La Crêperie du Port restaurant Port-Saint-Louis – Pas le moindre vice dans la prestation, plutôt même de la vertu dans l’envie de faire. Juste des maladresses. Boutique vide de clients ce midi sinon ma pomme. D’ailleurs j’ai bu du cidre. La moindre des choses dans une crêperie.
Un verre de cidre bio des Alpilles pas tellement intéressant, hyper gazeux et carbonique. Enfin bon. Point de vue alimentaire, la pluridisciplinarité est de mise. J’explique. On suppose une « Crêperie du Port » faire spécialité des galettes et crêpes. Sauf qu’elle joue la polyvalence avec une cuisine traditionnelle (filet de canard aux oignons confits au cidre), des bruschettas, des tartines catalanes, des salades, une incongrue paella et plus naturellement dans un tel lieu face au port: glaces et gaufres. Comme chuis ici pour la Bretagne, j’ai évité l’Espagne, Perpignan, l’Italie. Je cherche parmi la douzaine de galettes de 9€ à 14€ la galette complète. Comment peut-il ne pas y avoir de « galette complète » dans une crêperie? Je relis encore: y a pas. Ah tiens? La classique jambon lui ressemble: emmental, jambon blanc et œuf! Ouééé! Elle n’est pas très grande, bien faite du contenu avec un jambon propret. Mais elle est molle comme une crêpe au froment. De la galette déprimée. 9€ et 12/20. Et puis le drame. Je demande innocemment à la serveuse: « votre crêpe beurre-sucre est faite avec du beurre salé? ». Elle répond « non, avec du beurre doux mais on peut mettre du sel si vous voulez ». Pourquoi pas de la margarine tant qu’on y est? Dans les pieds paquets, met-on des artichauts? Dans la choucroute met-on des endives? Dans la bouillabaisse met-on des maquereaux? Bref! J’ai cru m’évanouir. Cette beurre-sucre fait ce qu’elle peut avec les atouts qu’on lui attribue. 9/20 et seulement 2,6€. Que je suis triste. Tout le monde est si sympa ici, de la serveuse impliquée à la patronne réalisatrice des crêpes. Juste lui dire que si la volonté est importante pour réaliser les choses, mieux vaut apprendre à les faire avant, ça fait gagner du temps. Ça marche pour les galettes aussi. Il existe même des écoles pour ça, la formation est épatante et particulièrement utile.
Après et une fois maitrisée l’art de la chose, on s’aperçoit que la clientèle afflue pour la spécialité et comme par hasard, on ne cherche plus des solutions de développement tout azimut: paellas, salades, tartines catalanes etc. Les solutions arrivent toutes seules. Faut juste du temps et un bon Bouche à Oreille. Je ne vais pas dire le contraire.
La Crêperie du Port restaurant Port-Saint-Louis – Pas le moindre vice dans la prestation, plutôt même de la vertu dans l’envie de faire. Juste des maladresses. Boutique vide de clients ce midi sinon ma pomme. D’ailleurs j’ai bu du cidre. La moindre des choses dans une crêperie.
Un verre de cidre bio des Alpilles pas tellement intéressant, hyper gazeux et carbonique. Enfin bon. Point de vue alimentaire, la pluridisciplinarité est de mise. J’explique. On suppose une « Crêperie du Port » faire spécialité des galettes et crêpes. Sauf qu’elle joue la polyvalence avec une cuisine traditionnelle (filet de canard aux oignons confits au cidre), des bruschettas, des tartines catalanes, des salades, une incongrue paella et plus naturellement dans un tel lieu face au port: glaces et gaufres. Comme chuis ici pour la Bretagne, j’ai évité l’Espagne, Perpignan, l’Italie. Je cherche parmi la douzaine de galettes de 9€ à 14€ la galette complète. Comment peut-il ne pas y avoir de « galette complète » dans une crêperie? Je relis encore: y a pas. Ah tiens? La classique jambon lui ressemble: emmental, jambon blanc et œuf! Ouééé! Elle n’est pas très grande, bien faite du contenu avec un jambon propret. Mais elle est molle comme une crêpe au froment. De la galette déprimée. 9€ et 12/20. Et puis le drame. Je demande innocemment à la serveuse: « votre crêpe beurre-sucre est faite avec du beurre salé? ». Elle répond « non, avec du beurre doux mais on peut mettre du sel si vous voulez ». Pourquoi pas de la margarine tant qu’on y est? Dans les pieds paquets, met-on des artichauts? Dans la choucroute met-on des endives? Dans la bouillabaisse met-on des maquereaux? Bref! J’ai cru m’évanouir. Cette beurre-sucre fait ce qu’elle peut avec les atouts qu’on lui attribue. 9/20 et seulement 2,6€. Que je suis triste. Tout le monde est si sympa ici, de la serveuse impliquée à la patronne réalisatrice des crêpes. Juste lui dire que si la volonté est importante pour réaliser les choses, mieux vaut apprendre à les faire avant, ça fait gagner du temps. Ça marche pour les galettes aussi. Il existe même des écoles pour ça, la formation est épatante et particulièrement utile.
Après et une fois maitrisée l’art de la chose, on s’aperçoit que la clientèle afflue pour la spécialité et comme par hasard, on ne cherche plus des solutions de développement tout azimut: paellas, salades, tartines catalanes etc. Les solutions arrivent toutes seules. Faut juste du temps et un bon Bouche à Oreille. Je ne vais pas dire le contraire.