MX Marseille restaurant à Marseille – Un mystérieux nom de baptême façon robot de la guerre des étoiles pour ce spécimen de la maison Pernod-Ricard. Qui, au-delà d’une hypothétique ambition culinaire, souhaite (peut-être) revigorer son image cantonnée depuis toujours au pastaga qui rime avec Pasqua siphonné dans un bistrot du quartier du Panier, ou Chez Simon sur le port du Brusc face à l’ile des Embiez (83) où des piliers de comptoir aux joues rosées tanguent sous l’effet d’anisette. Bref! Boutique bondée.
Nous entrons sans trop d’illusions. Le chapeau vert de Mauricette dénote sévère au milieu de tout ce jaune marketé. Au beau milieu de la salle principale, un ring-comptoir et deux ou trois cuisiniers avec des tronches de cuisiniers, ils assemblent des produits et sortent des assiettes. Curieux. Et pourquoi pas? Dans une ambiance qui frise les 90 décibels (c’est beaucoup selon mon appareil) nous sommes pris en main par un jeune homme serviable visiblement décidé à ne pas nous laisser partir malgré l’embouteillage. Messieurs-dame: un as! Il se met en 4 pour nous trouver une table. Rarement vu ça dans une brasserie! Ou ailleurs! Il s’appelle Malek et nous présente le menu du jour: 3 entrées 9€, 3 plats 16€ et du dessert à 7€ avec des suppléments de 3€, on grimpe à 10€. Entrée avec tartare de loup sur un sablé noisette, fenouil en carpaccio. Joli cerclage avec base biscuitée bien trop sucrée piquée au rayon pâtisserie, écœurante. Cubes de poisson biens, un peu de mangue, grenade, quelques herbes. Il me manque de l’acide, du tonique, du gingembre ou du citron, histoire de réveiller l’ensemble joli à la mirette mais qui ne décolle pas en bouche. 13/20. Ma tarte fine de rouget, tapenade et légumes de saison a des qualités: couleurs, présentation, fraicheur. A part les haricots verts foncés et mous. Encore du fenouil en déco, un rectangle de pâte feuilleté avec tapenade et 3 fermes filets de rougets. Pas intéressant et en plus servi tiède: ambigüité de température. Volontaire ou pas? Je ne pense pas. 12/20. 23€ ma formule. Le ticket gagnant est pour Mauricette qui se met le radiateur en ébullition avec son épaule d’agneau confite, fenouil snacké et pommes de terre écrasées! Un régal! Tout est OK! La viande confite, la purée rustique, le jus costaud et le fenouil confit (encore). Du fenouil sinon rien! Bref! 14,5/20 et 16€ pour ce plat! Le pain est bon, contrairement au café Henri Blanc à 2€.
Bravo pour l’effort cosmétique des assiettes. Bravo de relever le défi dans les magnifiques Docks aux boutiques souvent vides ainsi un peu réveillées par la maison Pernod-Ricard. Bravo aussi d’inviter des chefs plus ou moins connus pour faire le buzz et faire monter la sauce du lieu (jaune) à visée branchouille assumée à l’endroit des CSP+ du quartier. Les poissons-pilotes de blogueurs influents sont ainsi attirés comme des aimants. Bref! La forme est trouvée, mais pas encore le fond. La cuisine est faite ici, c’est déjà bien pour un restaurant.
MX Marseille restaurant à Marseille – Un mystérieux nom de baptême façon robot de la guerre des étoiles pour ce spécimen de la maison Pernod-Ricard. Qui, au-delà d’une hypothétique ambition culinaire, souhaite (peut-être) revigorer son image cantonnée depuis toujours au pastaga qui rime avec Pasqua siphonné dans un bistrot du quartier du Panier, ou Chez Simon sur le port du Brusc face à l’ile des Embiez (83) où des piliers de comptoir aux joues rosées tanguent sous l’effet d’anisette. Bref! Boutique bondée.
Nous entrons sans trop d’illusions. Le chapeau vert de Mauricette dénote sévère au milieu de tout ce jaune marketé. Au beau milieu de la salle principale, un ring-comptoir et deux ou trois cuisiniers avec des tronches de cuisiniers, ils assemblent des produits et sortent des assiettes. Curieux. Et pourquoi pas? Dans une ambiance qui frise les 90 décibels (c’est beaucoup selon mon appareil) nous sommes pris en main par un jeune homme serviable visiblement décidé à ne pas nous laisser partir malgré l’embouteillage. Messieurs-dame: un as! Il se met en 4 pour nous trouver une table. Rarement vu ça dans une brasserie! Ou ailleurs! Il s’appelle Malek et nous présente le menu du jour: 3 entrées 9€, 3 plats 16€ et du dessert à 7€ avec des suppléments de 3€, on grimpe à 10€. Entrée avec tartare de loup sur un sablé noisette, fenouil en carpaccio. Joli cerclage avec base biscuitée bien trop sucrée piquée au rayon pâtisserie, écœurante. Cubes de poisson biens, un peu de mangue, grenade, quelques herbes. Il me manque de l’acide, du tonique, du gingembre ou du citron, histoire de réveiller l’ensemble joli à la mirette mais qui ne décolle pas en bouche. 13/20. Ma tarte fine de rouget, tapenade et légumes de saison a des qualités: couleurs, présentation, fraicheur. A part les haricots verts foncés et mous. Encore du fenouil en déco, un rectangle de pâte feuilleté avec tapenade et 3 fermes filets de rougets. Pas intéressant et en plus servi tiède: ambigüité de température. Volontaire ou pas? Je ne pense pas. 12/20. 23€ ma formule. Le ticket gagnant est pour Mauricette qui se met le radiateur en ébullition avec son épaule d’agneau confite, fenouil snacké et pommes de terre écrasées! Un régal! Tout est OK! La viande confite, la purée rustique, le jus costaud et le fenouil confit (encore). Du fenouil sinon rien! Bref! 14,5/20 et 16€ pour ce plat! Le pain est bon, contrairement au café Henri Blanc à 2€.
Bravo pour l’effort cosmétique des assiettes. Bravo de relever le défi dans les magnifiques Docks aux boutiques souvent vides ainsi un peu réveillées par la maison Pernod-Ricard. Bravo aussi d’inviter des chefs plus ou moins connus pour faire le buzz et faire monter la sauce du lieu (jaune) à visée branchouille assumée à l’endroit des CSP+ du quartier. Les poissons-pilotes de blogueurs influents sont ainsi attirés comme des aimants. Bref! La forme est trouvée, mais pas encore le fond. La cuisine est faite ici, c’est déjà bien pour un restaurant.