Rosé-Thé restaurant La Ciotat – Les intentions de tirer le niveau de la restauration vers le haut sont parfaitement lisibles, l’exigence fait du bien dans une profession où le moyen est une calamité. En même temps faire de tels investissements avec designers et décorateurs n’est pas à la portée du premier porte-monnaie venu. Oui, investisseurs est le mot magique faiseur de miracles. En tous cas une réussite: c’est très beau!
Pour la gamelle, 5 entrées de 17€ (tomates, féta, figues, cebettes, sorbet basilic) à 21€ (couteaux, palourdes et moules en marinière, légumes pickles). Une huitaine de plats dont deux « à partager »: côte de bœuf à 90€ et épaule d’agneau confite à 70€. Le reste de 23€ à 28€ pour un poulpe original: grillé, chèvre, pistaches et crème au gin! Et des tapas pour le soir Mathias, de 18€ à 26€ Aldo. Bon. A lire entre les lignes des énoncés de plats, l’originalité est de mise et s’accrochent aux idées à la mode du moment conjuguées au contexte balnéaire. Aussi un menu du midi en semaine vendu 32€ décliné en formule 28€. Sans alternative de possibilités. Il s’agit de tarifs très au dessus de la moyenne à La Ciotat. Le meilleur moyen de vérifier la valeur de ce menu (la valeur n’est pas le prix) était de me l’enquiller dans l’accordéon. Entrée sashimi de sériole, miso et soja. Formidable idée de suggestion pour ce pélagique cru, non découpé selon les préceptes du genre mais qu’importe, je ne boude pas mon plaisir. Laquage au soja salé et point de vue déco, graines de sésame, herbes, germes, fleurs et tout le tintouin cosmétique un peu fatigant qui perturbent le fond de jeu. 15/20. La tonicité est en berne pour le tartare de bœuf à la crème de truffe, pomme de terre grenaille. Tu peux prendre la meilleure viande de bœuf du monde, la noyer sous du gras huileux, truffé ou non, c’est du pataud impérial comme dit mon voisin de pallier vietnamien. Pour tenter de faire passer le truc, pas de sésame mais des câpres et toujours des herbes, des germes, des fleurs et gnagnagna. Qui ne suffisent pas à énerver l’idée qui manque de tonus. Patates grenailles servie à part et probablement réchauffées. 12/20.
Attitude remarquable des dames de l’accueil et du service vraiment aimables, elles papotent avec la clientèle un peu lasse qui se morfond en terrasse dans un rythme pré-automnal qui prend son temps. Juste le cas du monsieur qui ne dit pas bonjour en passant devant votre table, ne regarde personne, passe parfois derrière le bar sans rien dire, posture d’affairé tête dans le guidon qui l’exonère probablement de prodiguer des amabilités commerciales. Quant au cuisinier, il tient la route même si je pense que l’abondance de fleurs comme d’autres végétaux nuit à son message. Végétaux suffisamment nombreux dans le décorum de la salle. Sinon, peut-être le plus bel emplacement de La Ciotat.
Rosé-Thé restaurant La Ciotat – Les intentions de tirer le niveau de la restauration vers le haut sont parfaitement lisibles, l’exigence fait du bien dans une profession où le moyen est une calamité. En même temps faire de tels investissements avec designers et décorateurs n’est pas à la portée du premier porte-monnaie venu. Oui, investisseurs est le mot magique faiseur de miracles. En tous cas une réussite: c’est très beau!
Pour la gamelle, 5 entrées de 17€ (tomates, féta, figues, cebettes, sorbet basilic) à 21€ (couteaux, palourdes et moules en marinière, légumes pickles). Une huitaine de plats dont deux « à partager »: côte de bœuf à 90€ et épaule d’agneau confite à 70€. Le reste de 23€ à 28€ pour un poulpe original: grillé, chèvre, pistaches et crème au gin! Et des tapas pour le soir Mathias, de 18€ à 26€ Aldo. Bon. A lire entre les lignes des énoncés de plats, l’originalité est de mise et s’accrochent aux idées à la mode du moment conjuguées au contexte balnéaire. Aussi un menu du midi en semaine vendu 32€ décliné en formule 28€. Sans alternative de possibilités. Il s’agit de tarifs très au dessus de la moyenne à La Ciotat. Le meilleur moyen de vérifier la valeur de ce menu (la valeur n’est pas le prix) était de me l’enquiller dans l’accordéon. Entrée sashimi de sériole, miso et soja. Formidable idée de suggestion pour ce pélagique cru, non découpé selon les préceptes du genre mais qu’importe, je ne boude pas mon plaisir. Laquage au soja salé et point de vue déco, graines de sésame, herbes, germes, fleurs et tout le tintouin cosmétique un peu fatigant qui perturbent le fond de jeu. 15/20. La tonicité est en berne pour le tartare de bœuf à la crème de truffe, pomme de terre grenaille. Tu peux prendre la meilleure viande de bœuf du monde, la noyer sous du gras huileux, truffé ou non, c’est du pataud impérial comme dit mon voisin de pallier vietnamien. Pour tenter de faire passer le truc, pas de sésame mais des câpres et toujours des herbes, des germes, des fleurs et gnagnagna. Qui ne suffisent pas à énerver l’idée qui manque de tonus. Patates grenailles servie à part et probablement réchauffées. 12/20.
Attitude remarquable des dames de l’accueil et du service vraiment aimables, elles papotent avec la clientèle un peu lasse qui se morfond en terrasse dans un rythme pré-automnal qui prend son temps. Juste le cas du monsieur qui ne dit pas bonjour en passant devant votre table, ne regarde personne, passe parfois derrière le bar sans rien dire, posture d’affairé tête dans le guidon qui l’exonère probablement de prodiguer des amabilités commerciales. Quant au cuisinier, il tient la route même si je pense que l’abondance de fleurs comme d’autres végétaux nuit à son message. Végétaux suffisamment nombreux dans le décorum de la salle. Sinon, peut-être le plus bel emplacement de La Ciotat.