Saveurs de Nora restaurant Marseille – Quand on pioche une table à Marseille, on évite de faire comme les blogueurs dit « influents ». Ils causent des restaurants qui passent plus de temps à communiquer qu’à cuisiner, papotent après avoir reçu dans leur boite mail dossiers de presse et invitations à manger à l’œil, tutoiements et grands sourires entendus de mise.
Alors faut pas nous en vouloir de fureter dans des endroits planqués comme celui-ci à deux pas du Dôme: deux ou trois années qu’on nous en parle! Seulement voilà mes gentils petits coquelicots mesdames: la patronne passe la main de sa boutique et vous allez rire, je suis même le dernier client qu’elle servira ici même! La repreneuse est déjà en place et même au service, sympa comme tout. Dégâts collatéraux un peu ennuyeux de la fin de règne: on finit les tiroirs et absence de plat du jour comme les autres jours. Ça donne une carte gribouillée sans soin sur une ardoise à la craie pas tellement aguichante. Merguez grillée 11,90€, escalope de poulet grillée 13€, entrecôte sauce Roquefort 250g 20€, plus d’escalope de veau milanaise à 15,5€, salade César 15€… vous avez choisi? Ouiiii… alors darne de saumon riz ou frites, salade, légumes. J’attends poliment l’alternative « riz ou frites » puisque c’écrit et pfffuit! Plus personne. Bref! Pendant que ça cuit en cuisine, je prends un moment pour vous dire que la salle est déserte de clients et non dressée. Derrière une cour intérieure vous tend les bras, canisses et ombre partielle bien agréable. Voilà! M’arrive le plat. Assiette familiale, darne d’un saumon frais joliment poêlé mais trop gras (Norvège) avec un tas d’arêtes à ôter parcimonieusement. Des frites congelées blondes, une poêlée de légumes grassouillette multi-réchauffée, quelques feuilles de salade verte avec maïs etc. Au centre, un ramequin de sauce Roquefort, jamais on ne m’a servi de sauce Roquefort avec du saumon. Et vous? Mais pourquoi pas? Et puis comme c’est la même sauce livrée avec l’entrecôte (lire plus haut), ça évite d’en faire une autre plus adaptée. Et de finir le stock vu qu’on ferme. Enfin bon. Assiette volontaire un peu maladroite, l’esprit « familial comme à la maison » comme explication ne me suffit pas pour expliquer la déception. 12/20 pour 16,5€ quand même. Mauvais pain mais le café est formidable, les désormais anciens patrons sont sympas comme tout.
J’appose un « A Revoir » plein d’optimisme. En effet, il n’y a pas de malhonnêteté dans la prestation, et faudrait pas que mon propos pénalise la nouvelle proprio qui n’y peut pas grand-chose. Gardons espoir. Le nouveau sobriquet de la boutique sera « En Faim Chez Sabine ». D’un prénom l’autre.
Saveurs de Nora restaurant Marseille – Quand on pioche une table à Marseille, on évite de faire comme les blogueurs dit « influents ». Ils causent des restaurants qui passent plus de temps à communiquer qu’à cuisiner, papotent après avoir reçu dans leur boite mail dossiers de presse et invitations à manger à l’œil, tutoiements et grands sourires entendus de mise.
Alors faut pas nous en vouloir de fureter dans des endroits planqués comme celui-ci à deux pas du Dôme: deux ou trois années qu’on nous en parle! Seulement voilà mes gentils petits coquelicots mesdames: la patronne passe la main de sa boutique et vous allez rire, je suis même le dernier client qu’elle servira ici même! La repreneuse est déjà en place et même au service, sympa comme tout. Dégâts collatéraux un peu ennuyeux de la fin de règne: on finit les tiroirs et absence de plat du jour comme les autres jours. Ça donne une carte gribouillée sans soin sur une ardoise à la craie pas tellement aguichante. Merguez grillée 11,90€, escalope de poulet grillée 13€, entrecôte sauce Roquefort 250g 20€, plus d’escalope de veau milanaise à 15,5€, salade César 15€… vous avez choisi? Ouiiii… alors darne de saumon riz ou frites, salade, légumes. J’attends poliment l’alternative « riz ou frites » puisque c’écrit et pfffuit! Plus personne. Bref! Pendant que ça cuit en cuisine, je prends un moment pour vous dire que la salle est déserte de clients et non dressée. Derrière une cour intérieure vous tend les bras, canisses et ombre partielle bien agréable. Voilà! M’arrive le plat. Assiette familiale, darne d’un saumon frais joliment poêlé mais trop gras (Norvège) avec un tas d’arêtes à ôter parcimonieusement. Des frites congelées blondes, une poêlée de légumes grassouillette multi-réchauffée, quelques feuilles de salade verte avec maïs etc. Au centre, un ramequin de sauce Roquefort, jamais on ne m’a servi de sauce Roquefort avec du saumon. Et vous? Mais pourquoi pas? Et puis comme c’est la même sauce livrée avec l’entrecôte (lire plus haut), ça évite d’en faire une autre plus adaptée. Et de finir le stock vu qu’on ferme. Enfin bon. Assiette volontaire un peu maladroite, l’esprit « familial comme à la maison » comme explication ne me suffit pas pour expliquer la déception. 12/20 pour 16,5€ quand même. Mauvais pain mais le café est formidable, les désormais anciens patrons sont sympas comme tout.
J’appose un « A Revoir » plein d’optimisme. En effet, il n’y a pas de malhonnêteté dans la prestation, et faudrait pas que mon propos pénalise la nouvelle proprio qui n’y peut pas grand-chose. Gardons espoir. Le nouveau sobriquet de la boutique sera « En Faim Chez Sabine ». D’un prénom l’autre.