A La Bonne Franquette restaurant Carro-Martigues – C’était bien avant A La Bonne Franquette, voilà 5 ans. J’ai su que ça avait changé de taulier en Aout 2022 alors j’y suis été mangé en hiver Amédée. Une gamelle simple mais pas simpliste a laissé place à une cuisine tiroir-caisse sans état d’âme, aux tarifs sans complexe. Avant cette observation d’après-repas constatée, j’y étais entré. C’est plus pratique pour manger au restaurant d’y entrer, comprenez-vous. Ça fait la différence avec les annuaires.
Aucune information de ce qu’on mange n’est affichée à l’extérieur, sauf une ardoise « menu à l’intérieur, merci ». Pochette surprise. Marketing balnéaire 2.0. L’affiche obligatoire de « l’origine des viandes » indique « daurade de Grèce ». Ce qui n’est pas très grave même face à la mer, c’est même un classique de la tambouille plagiste. Sauf qu’à l’intérieur l’ardoise indique la daurade vendue à 24€. A 2€ la daurade grecque, contre 4€ pour de l’élevage français convenable, voyez le hold-up. C’est que l’ardoise, j’ai eu le temps de la regarder debout car j’étais planté comme un rond de flan dans la salle avec des retraités qui trainent, des gosses qui sautent partout avec des mamans qui s’en tapent comme de leur 1er mojito. Bref. Personne à l’accueil. Au bout de 2 minutes (c’est long), je m’avance vers les cuisines où on me fait remarquer que je dois allez au fond, au comptoir. D’accord. Au fond au comptoir, une dame me dit que minute, j’ai du boulot. D’accord. S’en suit un moment de flottement où tout le personnel essaye de se rattraper, la saison d’été n’est pas commencée que les nerfs sont à vif. Mais passons. Manger oui mais quoi? Tarifs fous: salade César 18€ (paf), camembert rôti truffé 21€ (boum), os à moelle rôti 16€ (hurg), linguines de la mer 24€, souris d’agneau 23€, milanaise 21€, gnocchis gorgonzola 21€, hamburger 18€ et j’en passe. Suggestions du jour présentées à part, tartare de saumon 21€, moules marinières 16€, wok au thon 19€… pffouuu… je vous assure, pas facile de piocher dans un choix pareil. Je me lance avec raviolis de légumes, crème au chèvre au thym, truffe d’été. Une sacrée plâtrée, les raviolis en quantité se ventousent entre eux comme les clients dans la file d’attente de caisse à LIDL en cas de suspicion de restriction potentielle de papier hygiénique. Dessus la crème fromagée pas inintéressante, en générosité. Sauf qu’elle est polluée en intégralité par une avalanche de vinaigre balsamique, c’est défoliant et affolant. Pour faire riche et justifier de tarifs lourds, le cuisinier ajoute trois lamelles de truffe d’été sans gout sorties du pot imbibées d’huile de tournesol, inutile et mauvais. Pas fini. 19€. 8/20. Le pain est tranché depuis la veille, faut pas gâcher alors on le refile au VRP de passage.
En sortant car les meilleures choses ont une fin, je me suis souvenu de l’ancienne proprio qui bossait dur avec son mari planqué en cuisine. C’était pas du Mozart mais comme dit le chanteur, à l’époque c’était bon comme Chez Lorette, à La Bonne Franquette.
A La Bonne Franquette restaurant Carro-Martigues – C’était bien avant A La Bonne Franquette, voilà 5 ans. J’ai su que ça avait changé de taulier en Aout 2022 alors j’y suis été mangé en hiver Amédée. Une gamelle simple mais pas simpliste a laissé place à une cuisine tiroir-caisse sans état d’âme, aux tarifs sans complexe. Avant cette observation d’après-repas constatée, j’y étais entré. C’est plus pratique pour manger au restaurant d’y entrer, comprenez-vous. Ça fait la différence avec les annuaires.
Aucune information de ce qu’on mange n’est affichée à l’extérieur, sauf une ardoise « menu à l’intérieur, merci ». Pochette surprise. Marketing balnéaire 2.0. L’affiche obligatoire de « l’origine des viandes » indique « daurade de Grèce ». Ce qui n’est pas très grave même face à la mer, c’est même un classique de la tambouille plagiste. Sauf qu’à l’intérieur l’ardoise indique la daurade vendue à 24€. A 2€ la daurade grecque, contre 4€ pour de l’élevage français convenable, voyez le hold-up. C’est que l’ardoise, j’ai eu le temps de la regarder debout car j’étais planté comme un rond de flan dans la salle avec des retraités qui trainent, des gosses qui sautent partout avec des mamans qui s’en tapent comme de leur 1er mojito. Bref. Personne à l’accueil. Au bout de 2 minutes (c’est long), je m’avance vers les cuisines où on me fait remarquer que je dois allez au fond, au comptoir. D’accord. Au fond au comptoir, une dame me dit que minute, j’ai du boulot. D’accord. S’en suit un moment de flottement où tout le personnel essaye de se rattraper, la saison d’été n’est pas commencée que les nerfs sont à vif. Mais passons. Manger oui mais quoi? Tarifs fous: salade César 18€ (paf), camembert rôti truffé 21€ (boum), os à moelle rôti 16€ (hurg), linguines de la mer 24€, souris d’agneau 23€, milanaise 21€, gnocchis gorgonzola 21€, hamburger 18€ et j’en passe. Suggestions du jour présentées à part, tartare de saumon 21€, moules marinières 16€, wok au thon 19€… pffouuu… je vous assure, pas facile de piocher dans un choix pareil. Je me lance avec raviolis de légumes, crème au chèvre au thym, truffe d’été. Une sacrée plâtrée, les raviolis en quantité se ventousent entre eux comme les clients dans la file d’attente de caisse à LIDL en cas de suspicion de restriction potentielle de papier hygiénique. Dessus la crème fromagée pas inintéressante, en générosité. Sauf qu’elle est polluée en intégralité par une avalanche de vinaigre balsamique, c’est défoliant et affolant. Pour faire riche et justifier de tarifs lourds, le cuisinier ajoute trois lamelles de truffe d’été sans gout sorties du pot imbibées d’huile de tournesol, inutile et mauvais. Pas fini. 19€. 8/20. Le pain est tranché depuis la veille, faut pas gâcher alors on le refile au VRP de passage.
En sortant car les meilleures choses ont une fin, je me suis souvenu de l’ancienne proprio qui bossait dur avec son mari planqué en cuisine. C’était pas du Mozart mais comme dit le chanteur, à l’époque c’était bon comme Chez Lorette, à La Bonne Franquette.