Kaiju restaurant à Istres – Avant ici ça s’appelait Kim Wok. Place laissée à une autre grande surface à bouffe asiatique annoncée comme japonaise dans une zone commerciale comme il en existe tant. Il faut reconnaitre que celle-ci cherche à se démarquer du commun en nous épargnant de l’exercice « self à volonté ».

Dès porte poussée, un boucan de Fuji-Yama du diable vous agresse les esgourdes, un tas d’attablés parlent fort, l’effet-cocktail joue en plein: on dépasse les 90 décibels permanents sur mon compteur de poche. Assommant. A gauche, le tiroir-caisse, au milieu la visuelle fabrication des sushis, derrière au fond de la salle les cuisines. Grand espace adroitement dédié aux mangas sous toutes ses formes, je vous jure que c’est quelque chose. Si vous aimez ça, faudra venir, comme un musée. Reste du décorum inspiré du Japon de situation, luminaires et fleurs en plastique. Bref! La proposition alimentaire déroge positivement au monopole du strict sushi: tempuras, croquettes, soupes, omelettes, nouilles… Choix compliqué, les propositions sont nombreuses, faudrait s’enfiler par fainéantise le menu midi à 17,50€ qui épargne d’un exercice de réflexion. A lire je note une obsession des labels: ABbio, hallal, label rouge et même un curieux logo vert jamais vu ailleurs. Enfin bon. Dans un boucan affolant, la serveuse me demande si vous avez choisi. Oui mam’zelle. Dans le cadre de mes attributions, le jeu est d’opter pour du représentatif afin de mesurer fraicheur et doigté. Pas de méprise, ce n’est pas ce que je lui ai dit, elle aurait peut-être mal interprété. Bref! 15,5€ pour shirashi 10 tranches + riz dans sa version mix de sashimis avec 3 saumons, 3 thons, 2 crevettes et 2 daurades: tranches de poisson frais étonnamment estampillés « label rouge » alors que le thon frais (décongelé ou non) n’existe pas en Label Rouge, sauf pour certaines conserves! Enfin bon. Sans doute autant gênée que moi par le boucan, la serveuse m’amène… de simples sashimis sans riz ni crevettes: elle a mal compris ma demande. Les portions de poisson sont vraiment épaisses, généreuses: saumon et daurade agréables, thon un peu flotteux comme trop souvent. Le riz demandé en supplément (2€) est joliment vinaigré mais trop sucré, on dirait un riz de dessert. 13/20. Pour voir, la soupe Miso réchauffée fait son boulot de lavage, pas la meilleure ingurgitée, surtout pour 4,5€: 12/20. Café vendu 2,3€, cher dans un tel lieu même s’il s’agit de café Illy.

Faut aller payer à la caisse où c’est tout juste si le postier vous regarde derrière sa vitre. Le jeune type vous fait bien sentir que vous êtes gonflant à demander une carte de visite, on vous dit que ya pas de carte de visite. « Allez sur Internet » qu’il me dit en me sous-entendant que maintenant, faudrait voir à dégager le tatami. Ça ne donne pas envie de revenir dépenser ses yens.

- Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 2/5★ Ψ
Adresse
16 ronde des Florins
13800 ISTRES
Tél:04.15.45.97.56
Site : www.restaurantkaiju.fr/
Réseaux Sociaux :
Accueil:
11/20
Service:
11/20
Qualité/prix:
12/20
Cadre:
14,5/20
Pain:
Pas de pain
Café:Illy 2,3€
pas pris
Thé:
Toilettes:
14,5/20.
Vin:
Environnement:
Aux fourneaux
    Spécialités
    • manga et boucan
    Menus
    • Menu 17,5€ midi semaine
    • Enfant 9,9€
    • Carte
    Fermetures
    • Fermé lundi
    Plus…
    • Parking
    Sur place et...
    A emporter
    Livraison
    - Table testée par Le Bouche à Oreille - 2022 2/5★ Ψ
    Adresse
    16 ronde des Florins
    13800 ISTRES
    Tél:04.15.45.97.56
    Site : www.restaurantkaiju.fr/
    Réseaux Sociaux :
    Accueil:
    11/20
    Service:
    11/20
    Qualité/prix:
    12/20
    Cadre:
    14,5/20
    Pain:
    Pas de pain
    Café:Illy 2,3€
    pas pris
    Thé:
    Toilettes:
    14,5/20.
    Vin:
    Environnement:
    Aux fourneaux
      Spécialités
      • manga et boucan
      Menus
      • Menu 17,5€ midi semaine
      • Enfant 9,9€
      • Carte
      Fermetures
      • Fermé lundi
      Plus…
      • Parking
      Sur place et...
      A emporter
      Livraison

      Kaiju restaurant à Istres – Avant ici ça s’appelait Kim Wok. Place laissée à une autre grande surface à bouffe asiatique annoncée comme japonaise dans une zone commerciale comme il en existe tant. Il faut reconnaitre que celle-ci cherche à se démarquer du commun en nous épargnant de l’exercice « self à volonté ».

      Dès porte poussée, un boucan de Fuji-Yama du diable vous agresse les esgourdes, un tas d’attablés parlent fort, l’effet-cocktail joue en plein: on dépasse les 90 décibels permanents sur mon compteur de poche. Assommant. A gauche, le tiroir-caisse, au milieu la visuelle fabrication des sushis, derrière au fond de la salle les cuisines. Grand espace adroitement dédié aux mangas sous toutes ses formes, je vous jure que c’est quelque chose. Si vous aimez ça, faudra venir, comme un musée. Reste du décorum inspiré du Japon de situation, luminaires et fleurs en plastique. Bref! La proposition alimentaire déroge positivement au monopole du strict sushi: tempuras, croquettes, soupes, omelettes, nouilles… Choix compliqué, les propositions sont nombreuses, faudrait s’enfiler par fainéantise le menu midi à 17,50€ qui épargne d’un exercice de réflexion. A lire je note une obsession des labels: ABbio, hallal, label rouge et même un curieux logo vert jamais vu ailleurs. Enfin bon. Dans un boucan affolant, la serveuse me demande si vous avez choisi. Oui mam’zelle. Dans le cadre de mes attributions, le jeu est d’opter pour du représentatif afin de mesurer fraicheur et doigté. Pas de méprise, ce n’est pas ce que je lui ai dit, elle aurait peut-être mal interprété. Bref! 15,5€ pour shirashi 10 tranches + riz dans sa version mix de sashimis avec 3 saumons, 3 thons, 2 crevettes et 2 daurades: tranches de poisson frais étonnamment estampillés « label rouge » alors que le thon frais (décongelé ou non) n’existe pas en Label Rouge, sauf pour certaines conserves! Enfin bon. Sans doute autant gênée que moi par le boucan, la serveuse m’amène… de simples sashimis sans riz ni crevettes: elle a mal compris ma demande. Les portions de poisson sont vraiment épaisses, généreuses: saumon et daurade agréables, thon un peu flotteux comme trop souvent. Le riz demandé en supplément (2€) est joliment vinaigré mais trop sucré, on dirait un riz de dessert. 13/20. Pour voir, la soupe Miso réchauffée fait son boulot de lavage, pas la meilleure ingurgitée, surtout pour 4,5€: 12/20. Café vendu 2,3€, cher dans un tel lieu même s’il s’agit de café Illy.

      Faut aller payer à la caisse où c’est tout juste si le postier vous regarde derrière sa vitre. Le jeune type vous fait bien sentir que vous êtes gonflant à demander une carte de visite, on vous dit que ya pas de carte de visite. « Allez sur Internet » qu’il me dit en me sous-entendant que maintenant, faudrait voir à dégager le tatami. Ça ne donne pas envie de revenir dépenser ses yens.