La Terrasse du 8EME restaurant Marseille – Des quartiers de Marseille comme Longchamp ou Vauban sont devenus Paris-en-Provence version boboland. On y mange (presque) comme à la capitale dans des turnes souvent branchouilles, parfois très bien dans l’assiette mais souvent exsangues de sentiments, d’un détachement urbain blasé. Les cuisines traditionnelles simples qui ne se regardent pas dans un miroir, on les retrouve désormais dans des restaurants-musée. Voici en ville un exemplaire formidable à un jet du sentier pédestre de l’Huveaune si vous êtes adeptes de la gambade.
L’hiver la terrasse ombragée du restaurant longtemps appelé « Les Platanes » est un peu tristounette, ça ira mieux aux beaux jours. Dedans à l’écart du strict restaurant, un coin bar avec des copains aux cheveux gris quand il leur en reste, des marseillais retraités qui se donnent rendez-vous le matin pour le café, trinquil. Plus loin la grande salle de restaurant ne joue pas la snob, au moins 40 personnes ce midi s’excitent la croute sur la gamelle. J’y ai vu un aréopage de notaires et d’avocats pas les derniers pour rigoler et laisser leurs soucis de côté, 4 rieuses collègues de travail contentes de se régaler avec une boutanche de rosé sans se faire aborder par des vautours, des ouvriers en pause se requinquer, des banquiers cravatés habitués, et même un type seul, je le connais bien puisque c’était moi. Formule midi 18€ possible. Ardoise: saumon en papillote, cœur de rumsteck, tartare de bœuf, brouillade à la truffe, penne sauce au choix (4 ou 5), alouettes sans tête et mon petit doigt me dit que demain pieds paquets! Choix d’accompagnements rare: ils sont 6! Frites fraiches, salade verte, riz vénéré, ratatouille, penne, tomate provençale. Pas mal non? Avec mon andouillette 5A frites fraiches demandées: c’est la vérité! Aussi une des meilleures ratatouilles boulottée depuis belle lurette! Délicieusement grassouillette, chaque légume est confit à l’idéal, cébette ciselée en finition. Andouillette fameuse de belle qualité, peu de gras et bien assaisonnée, oignons confit sur le dos en prime. Avec mon de verre de vin rouge, je me suis fait un plaisir solitaire, je vais me gêner. 14,5/20 et 18€. « Desserts faits ici » me dit-on. T’as raison Manon. Je n’ai pas cru la serveuse mais preuve est faite avec la crème caramel au café! Et bien décorée de bricoles utiles dont un biscuit. 14,5/20 pour 6€ et bravo, y en a marre de ces desserts tout prêts des catalogues de bouffe industrielle pas bons et vendus 9€.
Le café Henri Blanc est plutôt mieux que de coutume, c’est vous dire l’exception. Serveuse qui ne chôme pas et trouve pourtant le temps du sourire. Le cuisinier assure même s’il déroule comme un peu blasé dans sa cuisine ouverte, on voit tout. Et puis le patron Fabien Malric. Un quadra formidable, marseillais pur jus. Il aime son métier et les gens aussi. Dans sa salle bien garnie de clients ravis, vous le verriez en accueillir d’autres qui entrent en souhaitant « bienvenue » dans un franc sourire, vous regretteriez de ne pas être venus plus tôt. Ben alors? Vous attendez quoi?
La Terrasse du 8EME restaurant Marseille – Des quartiers de Marseille comme Longchamp ou Vauban sont devenus Paris-en-Provence version boboland. On y mange (presque) comme à la capitale dans des turnes souvent branchouilles, parfois très bien dans l’assiette mais souvent exsangues de sentiments, d’un détachement urbain blasé. Les cuisines traditionnelles simples qui ne se regardent pas dans un miroir, on les retrouve désormais dans des restaurants-musée. Voici en ville un exemplaire formidable à un jet du sentier pédestre de l’Huveaune si vous êtes adeptes de la gambade.
L’hiver la terrasse ombragée du restaurant longtemps appelé « Les Platanes » est un peu tristounette, ça ira mieux aux beaux jours. Dedans à l’écart du strict restaurant, un coin bar avec des copains aux cheveux gris quand il leur en reste, des marseillais retraités qui se donnent rendez-vous le matin pour le café, trinquil. Plus loin la grande salle de restaurant ne joue pas la snob, au moins 40 personnes ce midi s’excitent la croute sur la gamelle. J’y ai vu un aréopage de notaires et d’avocats pas les derniers pour rigoler et laisser leurs soucis de côté, 4 rieuses collègues de travail contentes de se régaler avec une boutanche de rosé sans se faire aborder par des vautours, des ouvriers en pause se requinquer, des banquiers cravatés habitués, et même un type seul, je le connais bien puisque c’était moi. Formule midi 18€ possible. Ardoise: saumon en papillote, cœur de rumsteck, tartare de bœuf, brouillade à la truffe, penne sauce au choix (4 ou 5), alouettes sans tête et mon petit doigt me dit que demain pieds paquets! Choix d’accompagnements rare: ils sont 6! Frites fraiches, salade verte, riz vénéré, ratatouille, penne, tomate provençale. Pas mal non? Avec mon andouillette 5A frites fraiches demandées: c’est la vérité! Aussi une des meilleures ratatouilles boulottée depuis belle lurette! Délicieusement grassouillette, chaque légume est confit à l’idéal, cébette ciselée en finition. Andouillette fameuse de belle qualité, peu de gras et bien assaisonnée, oignons confit sur le dos en prime. Avec mon de verre de vin rouge, je me suis fait un plaisir solitaire, je vais me gêner. 14,5/20 et 18€. « Desserts faits ici » me dit-on. T’as raison Manon. Je n’ai pas cru la serveuse mais preuve est faite avec la crème caramel au café! Et bien décorée de bricoles utiles dont un biscuit. 14,5/20 pour 6€ et bravo, y en a marre de ces desserts tout prêts des catalogues de bouffe industrielle pas bons et vendus 9€.
Le café Henri Blanc est plutôt mieux que de coutume, c’est vous dire l’exception. Serveuse qui ne chôme pas et trouve pourtant le temps du sourire. Le cuisinier assure même s’il déroule comme un peu blasé dans sa cuisine ouverte, on voit tout. Et puis le patron Fabien Malric. Un quadra formidable, marseillais pur jus. Il aime son métier et les gens aussi. Dans sa salle bien garnie de clients ravis, vous le verriez en accueillir d’autres qui entrent en souhaitant « bienvenue » dans un franc sourire, vous regretteriez de ne pas être venus plus tôt. Ben alors? Vous attendez quoi?