O Bistrot Tout Court restaurant Trets – Un cas particulier avec lui, repris en main mi-2022 et qui succède à « Sur Le Cours » où je m’étais régalé en 2019. A l’intérieur tables bien alignées, verres à pieds au garde-à-vous, couverts emmitouflés dans un kleenex blanc. A ma table redressée de la veille, les sets sont mal nettoyés des précédents repas, des miettes sur les chaises. Aïe. Ça renifle quand même un peu l’amateurisme, tenir une salle avec tous les détails s’apprend à l’école pro de la restauration. Cela dit, on peut apprendre tout seul pour ne plus être amateur et il suffit parfois se laisser porter par l’envie de faire plaisir au client et avec un peu de logique à l’ouvrage, et l’essentiel est fait.
Bref! Une ardoise avec un mystérieux plat de la semaine à 13€ « pâtes, porc, sauce sucrée », un faux-filet 18€, un tartare de bœuf charolais au couteau 15€, un plat de la mer 14,5€. Sur prospectus, 4 burgers complètent le tableau, je veux dire l’ardoise. Des planches aussi et même un camembert fondu mois cher que souvent: 15€. Carte des boissons pas chère Albert avec bières, Badoit 1l à seulement 3,5€: rare. Aucune carte des vins à l’horizon ni sous mon pif, aucune proposition orale non plus. Pourtant, O Bistrot Tout Court annonce faire aussi un bar à vin! Parait-il! Enfin bon. Point de vue gamelle je vise le poisson. C’est bien le poisson, on voit vite l’ambition d’une maison. Le plat de la mer à 14,5€ de tout à l’heure, c’est queue de lotte, sauce aux herbes avec un choix de garniture à piocher parmi 3. J’ai osé deux, l’exception me sera accordée: frites et légumes glacés. Frites fraiches de section inégale, la cuisson aussi forcément. Mauvaise huile, rance. Légumes frais en découpe rustique, carotte, navet, courgette… Poêlés visiblement au beurre: magnifique! Sauf que le cuisinier fait sa crise de zigouigouis de vinaigre balsamique dessus, j’en aurai pleuré. Une horreur: pas mangé les légumes ou alors un peu ceux de dessous. Le poisson? De la lotte oui, bien dorée par la poêle mais non cuite (rouge) sur le bout épais, bon jus gras avec des herbes de Provenceuuuu. Mais queue sans queue ni tête tellement déchirée qu’on dirait Mauricette après 30 mojitos qui sort du Macumba après un concert de Frédéric François. Bilan du plat: belle volonté de frais, mais les belles erreurs effrayent. Dommage. 11/20.
Pour une raison inconnue, la serveuse m’offre le café. Peut-être pour me fidéliser, que je revienne. Moi j’ai rien contre de revenir, faudrait juste que le cuisinier repense sa philosophie et son organisation générale car pour le moment « O Bistrot Tout Court » est un peu court.
O Bistrot Tout Court restaurant Trets – Un cas particulier avec lui, repris en main mi-2022 et qui succède à « Sur Le Cours » où je m’étais régalé en 2019. A l’intérieur tables bien alignées, verres à pieds au garde-à-vous, couverts emmitouflés dans un kleenex blanc. A ma table redressée de la veille, les sets sont mal nettoyés des précédents repas, des miettes sur les chaises. Aïe. Ça renifle quand même un peu l’amateurisme, tenir une salle avec tous les détails s’apprend à l’école pro de la restauration. Cela dit, on peut apprendre tout seul pour ne plus être amateur et il suffit parfois se laisser porter par l’envie de faire plaisir au client et avec un peu de logique à l’ouvrage, et l’essentiel est fait.
Bref! Une ardoise avec un mystérieux plat de la semaine à 13€ « pâtes, porc, sauce sucrée », un faux-filet 18€, un tartare de bœuf charolais au couteau 15€, un plat de la mer 14,5€. Sur prospectus, 4 burgers complètent le tableau, je veux dire l’ardoise. Des planches aussi et même un camembert fondu mois cher que souvent: 15€. Carte des boissons pas chère Albert avec bières, Badoit 1l à seulement 3,5€: rare. Aucune carte des vins à l’horizon ni sous mon pif, aucune proposition orale non plus. Pourtant, O Bistrot Tout Court annonce faire aussi un bar à vin! Parait-il! Enfin bon. Point de vue gamelle je vise le poisson. C’est bien le poisson, on voit vite l’ambition d’une maison. Le plat de la mer à 14,5€ de tout à l’heure, c’est queue de lotte, sauce aux herbes avec un choix de garniture à piocher parmi 3. J’ai osé deux, l’exception me sera accordée: frites et légumes glacés. Frites fraiches de section inégale, la cuisson aussi forcément. Mauvaise huile, rance. Légumes frais en découpe rustique, carotte, navet, courgette… Poêlés visiblement au beurre: magnifique! Sauf que le cuisinier fait sa crise de zigouigouis de vinaigre balsamique dessus, j’en aurai pleuré. Une horreur: pas mangé les légumes ou alors un peu ceux de dessous. Le poisson? De la lotte oui, bien dorée par la poêle mais non cuite (rouge) sur le bout épais, bon jus gras avec des herbes de Provenceuuuu. Mais queue sans queue ni tête tellement déchirée qu’on dirait Mauricette après 30 mojitos qui sort du Macumba après un concert de Frédéric François. Bilan du plat: belle volonté de frais, mais les belles erreurs effrayent. Dommage. 11/20.
Pour une raison inconnue, la serveuse m’offre le café. Peut-être pour me fidéliser, que je revienne. Moi j’ai rien contre de revenir, faudrait juste que le cuisinier repense sa philosophie et son organisation générale car pour le moment « O Bistrot Tout Court » est un peu court.