Ristorante Amici restaurant Marseille – Anciennement « Treize en Vue » où le sérieux Philippe Poette savait nous régaler. La toujours coquette boutique avec terrasse sur le côté (rue Delanglade) a viré côté Italie. Le serveur est pâle comme un garçon de café parisien et fait très bien son job, on ne peut pas tellement mieux. C’est la cuisine qui nous encrasse le moral.
De l’Italie à la petite semaine, exclusivement dans le nom alors que cette cuisine nous enchante, nous Botte comme dit l’autre. A la carte: 4 antipasti de 15€ à 18€, 3 pâtes de 16€ à 24€, 5 plats de 23€ à 34€. 5 desserts à 8€ et un café gourmand à 14€! Rien que ça! Je n’annonce pas le détail des plats, ça me gonfle de laisser autant de place dans ses pages pour. Et puis le menu du jour ardoisé à 19€, décliné en formule à 16,80€. Entrée tomates farcies à la mascarpone et basilic. Deux tomates crues rouge vif évidées sans gout et en caoutchouc: tomates de novembre. Dedans la crème de mascarpone brute avec du basilic, parait-il. Du gras éteint. Lit de roquette pour faire joli. 8/20 pour faire la note. Et puis mon plat (j’aurais dû prendre l’autre, des pennes): morue et pomme de terre aux aubergines marinées. C’est fou comme avec les mêmes produits, un cuisinier peut dégringoler dans la nullité comme vous faire grimper aux rideaux. Morue dure très salée avec peau, recouverte de morceaux de patates tièdes farineuses d’un vague orangé de tomate, peut-être le contenu de celles de mon entrée. A côté, d’huileuses lamelles d’aubergines crues marinées au vinaigre comme des pickles, immangeables, une horreur. D’évidence, personne ne goute ni ne trempe le doigt, le tiroir-caisse mène la danse, à ce prix là le midi, les clients ferment leur clapet et pis c’est tout. 7/20. J’ai précautionneusement évité le dessert panacotta à la fraise et chantilly mais j’ai aimé le café vendu 2,1€ quand même. Ils sont 4 à bosser dans la boutique, dont deux en cuisine. Le patron participe aléatoirement au service, fait causette aux tables d’amis venus tenter l’aventure. Ça va être compliqué de les faire revenir quand je les entends narrer au patron un propos critique (presque) équivalent au mien par écrit.
Bref! Ya pas plus de cuisine italienne que de gens satisfaits ici! Toilettes au sous-sol, rien pour s’essuyer les mains sinon un rideau en coton. Addition manuelle, comme en Italie. Pas sûr que les avocats(tes) curieux du quartier viennent y remettre les babouches, ou alors pour les vins au verre ou parce qu’il pleut et qu’ils sont juste à côté.
Ristorante Amici restaurant Marseille – Anciennement « Treize en Vue » où le sérieux Philippe Poette savait nous régaler. La toujours coquette boutique avec terrasse sur le côté (rue Delanglade) a viré côté Italie. Le serveur est pâle comme un garçon de café parisien et fait très bien son job, on ne peut pas tellement mieux. C’est la cuisine qui nous encrasse le moral.
De l’Italie à la petite semaine, exclusivement dans le nom alors que cette cuisine nous enchante, nous Botte comme dit l’autre. A la carte: 4 antipasti de 15€ à 18€, 3 pâtes de 16€ à 24€, 5 plats de 23€ à 34€. 5 desserts à 8€ et un café gourmand à 14€! Rien que ça! Je n’annonce pas le détail des plats, ça me gonfle de laisser autant de place dans ses pages pour. Et puis le menu du jour ardoisé à 19€, décliné en formule à 16,80€. Entrée tomates farcies à la mascarpone et basilic. Deux tomates crues rouge vif évidées sans gout et en caoutchouc: tomates de novembre. Dedans la crème de mascarpone brute avec du basilic, parait-il. Du gras éteint. Lit de roquette pour faire joli. 8/20 pour faire la note. Et puis mon plat (j’aurais dû prendre l’autre, des pennes): morue et pomme de terre aux aubergines marinées. C’est fou comme avec les mêmes produits, un cuisinier peut dégringoler dans la nullité comme vous faire grimper aux rideaux. Morue dure très salée avec peau, recouverte de morceaux de patates tièdes farineuses d’un vague orangé de tomate, peut-être le contenu de celles de mon entrée. A côté, d’huileuses lamelles d’aubergines crues marinées au vinaigre comme des pickles, immangeables, une horreur. D’évidence, personne ne goute ni ne trempe le doigt, le tiroir-caisse mène la danse, à ce prix là le midi, les clients ferment leur clapet et pis c’est tout. 7/20. J’ai précautionneusement évité le dessert panacotta à la fraise et chantilly mais j’ai aimé le café vendu 2,1€ quand même. Ils sont 4 à bosser dans la boutique, dont deux en cuisine. Le patron participe aléatoirement au service, fait causette aux tables d’amis venus tenter l’aventure. Ça va être compliqué de les faire revenir quand je les entends narrer au patron un propos critique (presque) équivalent au mien par écrit.
Bref! Ya pas plus de cuisine italienne que de gens satisfaits ici! Toilettes au sous-sol, rien pour s’essuyer les mains sinon un rideau en coton. Addition manuelle, comme en Italie. Pas sûr que les avocats(tes) curieux du quartier viennent y remettre les babouches, ou alors pour les vins au verre ou parce qu’il pleut et qu’ils sont juste à côté.