Placette restaurant Marseille – Pas tellement vieux et remplace une table qu’on avait eu le plaisir de référencer: « On Dine » de Jérôme Marchal. Les tons de bois clair ont été remplacés par de la peinture blanche et l’esprit table d’initiés planquée avec flacons sous le manteau du sommelier Thomas Auguste a fait place à une cantoche boboïsante à tel point que je suis très étonné que le guide Fooding n’y soit pas encore allé de son bavardage ébahi. Des serviettes kleenex les moins chères du marché (cool), des verres de cantoche en Pyrex rigolos qui offrent l’avantage d’être à la mode (cool) et pas chers à l’achat (cool). Une décoration vintage (cool) de bric-et-broc d’artistes cool en devenir.
A la carte ça ratisse large en peu de plats, ce qui n’est pas la moindre des performances. Et même un exercice casse-gueule pour le restaurateur quand le client sait lire entre les lignes. Œufs mimosa 5€, panisse maison 6€, maquereaux marinés au vinaigre et fenouil 7€. Voilà pour les entrées. Sinon le plat du jour à 13,5€: filet de merlu 18€, salade de tartines de chèvre lard fumé… 16,5€. Un plat veggie, un plat veggan, un menu enfant à 10€. 3 desserts à 6,5€. Des tarifs pas bien méchants d’autant que la maison use de produits d’évidence frais et corrects. Cool. A deux pas du Vieux-Port la performance mérite d’être soulignée. Bref! Je choisis le plat le plus cher à la carte: gigot d’agneau, purée de patates douces, blettes couleurs, jus corsé. Alors bon l’assiette m’arrive froide. La tranche de gigot sent un peu fort, peut-être du broutard, odeur sans doute due à la réchauffe. Viande saignante bien née un peu ferme, bien. Purée planquée sous une brunoise de blettes couleurs. On n’a pas idée de faire des petits morceaux avec ce légume magnifique. En plus, c’est très salé. Hého chef: faut gouter! Ça tient sans doute au « jus corsé » qui n’est pas un jus comme annoncé mais une abondante sauce, trop salée donc, réduite alors forcément…
J’ai mangé sans envie, un peu déprimé, le bon pain sauve un peu la mise. Lourd à digérer dans l’après-midi, je vous assure. 12/20 et 20€ quand même. Soucieux de précision dans mon constat global, je me suis évoqué la possibilité soutenable d’un dessert, en l’occurrence « tartelette orange sanguine vanille pignons torréfiés ». Seulement on m’aura laissé dans mon coin. J’ai attendu. Le taulier reste derrière le comptoir, sa serveuse mouline des gambettes en terrasse et en salle. Du coup, j’abandonne: je vais payer en caisse. Pas cool. Non, pas cool.
Placette restaurant Marseille – Pas tellement vieux et remplace une table qu’on avait eu le plaisir de référencer: « On Dine » de Jérôme Marchal. Les tons de bois clair ont été remplacés par de la peinture blanche et l’esprit table d’initiés planquée avec flacons sous le manteau du sommelier Thomas Auguste a fait place à une cantoche boboïsante à tel point que je suis très étonné que le guide Fooding n’y soit pas encore allé de son bavardage ébahi. Des serviettes kleenex les moins chères du marché (cool), des verres de cantoche en Pyrex rigolos qui offrent l’avantage d’être à la mode (cool) et pas chers à l’achat (cool). Une décoration vintage (cool) de bric-et-broc d’artistes cool en devenir.
A la carte ça ratisse large en peu de plats, ce qui n’est pas la moindre des performances. Et même un exercice casse-gueule pour le restaurateur quand le client sait lire entre les lignes. Œufs mimosa 5€, panisse maison 6€, maquereaux marinés au vinaigre et fenouil 7€. Voilà pour les entrées. Sinon le plat du jour à 13,5€: filet de merlu 18€, salade de tartines de chèvre lard fumé… 16,5€. Un plat veggie, un plat veggan, un menu enfant à 10€. 3 desserts à 6,5€. Des tarifs pas bien méchants d’autant que la maison use de produits d’évidence frais et corrects. Cool. A deux pas du Vieux-Port la performance mérite d’être soulignée. Bref! Je choisis le plat le plus cher à la carte: gigot d’agneau, purée de patates douces, blettes couleurs, jus corsé. Alors bon l’assiette m’arrive froide. La tranche de gigot sent un peu fort, peut-être du broutard, odeur sans doute due à la réchauffe. Viande saignante bien née un peu ferme, bien. Purée planquée sous une brunoise de blettes couleurs. On n’a pas idée de faire des petits morceaux avec ce légume magnifique. En plus, c’est très salé. Hého chef: faut gouter! Ça tient sans doute au « jus corsé » qui n’est pas un jus comme annoncé mais une abondante sauce, trop salée donc, réduite alors forcément…
J’ai mangé sans envie, un peu déprimé, le bon pain sauve un peu la mise. Lourd à digérer dans l’après-midi, je vous assure. 12/20 et 20€ quand même. Soucieux de précision dans mon constat global, je me suis évoqué la possibilité soutenable d’un dessert, en l’occurrence « tartelette orange sanguine vanille pignons torréfiés ». Seulement on m’aura laissé dans mon coin. J’ai attendu. Le taulier reste derrière le comptoir, sa serveuse mouline des gambettes en terrasse et en salle. Du coup, j’abandonne: je vais payer en caisse. Pas cool. Non, pas cool.