Restaurant O’Milieu restaurant à Aubagne – Non? Hébé si. J’ai retrouvé Mickael Guénon, patron-cuisinier qui fit les belles heures à Rousset (13) à « Déjeunez sous l’arbre » du côté de la Sainte-Victoire. Avec Mauricette nous nous y régalâmes quelquefois, et vous aussi vous vous y régalâtes. Le voici désormais face au Douard bien connu des randonneurs. Sur une esplanade où les restaurations ne manquent pas: visez bien!
Mickael Guénon a gardé son catalogue de recettes et le savoir-faire qui va avec. Ce cuisinier quadra formé classique a sillonné le pays pour apprendre avant de savoir, puis plante le piolet à l’étoilé Chalet Mounier aux Deux-Alpes pendant 10 ans, avant Rousset. Autant vous dire que point de vue gamelle, son style nous exonère des cuisses de mouches au jus de protozoaire et en plus, les assiettes sont belles, mêmes dressages d’assiettes que dans son restaurant précédent. Oui m’sieur-dame: même ici avec des tarifs mieux que doux adaptés au contexte! Moins de tissus sur les tables, esprit bistrot animé, service féminin complice et restaurant bondé ce midi! Bref! Mauricette fonce direct sur « le grillé ». Hein? Oui: le sobriquet de bavette Black Angus sauce aux poivres fumés. Un grand chef, c’est le coup de patte, les cuissons justes, la délicatesse à l’ouvrage, le sens du détail parfois invisible mais nécessaire. Grenailles dorées, légumes du moment, sauce qu’on essore avec le pain. 15/20 et 18€. La formule à 17,50€. Avec le plat du jour tataki de thon à la coriandre, basmati façon riz cantonnais. A 13,50€ « le jour » ne vous attendez pas à du thon rouge. Il est toutefois bien traité, appétissant, adroitement snacké. Là où vous entendez la douce musique, c’est aussi avec la garniture. Le « riz basmati façon cantonnais » de Mickael Guénon est un bonheur sans nom! Ce chef aime jouer avec les saveurs d’Asie, on en profite. 15/20. Dessert au choix dans la formule, dont la tatin. Vous auriez vu les gros yeux de la serveuse vexée quand j’ai demandé « elle est faite ici? » J’ai pris la foudre sur la tonsure! Quelle tatin les copains! Pomme confite lentement au four, pâte faite ici (aussi), le caramel au beurre salé fait sa rumba. 15/20. 17,50€ la formule: un miracle.
Service rodé à la clientèle pressé aux horaires serrés, ce qui n’exclut pas l’amabilité et une convivialité de chaque instant. Oui, c’est ça: comme au restaurant! Défense de rire! Cuisine maison nécessairement inventive pour cause de tarifs serrés, un chef obligé de tricoter de la penseuse pour vous mitonner au quotidien des idées nickel-chrome. Ça fait la différence entre dealer de tout-prêt des catalogues de bouffe industrielle et une équipe de vrais cuisiniers qui commence tôt le matin, vérifiez la lumière allumée en passant devant si vous en avez l’occasion. Ouvert depuis le 1er juillet 2022 et bien parti pour faire fureur!
Restaurant O’Milieu restaurant à Aubagne – Non? Hébé si. J’ai retrouvé Mickael Guénon, patron-cuisinier qui fit les belles heures à Rousset (13) à « Déjeunez sous l’arbre » du côté de la Sainte-Victoire. Avec Mauricette nous nous y régalâmes quelquefois, et vous aussi vous vous y régalâtes. Le voici désormais face au Douard bien connu des randonneurs. Sur une esplanade où les restaurations ne manquent pas: visez bien!
Mickael Guénon a gardé son catalogue de recettes et le savoir-faire qui va avec. Ce cuisinier quadra formé classique a sillonné le pays pour apprendre avant de savoir, puis plante le piolet à l’étoilé Chalet Mounier aux Deux-Alpes pendant 10 ans, avant Rousset. Autant vous dire que point de vue gamelle, son style nous exonère des cuisses de mouches au jus de protozoaire et en plus, les assiettes sont belles, mêmes dressages d’assiettes que dans son restaurant précédent. Oui m’sieur-dame: même ici avec des tarifs mieux que doux adaptés au contexte! Moins de tissus sur les tables, esprit bistrot animé, service féminin complice et restaurant bondé ce midi! Bref! Mauricette fonce direct sur « le grillé ». Hein? Oui: le sobriquet de bavette Black Angus sauce aux poivres fumés. Un grand chef, c’est le coup de patte, les cuissons justes, la délicatesse à l’ouvrage, le sens du détail parfois invisible mais nécessaire. Grenailles dorées, légumes du moment, sauce qu’on essore avec le pain. 15/20 et 18€. La formule à 17,50€. Avec le plat du jour tataki de thon à la coriandre, basmati façon riz cantonnais. A 13,50€ « le jour » ne vous attendez pas à du thon rouge. Il est toutefois bien traité, appétissant, adroitement snacké. Là où vous entendez la douce musique, c’est aussi avec la garniture. Le « riz basmati façon cantonnais » de Mickael Guénon est un bonheur sans nom! Ce chef aime jouer avec les saveurs d’Asie, on en profite. 15/20. Dessert au choix dans la formule, dont la tatin. Vous auriez vu les gros yeux de la serveuse vexée quand j’ai demandé « elle est faite ici? » J’ai pris la foudre sur la tonsure! Quelle tatin les copains! Pomme confite lentement au four, pâte faite ici (aussi), le caramel au beurre salé fait sa rumba. 15/20. 17,50€ la formule: un miracle.
Service rodé à la clientèle pressé aux horaires serrés, ce qui n’exclut pas l’amabilité et une convivialité de chaque instant. Oui, c’est ça: comme au restaurant! Défense de rire! Cuisine maison nécessairement inventive pour cause de tarifs serrés, un chef obligé de tricoter de la penseuse pour vous mitonner au quotidien des idées nickel-chrome. Ça fait la différence entre dealer de tout-prêt des catalogues de bouffe industrielle et une équipe de vrais cuisiniers qui commence tôt le matin, vérifiez la lumière allumée en passant devant si vous en avez l’occasion. Ouvert depuis le 1er juillet 2022 et bien parti pour faire fureur!