Capo Pazzo restaurant Miramas – Curieusement muet de bonnes tables, le centre-ville était ici à deux doigts de nous offrir celle qu’on attendait. Dès porte poussée de la cosy boutique claire on se sent attendu, presque aimé: accueil à fond des castagnettes de la jeune femme, comme si son restaurant était ouvert depuis 15 jours. Formidable. Souvent quand c’est ainsi, on n’a plus qu’à se poser et se laisser transporter par la musique, se faire trimballer l’appétit dans le monde des tauliers.
Son entrain se poursuit au service, elle explique l’ardoise et ses plats aux idées italiennes, comme l’encornet farci à la sicilienne de papy Giuseppe et tagliolini à 22€, les joues de bœuf tendrement confites aux olives taggiasche et linguine à 17,90€, un risotto à 23€ et d’autres encore. Et puis ce qui sera peut-être mon erreur de casting du mois avec panzerotti des Pouilles. Hein? Un chausson avec son gros bourrelet comme une pizza calzone, farci d’un tas de trucs à l’intérieur. La baptisée « L’Autentico » rassemble tomates confites, ricotta, mozza, emmental, pignons de pin, artichaut et cébette. Une farce trop froide, tomates confites et artichaut en conserve vinaigrée n’ont rien à faire dans une telle préparation. Cuite à la friteuse, la pâte du chausson est légère comme celle des bugnes lyonnaises, aérée. Je m’attendais à pire avec ce brutal mode de cuisson. Posée à côté, la salade de mâche est aspergée d’un balsamique trop sucré. Quand on connait le prix du balsamique de grande qualité, aucune illusion sur celui servi au restaurant: autant mettre un filet de bonne huile d’olive non? Bref! 14,90€ pour 12/20. Desserts aux tarifs doux: 6€ sauf le café gourmand à 8,5€. Dans son pot de confiture, le tiramisu revisité est terriblement trop sucré, de quoi fourguer le diabète à la pauvre petite cuillère qu’on y trempe. Pas fini, j’ai achevé ma bouteille d’eau pour me rincer la tuyauterie. 12/20. La clientèle venue en voisine est ravie, arrivé de plus loin le couple de retraités à ma droite est un peu déçu par l’encornet farci, une table de six d’employés de banque ou autre se forcent à casser une croûte ensemble.
Enfin bon. Perso, comme l’impression d’être passé à côté d’une belle idée alors que le profil artisanal de Capo Pazzo correspond à nos idéaux gourmands. Ainsi va la vie!
Capo Pazzo restaurant Miramas – Curieusement muet de bonnes tables, le centre-ville était ici à deux doigts de nous offrir celle qu’on attendait. Dès porte poussée de la cosy boutique claire on se sent attendu, presque aimé: accueil à fond des castagnettes de la jeune femme, comme si son restaurant était ouvert depuis 15 jours. Formidable. Souvent quand c’est ainsi, on n’a plus qu’à se poser et se laisser transporter par la musique, se faire trimballer l’appétit dans le monde des tauliers.
Son entrain se poursuit au service, elle explique l’ardoise et ses plats aux idées italiennes, comme l’encornet farci à la sicilienne de papy Giuseppe et tagliolini à 22€, les joues de bœuf tendrement confites aux olives taggiasche et linguine à 17,90€, un risotto à 23€ et d’autres encore. Et puis ce qui sera peut-être mon erreur de casting du mois avec panzerotti des Pouilles. Hein? Un chausson avec son gros bourrelet comme une pizza calzone, farci d’un tas de trucs à l’intérieur. La baptisée « L’Autentico » rassemble tomates confites, ricotta, mozza, emmental, pignons de pin, artichaut et cébette. Une farce trop froide, tomates confites et artichaut en conserve vinaigrée n’ont rien à faire dans une telle préparation. Cuite à la friteuse, la pâte du chausson est légère comme celle des bugnes lyonnaises, aérée. Je m’attendais à pire avec ce brutal mode de cuisson. Posée à côté, la salade de mâche est aspergée d’un balsamique trop sucré. Quand on connait le prix du balsamique de grande qualité, aucune illusion sur celui servi au restaurant: autant mettre un filet de bonne huile d’olive non? Bref! 14,90€ pour 12/20. Desserts aux tarifs doux: 6€ sauf le café gourmand à 8,5€. Dans son pot de confiture, le tiramisu revisité est terriblement trop sucré, de quoi fourguer le diabète à la pauvre petite cuillère qu’on y trempe. Pas fini, j’ai achevé ma bouteille d’eau pour me rincer la tuyauterie. 12/20. La clientèle venue en voisine est ravie, arrivé de plus loin le couple de retraités à ma droite est un peu déçu par l’encornet farci, une table de six d’employés de banque ou autre se forcent à casser une croûte ensemble.
Enfin bon. Perso, comme l’impression d’être passé à côté d’une belle idée alors que le profil artisanal de Capo Pazzo correspond à nos idéaux gourmands. Ainsi va la vie!