La Petite Fontaine restaurant Carcès – Beaucoup de restaurants rideau tiré dans le village cet automne, comme s’ils s’étaient passé le mot pour nous laissez sur notre faim. Enfin bon. Lui fait exception. Ici même voilà peu était une crêperie, elle n’a peut-être pas eu l’écho désiré. Boutique reprise de frais par un couple qui connait la musique de la restauration, et que j’ai aussi eu des restaurants à Cotignac, dans les Alpes-Maritimes…
J’ai un attachement pour ce genre d’endroit discret, on y accède notamment par la rue principale en empruntant un « passage public » tel une traboule lyonnaise qui vous amène sur une courette. Rouge et tons de bois dominent, serviettes en papier et plancher y compris sous la terrasse couverte. La cuisine annoncée ne fait pas dans le modeux et plutôt dans un classique des années 80/90. J’ai rien contre. Ces plats ne se démodent pas: tartare de bœuf 18,90€, rognons de veau 18€, andouillette grillée 17,90€, bavette de bœuf 18,90€, hamburger 17,90€, suppions en persillade 16€, filet de saumon et filet de bar 19,50€. Et puis un plat du jour montgolfière de poissons, riz basmati à 14,50€. Dans une formule à 16,50€ avec dessert. Je demande au dab à l’air blasé le contenu de cette montgolfière: « des poissons et des légumes et de la crème ». Ouaaah, bon d’accord. Arrive une soupière individuelle lutée par un feuilletage sorti du four. Je dois dire que même si le feuilletage est brut de décoffrage sans coup de pinceau à l’œuf pour le dorer, ça en jette à la mirette. T’es content, tu te frottes les mains, 14,50€ le plat du jour, une aubaine, je vais me régaler. Une fois la croute cassée, c’est plus la même limonade. Une sauce orange gélifiée où trempent des haricots verts congelés. Ce sont les seuls légumes. Dans la baignade, des bouts de saumon, et seulement de saumon. Des cubes. Rien d’autre sinon des crevettes si petites qu’on dirait du plancton ou du krill. Riz basmati maitrisé avec une demie tomate-cerise flétrie. Bref! Le miracle n’a pas eu lieu: 11/20. En fait, la seule possibilité de dessert annoncé est deux boules de glace mais le taulier qui a de la bouteille dans la gamelle commerciale me propose une tarte aux abricots. Qui me fait regretter mes deux boules de glace. Servie brûlante, molle, trop sucrée et sirupeux. Fond de tiroir. 10/20.
Une prestation un peu navrante, strictement alimentaire, exonérée de de plaisir à l’ouvrage, exempte de joie. Avec un peu d’expérience, on discerne aisément les restaurateurs qui aiment sincèrement leur boulot et les agités du tiroir-caisse qui portent leur croix. Du coup, pas de café.
La Petite Fontaine restaurant Carcès – Beaucoup de restaurants rideau tiré dans le village cet automne, comme s’ils s’étaient passé le mot pour nous laissez sur notre faim. Enfin bon. Lui fait exception. Ici même voilà peu était une crêperie, elle n’a peut-être pas eu l’écho désiré. Boutique reprise de frais par un couple qui connait la musique de la restauration, et que j’ai aussi eu des restaurants à Cotignac, dans les Alpes-Maritimes…
J’ai un attachement pour ce genre d’endroit discret, on y accède notamment par la rue principale en empruntant un « passage public » tel une traboule lyonnaise qui vous amène sur une courette. Rouge et tons de bois dominent, serviettes en papier et plancher y compris sous la terrasse couverte. La cuisine annoncée ne fait pas dans le modeux et plutôt dans un classique des années 80/90. J’ai rien contre. Ces plats ne se démodent pas: tartare de bœuf 18,90€, rognons de veau 18€, andouillette grillée 17,90€, bavette de bœuf 18,90€, hamburger 17,90€, suppions en persillade 16€, filet de saumon et filet de bar 19,50€. Et puis un plat du jour montgolfière de poissons, riz basmati à 14,50€. Dans une formule à 16,50€ avec dessert. Je demande au dab à l’air blasé le contenu de cette montgolfière: « des poissons et des légumes et de la crème ». Ouaaah, bon d’accord. Arrive une soupière individuelle lutée par un feuilletage sorti du four. Je dois dire que même si le feuilletage est brut de décoffrage sans coup de pinceau à l’œuf pour le dorer, ça en jette à la mirette. T’es content, tu te frottes les mains, 14,50€ le plat du jour, une aubaine, je vais me régaler. Une fois la croute cassée, c’est plus la même limonade. Une sauce orange gélifiée où trempent des haricots verts congelés. Ce sont les seuls légumes. Dans la baignade, des bouts de saumon, et seulement de saumon. Des cubes. Rien d’autre sinon des crevettes si petites qu’on dirait du plancton ou du krill. Riz basmati maitrisé avec une demie tomate-cerise flétrie. Bref! Le miracle n’a pas eu lieu: 11/20. En fait, la seule possibilité de dessert annoncé est deux boules de glace mais le taulier qui a de la bouteille dans la gamelle commerciale me propose une tarte aux abricots. Qui me fait regretter mes deux boules de glace. Servie brûlante, molle, trop sucrée et sirupeux. Fond de tiroir. 10/20.
Une prestation un peu navrante, strictement alimentaire, exonérée de de plaisir à l’ouvrage, exempte de joie. Avec un peu d’expérience, on discerne aisément les restaurateurs qui aiment sincèrement leur boulot et les agités du tiroir-caisse qui portent leur croix. Du coup, pas de café.