Restaurant L’Épicurien restaurant à Pélissanne – Anciennement Paro à l’entrée du village. Oui c’est ça, le spécialisé dans le poisson et amoureux des huitres et du Champagne. Ce qui nous fait un grand écart de genre avec le nouveau propriétaire spécialisé en viande. Le superbe aquarium (et ses contraintes d’entretien) est d’ailleurs resté, près de 3 mètres-cubes d’eau. Comme le nouvel impétrant des lieux semble exclure d’y montrer des entrecôtes et des faux-filets, seuls les homards y batifolent avant qu’on ne les boulotte puisque proposés à la carte. Bref! Toujours autant d’espace entre les cossues tables en bois, c’est agréable. L’accueil et le service paraissent impliqués, ça fait plaisir. Joli début non?
Là où ça coince, ce sont visiblement les tarifs. Deux suggestions à 24€ avec roulé de pintade et bar grillé, sauf que les deux ont garniture commune: « écrasé de pomme de terre persillée ». Maladroit à ce niveau de tarification. A la carte: entrées de 12€ (gaspacho de concombre) à 17€ (salade italienne). Des carpaccios et des tartares viandards de 16€ à 20€. 4 plats s’ajoutent aux deux suggestions, de 18€ (travers de porc) à 26€ pour une épaule d’agneau. Et quand même, une carte de viandes: c’est ici ou jamais vu que la direction possède aussi une boucherie dans le village. Domination sans partage de la race Limousine sinon un faux-filet Wagyu d’Australie timide dans son coin au moment de mon test. Mauricette dit toujours « on voit le bon boucher à sa bavette ». Alors direction vers le cousin onglet (env 250 grammes). Cuisson saignante comme demandée et servi prédécoupé, un moyen de vérifier la cuisson de la viande. Aïe! J’ai d’abord cru la viande ferrée, mais il s’agit plutôt d’un terrible goût de vieille graisse brûlée, comme si la plancha n’avait pas été nettoyée depuis l’élection de Chirac. Dommage car la chair est agréable. Frites plutôt bien, blondes et raides. Le mesclun est agréable et de qualité, vinaigrette personnelle. 20€ n’est pas considérable malgré le gros bémol. 12/20. Finition avec salade de fruits infusion à la verveine aux nombreux fruits frais taillés en grosse brunoise, des mous et des durs. Le jus à la verveine sans sucre ajouté, j’adore ça. Un peu de citron pour tonifier le sucre des fruits dont certains morceaux sont durs et pas murs aurait fignolé l’idée. C’est-à-dire que pour 9€ (tarif de tous les desserts) on s’attend à mieux. 13/20. Serviettes en tissus, moulins sel et poivre sur table, pain mieux que la moyenne. Mais pas de moutarde à bord.
Je suis un peu dépité, ça m’aurait vraiment fait plaisir d’enfin vous offrir une alternative aux piètres franchises habituelles du genre, Buffalo-Grill et La Boucherie, voisines par ailleurs. Je sais, on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie.
Restaurant L’Épicurien restaurant à Pélissanne – Anciennement Paro à l’entrée du village. Oui c’est ça, le spécialisé dans le poisson et amoureux des huitres et du Champagne. Ce qui nous fait un grand écart de genre avec le nouveau propriétaire spécialisé en viande. Le superbe aquarium (et ses contraintes d’entretien) est d’ailleurs resté, près de 3 mètres-cubes d’eau. Comme le nouvel impétrant des lieux semble exclure d’y montrer des entrecôtes et des faux-filets, seuls les homards y batifolent avant qu’on ne les boulotte puisque proposés à la carte. Bref! Toujours autant d’espace entre les cossues tables en bois, c’est agréable. L’accueil et le service paraissent impliqués, ça fait plaisir. Joli début non?
Là où ça coince, ce sont visiblement les tarifs. Deux suggestions à 24€ avec roulé de pintade et bar grillé, sauf que les deux ont garniture commune: « écrasé de pomme de terre persillée ». Maladroit à ce niveau de tarification. A la carte: entrées de 12€ (gaspacho de concombre) à 17€ (salade italienne). Des carpaccios et des tartares viandards de 16€ à 20€. 4 plats s’ajoutent aux deux suggestions, de 18€ (travers de porc) à 26€ pour une épaule d’agneau. Et quand même, une carte de viandes: c’est ici ou jamais vu que la direction possède aussi une boucherie dans le village. Domination sans partage de la race Limousine sinon un faux-filet Wagyu d’Australie timide dans son coin au moment de mon test. Mauricette dit toujours « on voit le bon boucher à sa bavette ». Alors direction vers le cousin onglet (env 250 grammes). Cuisson saignante comme demandée et servi prédécoupé, un moyen de vérifier la cuisson de la viande. Aïe! J’ai d’abord cru la viande ferrée, mais il s’agit plutôt d’un terrible goût de vieille graisse brûlée, comme si la plancha n’avait pas été nettoyée depuis l’élection de Chirac. Dommage car la chair est agréable. Frites plutôt bien, blondes et raides. Le mesclun est agréable et de qualité, vinaigrette personnelle. 20€ n’est pas considérable malgré le gros bémol. 12/20. Finition avec salade de fruits infusion à la verveine aux nombreux fruits frais taillés en grosse brunoise, des mous et des durs. Le jus à la verveine sans sucre ajouté, j’adore ça. Un peu de citron pour tonifier le sucre des fruits dont certains morceaux sont durs et pas murs aurait fignolé l’idée. C’est-à-dire que pour 9€ (tarif de tous les desserts) on s’attend à mieux. 13/20. Serviettes en tissus, moulins sel et poivre sur table, pain mieux que la moyenne. Mais pas de moutarde à bord.
Je suis un peu dépité, ça m’aurait vraiment fait plaisir d’enfin vous offrir une alternative aux piètres franchises habituelles du genre, Buffalo-Grill et La Boucherie, voisines par ailleurs. Je sais, on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie.