Le Taj Mahal restaurant Six-Fours – Plus de 10 ans que nous n’avions foulé la moquette bordeaux de la boutique avec Mauricette et rien n’a vraiment changé: depuis le temps un coup de frais dans le décorum ne serait pas inutile. En même temps, grande stupéfaction d’observer que les tarifs n’ont pas bougé d’un poil de nan depuis. La Badoit bouteille en verre est facturée 4€ seulement. L’exception est remarquable et probablement explicable: la qualité de cuisine a baissé. La magie n’existe pas en économie, tout est une question de jeu de curseurs.
Le biryani agneau et herbes est d’un riz pataud avec des blocs, agneau noir exsangue (hallal) et dur 13€. Présence possible de beurre clarifié, mais le riz n’est pas grillé. Ça remplit. 11/20 et 13€. Carnassière adoratrice de la cuisson au four tandoor, Mauricette opte pour le sashlik, un assortiment de grillades: deux mauvaises gambas au gout de savon, deux mollets et un bout de blanc de poulet d’un rouge comme un coup de soleil sur le dos d’un norvégien, deux cubes d’un agneau très foncé, encore. Le problème est l’absence des saveurs habituelles de la merveilleuse cuisson tandoori, la couleur rouge spécifique ne fait pas illusion, une préparation bâclée et sans relief. Four poussif sans doute électrique, bof: 11/20. La confirmation confirme les carences du four fautif: pain nan pas assez cuit, lourd et de plus, radin en fromage. Mais un peu moins cher que chez les confrères du genre. L’agneau korma, crème fraiche et fruits secs. Sinon les amandes effilées blanches sorties du sachet et jetées juste avant de servir, Mauricette cherche au fond de ce qui pourrait être une soupe d’autres fruits secs. Ya pas. Juste des bouts d’agneau durs et noirs (toujours lui). Riz blanc basmati réchauffé qui colle en bloc… 9/20 et 13€. C’est encore avec la célèbre glace kulfi de dessert que nous aurons le moins de surprises négatives, bien chargée en épices et en lait concentré, ce qui l’exonère de la moindre dureté de glaçon. 13/20.
Question intendance, le patron enregistre les commandes, classieux et pédagogue, prend le temps malgré un nombre de tables important à servir. Faut dire que le restaurant est face à la mer et que les touristes sont nombreux en cette saison. Bref. Ses collaborateurs un peu éteints jouent exclusivement des rôles de porte-assiettes avares de sourires. Adresse moyenne tendance banale. Déception.
Le Taj Mahal restaurant Six-Fours – Plus de 10 ans que nous n’avions foulé la moquette bordeaux de la boutique avec Mauricette et rien n’a vraiment changé: depuis le temps un coup de frais dans le décorum ne serait pas inutile. En même temps, grande stupéfaction d’observer que les tarifs n’ont pas bougé d’un poil de nan depuis. La Badoit bouteille en verre est facturée 4€ seulement. L’exception est remarquable et probablement explicable: la qualité de cuisine a baissé. La magie n’existe pas en économie, tout est une question de jeu de curseurs.
Le biryani agneau et herbes est d’un riz pataud avec des blocs, agneau noir exsangue (hallal) et dur 13€. Présence possible de beurre clarifié, mais le riz n’est pas grillé. Ça remplit. 11/20 et 13€. Carnassière adoratrice de la cuisson au four tandoor, Mauricette opte pour le sashlik, un assortiment de grillades: deux mauvaises gambas au gout de savon, deux mollets et un bout de blanc de poulet d’un rouge comme un coup de soleil sur le dos d’un norvégien, deux cubes d’un agneau très foncé, encore. Le problème est l’absence des saveurs habituelles de la merveilleuse cuisson tandoori, la couleur rouge spécifique ne fait pas illusion, une préparation bâclée et sans relief. Four poussif sans doute électrique, bof: 11/20. La confirmation confirme les carences du four fautif: pain nan pas assez cuit, lourd et de plus, radin en fromage. Mais un peu moins cher que chez les confrères du genre. L’agneau korma, crème fraiche et fruits secs. Sinon les amandes effilées blanches sorties du sachet et jetées juste avant de servir, Mauricette cherche au fond de ce qui pourrait être une soupe d’autres fruits secs. Ya pas. Juste des bouts d’agneau durs et noirs (toujours lui). Riz blanc basmati réchauffé qui colle en bloc… 9/20 et 13€. C’est encore avec la célèbre glace kulfi de dessert que nous aurons le moins de surprises négatives, bien chargée en épices et en lait concentré, ce qui l’exonère de la moindre dureté de glaçon. 13/20.
Question intendance, le patron enregistre les commandes, classieux et pédagogue, prend le temps malgré un nombre de tables important à servir. Faut dire que le restaurant est face à la mer et que les touristes sont nombreux en cette saison. Bref. Ses collaborateurs un peu éteints jouent exclusivement des rôles de porte-assiettes avares de sourires. Adresse moyenne tendance banale. Déception.