Les Épicurieuses restaurant Le Castellet – Je ne vous apprends rien: le genre restaurant de lieu touristique est sérieusement amoché. Et puis parfois… cœur du village, dissimulé dans une impasse au calme à quelques mètres de l’Office de Tourisme, une bicoque d’étage de pierres et de bois, la lumineuse échoppe choppe le ciel, au dessus de la mêlée, comme une maisonnette sortie d’un film de Tim Burton. Intérieur tiré à quatre épingles, deux petites terrasses sur les pavés dont une intime isolée de la foule.
Pour tout dire avec Mauricette, on savait qui venait de reprendre cette petite adresse de charme: nous étions plutôt confiants. Gaffe quand même, rien n’est gagné tant qu’on n’a pas mangé! La différence entre les Pages Jaunes et un guide sérieux. Bref! Carte sur 3 semaines: 2 entrées, 4 ou 5 plats, 3 desserts, fromage aussi. L’automne? Propos clairement articulé classique avec le vol au vent aux escargots, mais alors que c’est bon. Bien présenté aussi, mais la forme m’importe peu, ce type d’idée doit être droite dans ses bottes, concentrée sur l’essentiel. 15/20 et 13€. Le plat haddock, beurre blanc et embeurrée de chou confirme l’imaginatif basée sur une cuisine traditionnelle. Le chou finement grassouillet est cuisiné comme le ferait une grand-mère, le haddock en générosité amène la saveur fumée. On en reprendrait bien si on avait encore faim mais ça n’est pas le cas! 15/20 et 25€. La dame au chapeau vert, celle qui regrette qu’on ne peut plus être célèbre sans que personne ne le sache, se met au diapason du filet de dorade et légumes de saison. Beau filet frais (c’est tellement mieux), poêlée de champignons de saison travaillée, purée beurrée que Mauricette a l’abat-jour qui cligne de l’œil, et émulsion de chou-fleur au curry à part. 15/20 et 25€. Rarement conquise par le sucré pour cause de toujours trop sucré, elle conclut par le petit pot des Épicurieuses. Une aérienne crème vanillée savoureuse, confiture de prune rouge: c’est la saison. 15/20 et 9,5€. Deux associées trentenaires: cuisine et salle. La 1ère d’origine réunionnaise aime faire à manger, c’est dans sa nature. Entre sa propre histoire et son cursus dans de belles maisons où elle flirte parfois avec le « gastro », Michelle Grondin sort une cuisine faite pour bien manger divertissante et non soumise aux lois des graphiques pour plaire au plus grand nombre, de toute façon les places sont comptées: 16 à l’intérieur! Accueil et service: la radieuse et efficace Émilie Bougault conseille, explique…
Bref: une adresse modeste et délicieuse qui ne balade pas le chaland comme une valise à roulettes pour lui extorquer des fonds! C’est étrange et ça existe dans ce merveilleux village où les pièges à tambouille ne manquent pas. Merci qui?
Les Épicurieuses restaurant Le Castellet – Je ne vous apprends rien: le genre restaurant de lieu touristique est sérieusement amoché. Et puis parfois… cœur du village, dissimulé dans une impasse au calme à quelques mètres de l’Office de Tourisme, une bicoque d’étage de pierres et de bois, la lumineuse échoppe choppe le ciel, au dessus de la mêlée, comme une maisonnette sortie d’un film de Tim Burton. Intérieur tiré à quatre épingles, deux petites terrasses sur les pavés dont une intime isolée de la foule.
Pour tout dire avec Mauricette, on savait qui venait de reprendre cette petite adresse de charme: nous étions plutôt confiants. Gaffe quand même, rien n’est gagné tant qu’on n’a pas mangé! La différence entre les Pages Jaunes et un guide sérieux. Bref! Carte sur 3 semaines: 2 entrées, 4 ou 5 plats, 3 desserts, fromage aussi. L’automne? Propos clairement articulé classique avec le vol au vent aux escargots, mais alors que c’est bon. Bien présenté aussi, mais la forme m’importe peu, ce type d’idée doit être droite dans ses bottes, concentrée sur l’essentiel. 15/20 et 13€. Le plat haddock, beurre blanc et embeurrée de chou confirme l’imaginatif basée sur une cuisine traditionnelle. Le chou finement grassouillet est cuisiné comme le ferait une grand-mère, le haddock en générosité amène la saveur fumée. On en reprendrait bien si on avait encore faim mais ça n’est pas le cas! 15/20 et 25€. La dame au chapeau vert, celle qui regrette qu’on ne peut plus être célèbre sans que personne ne le sache, se met au diapason du filet de dorade et légumes de saison. Beau filet frais (c’est tellement mieux), poêlée de champignons de saison travaillée, purée beurrée que Mauricette a l’abat-jour qui cligne de l’œil, et émulsion de chou-fleur au curry à part. 15/20 et 25€. Rarement conquise par le sucré pour cause de toujours trop sucré, elle conclut par le petit pot des Épicurieuses. Une aérienne crème vanillée savoureuse, confiture de prune rouge: c’est la saison. 15/20 et 9,5€. Deux associées trentenaires: cuisine et salle. La 1ère d’origine réunionnaise aime faire à manger, c’est dans sa nature. Entre sa propre histoire et son cursus dans de belles maisons où elle flirte parfois avec le « gastro », Michelle Grondin sort une cuisine faite pour bien manger divertissante et non soumise aux lois des graphiques pour plaire au plus grand nombre, de toute façon les places sont comptées: 16 à l’intérieur! Accueil et service: la radieuse et efficace Émilie Bougault conseille, explique…
Bref: une adresse modeste et délicieuse qui ne balade pas le chaland comme une valise à roulettes pour lui extorquer des fonds! C’est étrange et ça existe dans ce merveilleux village où les pièges à tambouille ne manquent pas. Merci qui?