La Plage restaurant Port-Saint-Louis – Un emplacement en or pour une cuisine en toc. Quand on entame la route de la plage Napoléon, c’est un peu comme monter l’escalier, on commence à rêver, comme une mise en bouche qui vous mettrait l’appétit au garde à vous pour la suite qui ne peut être que formidable. Il est là, à gauche. Parking spacieux, terrasse parasolée planquée derrière des oliviers. Il fait plus frais à l’intérieur, murs vétustes mais un volume avec hauteur de plafond, tables espacées.
Sinon la carte, plat du jour vendu 10,9€ avec café, des légumes farcis que j’évite prudemment quand j’ignore la philosophie de travail d’un restaurant, chat échaudé craint l’eau froide. Des assiettes à partager de 16€ à 21€, des salades de 13€ à 17€, des pâtes, des poke bowl, du poisson (tartare et poulpe) bruschetta et burger… et des viandes de 15€ (carpaccio de bœuf), un burger à 19€, un filet de bœuf Rossini à 32€ avec des morilles qui m’a fait sourire, on aura tout vu. Et puis pour 19€, un magret entier 400gr Maison Tomasel. Un tarif de vente surprenant vu la crise actuelle du canard français pour cause de grippe aviaire et de rareté conséquente du produit ou alors à des tarifs assommants qui le rende invendable pour le restaurateur. Alors forcément, je le vise. Ce canard a du plomb dans l’aile. Magret de 250 grammes, loin de 400 annoncés. Il est acre et nerveux. Le cuisinier fait ce qu’il peut avec les produits qu’on lui refile, en l’occurrence un magret d’importation décongelé probablement hongrois, au gras toutefois bien grillé. Du coup 19€ sont trop vu le niveau du gâteau. D’autant que les frites avec sont fraiches mais mollasses et grasses, comme d’un seul bain d’huile, pleines de flotte. Un peu de salade verte fraiche dans un coin de l’ardoise, avec des bricoles cache-misère pour faire joli, demie-tomate cerise et râpures de carotte. Bref! 19€ et surtout 8/20. Quand un restaurateur fourgue un magret d’aussi basse qualité, il n’y a aucune raison pour que les autres produits cuisinés soient mieux. Autant dire que déjouer le probable piège des légumes farcis de plat du jour fut de belle inspiration. Pain de bonne nature mais découpé trop à l’avance, sec.
La petite au service fait ce qu’elle peut, mouline en faisant du vent, aimable dans un registre pressé et stressé, maladroite. Le type affamé à côté de moi lui demande du pain 2 fois, et a même réclamé 3 fois son pichet de rosé: il l’obtient à la fin de son plat. Elle n’est pas la seule à être responsable de la pagaille du service vu que la patronne galope aussi. Enfin bon. On a qu’une envie, c’est de se tirer ailleurs rapidos et même que si j’aurais su, j’aurais pas venu.
La Plage restaurant Port-Saint-Louis – Un emplacement en or pour une cuisine en toc. Quand on entame la route de la plage Napoléon, c’est un peu comme monter l’escalier, on commence à rêver, comme une mise en bouche qui vous mettrait l’appétit au garde à vous pour la suite qui ne peut être que formidable. Il est là, à gauche. Parking spacieux, terrasse parasolée planquée derrière des oliviers. Il fait plus frais à l’intérieur, murs vétustes mais un volume avec hauteur de plafond, tables espacées.
Sinon la carte, plat du jour vendu 10,9€ avec café, des légumes farcis que j’évite prudemment quand j’ignore la philosophie de travail d’un restaurant, chat échaudé craint l’eau froide. Des assiettes à partager de 16€ à 21€, des salades de 13€ à 17€, des pâtes, des poke bowl, du poisson (tartare et poulpe) bruschetta et burger… et des viandes de 15€ (carpaccio de bœuf), un burger à 19€, un filet de bœuf Rossini à 32€ avec des morilles qui m’a fait sourire, on aura tout vu. Et puis pour 19€, un magret entier 400gr Maison Tomasel. Un tarif de vente surprenant vu la crise actuelle du canard français pour cause de grippe aviaire et de rareté conséquente du produit ou alors à des tarifs assommants qui le rende invendable pour le restaurateur. Alors forcément, je le vise. Ce canard a du plomb dans l’aile. Magret de 250 grammes, loin de 400 annoncés. Il est acre et nerveux. Le cuisinier fait ce qu’il peut avec les produits qu’on lui refile, en l’occurrence un magret d’importation décongelé probablement hongrois, au gras toutefois bien grillé. Du coup 19€ sont trop vu le niveau du gâteau. D’autant que les frites avec sont fraiches mais mollasses et grasses, comme d’un seul bain d’huile, pleines de flotte. Un peu de salade verte fraiche dans un coin de l’ardoise, avec des bricoles cache-misère pour faire joli, demie-tomate cerise et râpures de carotte. Bref! 19€ et surtout 8/20. Quand un restaurateur fourgue un magret d’aussi basse qualité, il n’y a aucune raison pour que les autres produits cuisinés soient mieux. Autant dire que déjouer le probable piège des légumes farcis de plat du jour fut de belle inspiration. Pain de bonne nature mais découpé trop à l’avance, sec.
La petite au service fait ce qu’elle peut, mouline en faisant du vent, aimable dans un registre pressé et stressé, maladroite. Le type affamé à côté de moi lui demande du pain 2 fois, et a même réclamé 3 fois son pichet de rosé: il l’obtient à la fin de son plat. Elle n’est pas la seule à être responsable de la pagaille du service vu que la patronne galope aussi. Enfin bon. On a qu’une envie, c’est de se tirer ailleurs rapidos et même que si j’aurais su, j’aurais pas venu.