Chez Hervé Japonais restaurant Marseille – Chaque année qui passe nous amène son lot de nouveaux concepts de restauration, plus ou moins optimisés. Après les pizzas minute en distributeurs automatiques et le filet de bœuf saignant avec des frites livré à domicile par UberEats 40% plus cher que devant une nappe et avec un serveur, le genre « sushis » n’échappe pas à la règle, on tient ici un magnifique spécimen. Comparativement à bon nombre d’usines à bouffe, l’avantage ici est que le volume est tel que les produits sont frais, je parle surtout des légumes. C’est déjà ça.
Bref! Les non-initiés comme nous un peu mous du ciboulot, on s’y perd un peu dans l’organisation. La jeune femme à la caisse explique. Faut aller au comptoir comme à McDo ou Burger King. Tu y commandes ton choix à manger après avoir fait la queue et en donnant le numéro de la photo du plat et en avant Guingamp. Pas simple et stressant, prise de chou avec la serveuse autoritaire dont tu hérites au bout de la file d’attente, et tu te retrouves avec des trucs que tu voulais pas forcément dans l’écuelle mais bon, ya la queue derrière. De retour à ta table avec le tournis, tu comprends rien aux sushis, rien ne ressemble aux photos sauf le noir des makis. Les calis créations sont un fouillis bâclés rageusement surchargés de sauces, de poudres, de zigouigouis de soja ou de je ne sais quoi 10/20. Les 3 sushi thon/saumon/dorade nagent dans le flou, riz acceptable: 10/20. Les makis durailles de la feuille noire de nori, 8/20. California bâclés et pagailleux, d’aspect irrégulier, comme les makis d’ailleurs, du simple au double en diamètre, c’est vous dire la précision: 9/20. Mon chirashi trio permet de mieux définir les poissons: dorade sans gout mais jouable, le thon pas fameux mais mieux que souvent ailleurs. Et un saumon gras comme du phoque: 10/20. Dessous, le riz est peut-être le mieux de tout, sachant qu’il est quand même trop sucré et que je le préfère par gout personnel plus vinaigré. Les nouilles poulet sont fort aromatiques et puissantes en sauce (13/20), dans le rigolo petit burger poulet, j’ai tapé dans du gras et du nerf (beurk), sauce relevée bien (avec oignons rouges), 9/20. Nems poulet pas mauvais, mais ils ont gardé toute l’huile de la friteuse dans leurs poches 11/20. Voilà. Tout ça pour 19,90€ le midi avec pour unique dessert intégré au menu, une salade de fruits pas mal du tout! Du frais sauf les litchis forcément en conserve! Ananas, raisin, pomme. 14/20. Par essence, le genre sushis s’accommode rarement de la grosse production malgré les marges bénéficiaires considérables et une armée de petites mains.
Bilan, on ressort de l’usine à remplissage déprimé comme après un mauvais film et le thermostat encrassé par le sel en rotant le concombre jusqu’au lendemain matin. Mais l’avocat ici ou là était mûr. Comme l’affiche finement la direction à la caisse, j’aurais bien mis un bon avis sur TripAdvisor, mais je ne sais pas mentir. Cela dit, l’équipe semble bien s’entendre, visiblement solidaire.
Chez Hervé Japonais restaurant Marseille – Chaque année qui passe nous amène son lot de nouveaux concepts de restauration, plus ou moins optimisés. Après les pizzas minute en distributeurs automatiques et le filet de bœuf saignant avec des frites livré à domicile par UberEats 40% plus cher que devant une nappe et avec un serveur, le genre « sushis » n’échappe pas à la règle, on tient ici un magnifique spécimen. Comparativement à bon nombre d’usines à bouffe, l’avantage ici est que le volume est tel que les produits sont frais, je parle surtout des légumes. C’est déjà ça.
Bref! Les non-initiés comme nous un peu mous du ciboulot, on s’y perd un peu dans l’organisation. La jeune femme à la caisse explique. Faut aller au comptoir comme à McDo ou Burger King. Tu y commandes ton choix à manger après avoir fait la queue et en donnant le numéro de la photo du plat et en avant Guingamp. Pas simple et stressant, prise de chou avec la serveuse autoritaire dont tu hérites au bout de la file d’attente, et tu te retrouves avec des trucs que tu voulais pas forcément dans l’écuelle mais bon, ya la queue derrière. De retour à ta table avec le tournis, tu comprends rien aux sushis, rien ne ressemble aux photos sauf le noir des makis. Les calis créations sont un fouillis bâclés rageusement surchargés de sauces, de poudres, de zigouigouis de soja ou de je ne sais quoi 10/20. Les 3 sushi thon/saumon/dorade nagent dans le flou, riz acceptable: 10/20. Les makis durailles de la feuille noire de nori, 8/20. California bâclés et pagailleux, d’aspect irrégulier, comme les makis d’ailleurs, du simple au double en diamètre, c’est vous dire la précision: 9/20. Mon chirashi trio permet de mieux définir les poissons: dorade sans gout mais jouable, le thon pas fameux mais mieux que souvent ailleurs. Et un saumon gras comme du phoque: 10/20. Dessous, le riz est peut-être le mieux de tout, sachant qu’il est quand même trop sucré et que je le préfère par gout personnel plus vinaigré. Les nouilles poulet sont fort aromatiques et puissantes en sauce (13/20), dans le rigolo petit burger poulet, j’ai tapé dans du gras et du nerf (beurk), sauce relevée bien (avec oignons rouges), 9/20. Nems poulet pas mauvais, mais ils ont gardé toute l’huile de la friteuse dans leurs poches 11/20. Voilà. Tout ça pour 19,90€ le midi avec pour unique dessert intégré au menu, une salade de fruits pas mal du tout! Du frais sauf les litchis forcément en conserve! Ananas, raisin, pomme. 14/20. Par essence, le genre sushis s’accommode rarement de la grosse production malgré les marges bénéficiaires considérables et une armée de petites mains.
Bilan, on ressort de l’usine à remplissage déprimé comme après un mauvais film et le thermostat encrassé par le sel en rotant le concombre jusqu’au lendemain matin. Mais l’avocat ici ou là était mûr. Comme l’affiche finement la direction à la caisse, j’aurais bien mis un bon avis sur TripAdvisor, mais je ne sais pas mentir. Cela dit, l’équipe semble bien s’entendre, visiblement solidaire.