaginaire. Légumes de petits pois verts fluo décongelés, carotte fraiche. Moi qui voulait échapper à la friture des frites, on me refile à la place de la pomme de terre vapeur une pomme paillasson façon rosti de type référence 57781 de chez Carigel. 8/20.
Voilà la bella cucina italiana de la mamma qui prend le chaland pour un gogo parigot à fond les castagnettes, olé. Sachet de mayonnaise et ketchup aux dates respectivement dépassées de 2 mois et 8 mois. Pas tellement cher, en effet. Mais pas bon sinon le surprenant cas « carbonara ».
Ristorante Chez Alba restaurant Marseille – Comme dit l’autre, ya tout pour plaire. Un coin de rue malin du 5ème arrondissement qui zieute un petit rond-point de quartier, quelques tables sous les platanes. L’intérieur aux tons vifs renifle l’ancien bar recyclé en restaurant avec comptoir pagailleux, un recoin avec cuisine grande comme la mienne. Et puis deux dames d’une génération d’écart. La plus jeune à l’accueil est particulièrement avenante, active de la risette: elle cuisine aussi, c’est de bon augure.
L’autre dame, tu n’entrais pas que ça lui faisait visiblement plus plaisir vu qu’elle affiche la tronche de Mauricette quand elle fait la queue pour faire le plein, aussi gaie qu’une borne kilométrique. Elle nous redemande avec insistance « vous buvez quelque chose? » alors même que la cordiale personne partie en cuisine nous l’avait déjà proposé et qu’elle avait parfaitement entendu le 1er échange. Histoire de bien faire sentir que faudrait voir à consommer mes cocos. On ne travaille pas pour la gloire. Les gens sont d’un radin. Enfin bon. Point de vue cuistance, c’est pas aujourd’hui qu’on se fera une méga-crampette du bide. 4 entrées à 6€/8,5€, 5 pâtes à 12€, 3 risottos à 14€, 8 viandes de 12€ à 18€ (filet de bœuf), 3 poissons à 14€ (cabillaud, dorade, saumon) et desserts 5€. Si les prix sont gentils, ça n’est pas le cas de la cuisine. Risottos indisponibles ce jour. Comme mise en bouche, une soupe de légumes! Avec de vieux croutons! 10/20! Moi aussi j’ai le mien avec Mauricette qui opte pour la salade caprese tomate mozzarella. La dame des cuisines chute dans mon estime en annonçant « mozza fraiche » qu’elle conseille avec des yeux gourmands. Tu parles Charles: mozza en carton dure comme du pneu évidemment polluée par du balsamique. Ni huile d’olive, ni basilic. Caprese, c’est fini: 6€ et 6/20. La dame au chapeau vert s’attendait au pire avec ses linguine carbonara. Le pire ne viendra pas: elle prend plaisir à les boulotter! Faites dans les règles de lard: sans crème, et cuites convenablement. Très bien: 14/20 pour 12€. De mon côté, poulet trapanese gratiné au four. Proposé avec pomme au four et légumes. Un ramequin sorti d’un four poussif, le bout de poulet surnage comme il peut dans un coulis de tomate en conserve sans amandes ni pecorino, ni basilic: sauce « trapanese » imaginaire. Légumes de petits pois verts fluo décongelés, carotte fraiche. Moi qui voulait échapper à la friture des frites, on me refile à la place de la pomme de terre vapeur une pomme paillasson façon rosti de type référence 57781 de chez Carigel. 8/20.
Voilà la bella cucina italiana de la mamma qui prend le chaland pour un gogo parigot à fond les castagnettes, olé. Sachet de mayonnaise et ketchup aux dates respectivement dépassées de 2 mois et 8 mois. Pas tellement cher, en effet. Mais pas bon sinon le surprenant cas « carbonara ».